Il est des jours où écrire devient vital . Il est des peines
qui ont besoin d’être dites quand autour de soi la vie s’éparpille et n’est
plus et ne sera plus la même.
Il est des douleurs qui paraissent anodines mais quand la vie s’amuse à les
mutiplier il ne reste que les mots pour exprimer ce que je ressens.
Dommage, je me censure trop par pudeur, au fond de moi il n’y a que cris muets,
larmes refoulées, non-dits.
Hier une nouvelle étape a été franchie, un pas de plus vers cette issue sans
retour.
Aussi ce matin en recevant un message d’une lectrice que je remercie, que je ne connais pas, et qui m’écrit ceci :
Je voulais juste te laisser un petit mot, comme ces bouteilles jetées à la
mer.....on ne sait d'où elles viennent et qui prendra ses mots....
Après plusieurs années maintenant, ta page est encore une
grande source d'espoir intérieure et d'espoir tout court.
Avec toutes mes tempêtes personnelles, mes larmes, j'y
ai trouvé et y trouve encore tellement de réconfort et de questionnement
intérieur.
Même si moins assidue, chaque fois que je vais lire ta page,
j'y trouve une ancre....l'ancre de mon propre bateau attachée à un port qui
n'est pas le mien.Les vies de tout un chacun se rejoignent à quelque part,
dans toutes nos vies si lointaines et proches en même temps...
Je me dis que je n’ai pas le droit de flancher, qu’il me faut continuer à croire que tout est possible, que les mots continueront à me donner force et courage pour les temps à venir, que ce blog a lieu d'être, même si parfois des portes se ferment.
A mon tour je jette une bouteille à la mer !