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DALI
le spectre du sex-appael 1932
Au commencement est Cadaqus.
Son « paysage ternel et rel, mais parfait » chant par le pote Frdrico Garcia Lorca
« L’horizon s’tire comme un grand aqueduc, le poisson d’argent saute pour attraper la lune »
Dali, les habitants de Cadaqus en vivent, ce qu’ils en pensent ? pour l’essentiel, qu’il s’agit d’un fada, comme on en rencontre beaucoup sur ce coin de cte où l’air sec et froid de la tramontane attise la mlancolie.
A une demi-heure de marche un peu plus au nord dans la baie voisine, Dali mtamorphose la plage de Port-Lligat, avec la complicit de Gala, muse dbauche Paris, femme du pote Eluard.
Les plus minents surralistes ont dfil dans les annes 1930, Breton….
Aprs la seconde guerre mondiale se sont les collectionneurs qui ce sont presss, Walt Disney et le duc de Windsor en tte suivis des stars de la Pop Music. Sans compter les phbes affubls d’ailes en carton, embauchs pour servir le champagne ros et plus si affinits.
Un peu plus au nord encore, le Cap Creus tend des langues minrales vers le soleil levant, le Cap demeure sublimement dsert si l’on excepte le phare, et le club Med adroitement dissimul dans la crique. C’est l que j’ai dcouvert ces magnifiques paysages, entendre la mer se fracasser contre les rochers et les embruns venir lcher mon visage. Ecouter au soleil couchant dans l’amphithtre naturel les pieds dans l’eau Brahms ou la mer de Debussy
A une demi-heure de route de Cadaqus au sud cette fois, un autre site conserve la mmoire dalinienne ; Empuries dont l’emblme est Pgase, le cheval ail, seule cit grecque de toute l’Espagne . C’est l qu’au milieu des annes 1920 que Salvador promne Lorca qui se meurt d’amour pour lui, s’assied aux pieds de la statue d’Asclpios et prend le froid dans un couvent voisin transform en muse. Les archologues s’affairent aujourd’hui encore car au dessus de la ville hellnistique une vaste cit romaine a surgi.
Trente minutes de plus toujours au sud, l’antiquit fait place au moyen-ge. Voil Pùbol, son glise fortifie son inquitant chteau offert en cadeau par Dali Gala.
Et puis Figueras, le muse entirement conu par Dali partir de 1960 et où il mourut dans l’appartement prvu pour lui au sein du muse. Quelques petites toiles conserves l sont exceptionnelles « Le spectre du sex-appael » (1932) le monde de Dali dans son ensemble s’y trouve concentr.
Sa virtuosit acquise force d’un travail colossal,sa fantaisie inspire par les œuvres de Bosch dcouvertes au Prado Madrid, son onirisme psychanalytique forg au contact des surralistes parisiens, son obsession de la dcadence enfin traduite grands renforts de formes molles, ultime et emblmatique sursaut de l’Art Nouveau espagnol.
Dali n’eut de cesse d’assumer une fascination morbide pour le dsquilibre.
Dali l’homme qui voulait tre plus grand que ses cauchemars d’enfant.
Rédigé à 12:14 | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
DALI
le spectre du sex-appael 1932
Au commencement est Cadaqus.
Son « paysage ternel et rel, mais parfait » chant par le pote Frdrico Garcia Lorca
« L’horizon s’tire comme un grand aqueduc, le poisson d’argent saute pour attraper la lune »
Dali, les habitants de Cadaqus en vivent, ce qu’ils en pensent ? pour l’essentiel, qu’il s’agit d’un fada, comme on en rencontre beaucoup sur ce coin de cte où l’air sec et froid de la tramontane attise la mlancolie.
A une demi-heure de marche un peu plus au nord dans la baie voisine, Dali mtamorphose la plage de Port-Lligat, avec la complicit de Gala, muse dbauche Paris, femme du pote Eluard.
Les plus minents surralistes ont dfil dans les annes 1930, Breton….
Aprs la seconde guerre mondiale se sont les collectionneurs qui ce sont presss, Walt Disney et le duc de Windsor en tte suivis des stars de la Pop Music. Sans compter les phbes affubls d’ailes en carton, embauchs pour servir le champagne ros et plus si affinits.
Un peu plus au nord encore, le Cap Creus tend des langues minrales vers le soleil levant, le Cap demeure sublimement dsert si l’on excepte le phare, et le club Med adroitement dissimul dans la crique. C’est l que j’ai dcouvert ces magnifiques paysages, entendre la mer se fracasser contre les rochers et les embruns venir lcher mon visage. Ecouter au soleil couchant dans l’amphithtre naturel les pieds dans l’eau Brahms ou la mer de Debussy
A une demi-heure de route de Cadaqus au sud cette fois, un autre site conserve la mmoire dalinienne ; Empuries dont l’emblme est Pgase, le cheval ail, seule cit grecque de toute l’Espagne . C’est l qu’au milieu des annes 1920 que Salvador promne Lorca qui se meurt d’amour pour lui, s’assied aux pieds de la statue d’Asclpios et prend le froid dans un couvent voisin transform en muse. Les archologues s’affairent aujourd’hui encore car au dessus de la ville hellnistique une vaste cit romaine a surgi.
Trente minutes de plus toujours au sud, l’antiquit fait place au moyen-ge. Voil Pùbol, son glise fortifie son inquitant chteau offert en cadeau par Dali Gala.
Et puis Figueras, le muse entirement conu par Dali partir de 1960 et où il mourut dans l’appartement prvu pour lui au sein du muse. Quelques petites toiles conserves l sont exceptionnelles « Le spectre du sex-appael » (1932) le monde de Dali dans son ensemble s’y trouve concentr.
Sa virtuosit acquise force d’un travail colossal,sa fantaisie inspire par les œuvres de Bosch dcouvertes au Prado Madrid, son onirisme psychanalytique forg au contact des surralistes parisiens, son obsession de la dcadence enfin traduite grands renforts de formes molles, ultime et emblmatique sursaut de l’Art Nouveau espagnol.
Dali n’eut de cesse d’assumer une fascination morbide pour le dsquilibre.
Dali l’homme qui voulait tre plus grand que ses cauchemars d’enfant.
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Dans le cadre de Tout Mulhouse lit qui se droulera en octobre la Filature
Je suis la recherche de textes de thtre sur les femmes crits par des femmes.
De prfrence des textes de thtre contemporain.
Merci d’avance
Rédigé à 18:22 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Dans le cadre de Tout Mulhouse lit qui se droulera en octobre la Filature
Je suis la recherche de textes de thtre sur les femmes crits par des femmes.
De prfrence des textes de thtre contemporain.
Merci d’avance
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Atelier d’criture
Choix de six mots glans dans Libration du mardi 16/12/2003 intitul « les annes 70 »
Daquiri Primal Sexotherapie Soixante-huitard Loft Reggae
Et voil le dlire…
Je suis en forme, ma sance de sexotherapie s’est bien droule, quelques exercices plutt encourageants, et me voil prt pour la soire que j’organise dans mon loft.
Je reois ce soir une bande de soixante-huitards, nous avons malheureusement perdu quelques unes de nos illusions et nos cheveux longs sont inexistants pour la plupart d’entre nous pour faire place une calvitie mme plus que naissante.
Nous avons tout essay, mais ce sont surtout les femmes qui nous intressaient et qui nous intressent toujours. Ah la jouissance, le cri primal, qu’elle douce musique nos oreilles plus trs chastes.
Ambiance musicale la Bob Marley, reggae et pour partir dans nos dlires quelques daquiris comme les aimait Hemingway et que nous avons goûts au Floridita dans les bras de belles cubaines.
Les annes passant, le dsir s’estompant, il faut bien user et abuser des conseils du sexologue pour aller vers de nouvelles conqutes, fiers, fougueux comme en 68.
Rédigé à 23:32 | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Atelier d’criture
Choix de six mots glans dans Libration du mardi 16/12/2003 intitul « les annes 70 »
Daquiri Primal Sexotherapie Soixante-huitard Loft Reggae
Et voil le dlire…
Je suis en forme, ma sance de sexotherapie s’est bien droule, quelques exercices plutt encourageants, et me voil prt pour la soire que j’organise dans mon loft.
Je reois ce soir une bande de soixante-huitards, nous avons malheureusement perdu quelques unes de nos illusions et nos cheveux longs sont inexistants pour la plupart d’entre nous pour faire place une calvitie mme plus que naissante.
Nous avons tout essay, mais ce sont surtout les femmes qui nous intressaient et qui nous intressent toujours. Ah la jouissance, le cri primal, qu’elle douce musique nos oreilles plus trs chastes.
Ambiance musicale la Bob Marley, reggae et pour partir dans nos dlires quelques daquiris comme les aimait Hemingway et que nous avons goûts au Floridita dans les bras de belles cubaines.
Les annes passant, le dsir s’estompant, il faut bien user et abuser des conseils du sexologue pour aller vers de nouvelles conqutes, fiers, fougueux comme en 68.
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C'est le printemps, le soleil est au dehors et dans mon coeur
alors pourquoi ne pas remercier tous ceux et celles qui viennent
gentiment dposer quelques mots, des sourires, sur mes notes.
Voil c'est fait !!!
Rédigé à 21:19 | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
C'est le printemps, le soleil est au dehors et dans mon coeur
alors pourquoi ne pas remercier tous ceux et celles qui viennent
gentiment dposer quelques mots, des sourires, sur mes notes.
Voil c'est fait !!!
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Je ne demande rien
rien
c'est dj trop
il ya de l'imprvisible
de l'inespr
dans un rien
il y a toutes les passions tues
des attentes vaines
il y a des rvoltes sculaires
qui s'enflamment dans un rien
rien
je ne demande rien
et bien sûr
c'est encore beaucoup trop
Comment est mon regard
comment est le tien
pour un rien
qui se dit
pour un rien
qui se perd
malgr lui
contre un rien murmurant
je ne demande rien
rien du tout
mais tout
ce n'est pas rien
jacques salom
Rédigé à 11:39 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Je ne demande rien
rien
c'est dj trop
il ya de l'imprvisible
de l'inespr
dans un rien
il y a toutes les passions tues
des attentes vaines
il y a des rvoltes sculaires
qui s'enflamment dans un rien
rien
je ne demande rien
et bien sûr
c'est encore beaucoup trop
Comment est mon regard
comment est le tien
pour un rien
qui se dit
pour un rien
qui se perd
malgr lui
contre un rien murmurant
je ne demande rien
rien du tout
mais tout
ce n'est pas rien
jacques salom
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J'ai relu rcemment le magnifique livre de Milan Kundera
"L'Insoutenable lgret de l'tre" voici quelques rflexions:
Faut-il choisir de porter le poids du pass sur ses paules comme Thrsa qui ne peut se passer de la Tchcoslovaquie qu'elle a fui pourtant au printemps de Prague.
De mme elle ne peut vivre sans Thomas ce mari qu'elle chrit d'un amour jaloux et par l jamais insastisfait?
Roman d'amour, pesanteur, lgret pareillement insoutenable. Thrsa est jalouse, Thomas dchir entre son amour pour elle et ses tentations libertines, Sabina matresse de Thomas, intelligente, asentimentale, court aprs sa libert d'Europe en Amrique pour ne trouver la fin que "l'insoutenable lgret de l'tre"
Gravit ou lgret quelle qualit correspond le mieux la condition humaine, où s'arrte le srieux pour cder la place au frivole?
Prague dans un miroir
Rédigé à 12:24 | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
J'ai relu rcemment le magnifique livre de Milan Kundera
"L'Insoutenable lgret de l'tre" voici quelques rflexions:
Faut-il choisir de porter le poids du pass sur ses paules comme Thrsa qui ne peut se passer de la Tchcoslovaquie qu'elle a fui pourtant au printemps de Prague.
De mme elle ne peut vivre sans Thomas ce mari qu'elle chrit d'un amour jaloux et par l jamais insastisfait?
Roman d'amour, pesanteur, lgret pareillement insoutenable. Thrsa est jalouse, Thomas dchir entre son amour pour elle et ses tentations libertines, Sabina matresse de Thomas, intelligente, asentimentale, court aprs sa libert d'Europe en Amrique pour ne trouver la fin que "l'insoutenable lgret de l'tre"
Gravit ou lgret quelle qualit correspond le mieux la condition humaine, où s'arrte le srieux pour cder la place au frivole?
Prague dans un miroir
Rédigé à 12:24 | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Je suis morte le jour de ma naissance, cela peut paratre curieux, mais non, morte ce qui existait avant pour natre la vie, m’merveiller devant un rayon de soleil, le gazouillis des oiseaux, me sentir pleine de vie le matin au rveil , laisser mon exubrance prendre le dessus, me dire que j’ai beaucoup de chance de vivre mon ge mes rves d’enfant, mme si quelques illusions ont disparus, mais mes rves sont rests intacts et j’en ai raliss tellement, peut-tre justement par mon exubrance, et puis « tu vis en artiste, » quel beau compliment ne m’a-t-on fait ce jour l quand la personne laquelle j’tais le plus attach me dit ces mots.
C’est vrai, c’est plus difficile de vivre en artiste que d’tre artiste, tout le monde peut l’tre, il suffit d’tre un peu fragile et de s’exposer. En fait je ne souffre pas trop du manque cela dpend des jours et je trouve mon sort enviable. C’est mes parents que je dois cette libert de vivre, sans eux je n’existerais pas, dans ce geste d’amour ils m’ont donn la vie, la force d’assumer au jour le jour toutes les contraintes de cette vie terrestre, d’accepter de vieillir, d’accepter de renoncer la jeunesse du corps mais pas celle de l’esprit, de ne pas culpabiliser en dpensant de l’argent ni en ne faisant pas les tches mnagres qui me rebutent. Je prfre vivre dans le plaisir de lire, d’couter de la musique, de voyager, de rver encore et puis une gerbe de fleurs champtres mon anniversaire cela me fait tant plaisir.
Par contre je prne la libert et refuse d’tre possde de quelque manire que ce soit, ni l’argent, ni l’amour, mon cœur est bien trop fragile pour cela et puis le temps est rvolu où je me cachais dans une armoire attendre que la voie soit libre. Je sais que je suis complexe et que mon analyse systmatique de mes comportements peut nerver, tant pis, c’est ma libert.
Ici et maintenant « CARPE DIEM » telle est ma devise, profiter du moment prsent, jouir de ce qui m’est donn, de l’art, de l’amour, de la nature, et puis j’ai un rve, aprs ma mort j’aimerais revenir transformer en chat pour tout ce qu’il reprsente, le flin, la libert, les clins, la folie, la sauvagerie.
rponse au questionnaire de Sophie Calle post le 23/02
Rédigé à 12:31 | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Je suis morte le jour de ma naissance, cela peut paratre curieux, mais non, morte ce qui existait avant pour natre la vie, m’merveiller devant un rayon de soleil, le gazouillis des oiseaux, me sentir pleine de vie le matin au rveil , laisser mon exubrance prendre le dessus, me dire que j’ai beaucoup de chance de vivre mon ge mes rves d’enfant, mme si quelques illusions ont disparus, mais mes rves sont rests intacts et j’en ai raliss tellement, peut-tre justement par mon exubrance, et puis « tu vis en artiste, » quel beau compliment ne m’a-t-on fait ce jour l quand la personne laquelle j’tais le plus attach me dit ces mots.
C’est vrai, c’est plus difficile de vivre en artiste que d’tre artiste, tout le monde peut l’tre, il suffit d’tre un peu fragile et de s’exposer. En fait je ne souffre pas trop du manque cela dpend des jours et je trouve mon sort enviable. C’est mes parents que je dois cette libert de vivre, sans eux je n’existerais pas, dans ce geste d’amour ils m’ont donn la vie, la force d’assumer au jour le jour toutes les contraintes de cette vie terrestre, d’accepter de vieillir, d’accepter de renoncer la jeunesse du corps mais pas celle de l’esprit, de ne pas culpabiliser en dpensant de l’argent ni en ne faisant pas les tches mnagres qui me rebutent. Je prfre vivre dans le plaisir de lire, d’couter de la musique, de voyager, de rver encore et puis une gerbe de fleurs champtres mon anniversaire cela me fait tant plaisir.
Par contre je prne la libert et refuse d’tre possde de quelque manire que ce soit, ni l’argent, ni l’amour, mon cœur est bien trop fragile pour cela et puis le temps est rvolu où je me cachais dans une armoire attendre que la voie soit libre. Je sais que je suis complexe et que mon analyse systmatique de mes comportements peut nerver, tant pis, c’est ma libert.
Ici et maintenant « CARPE DIEM » telle est ma devise, profiter du moment prsent, jouir de ce qui m’est donn, de l’art, de l’amour, de la nature, et puis j’ai un rve, aprs ma mort j’aimerais revenir transformer en chat pour tout ce qu’il reprsente, le flin, la libert, les clins, la folie, la sauvagerie.
rponse au questionnaire de Sophie Calle post le 23/02
Rédigé à 12:31 | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Atelier d'criture
Imaginez un souvenir d’enfance, je dis bien imaginez, comportant les mots
Bottes, orage, quand les paupires se ferment.
Aujourd’hui jour de liesse, le cirque arrive et installe son chapiteau sur la place du village. Nous sommes tous en admiration devant l’agilit de ces gens qui en un rien de temps mettent tout en place.
Je fais des pieds et des mains pour obtenir l’autorisation d’y aller. Maman est un peu rticente, pensez donc voir des gens du voyage ! Papa est plus indulgent, me file la pice et me voil sous le chapiteau.
Les jongleurs, les clowns, les acrobates, la fanfare, tout m’merveille. Tout d’un coup un grand bruit se fait entendre, voil l’orage qui gronde au moment où le dresseur de fauves chauss de ses bottes s’avance firement devant un lion. Celui-ci se dresse sur ses pattes arrire et d’un mouvement brusque happe le fouet du dresseur. Dans sa prcipitation le dresseur trbuche, tombe en arrire. La foule pousse des oh…ah…et dehors l’orage devient de plus en plus violent, la pluie traverse la toile.
J’ai peur, je veux maman, mais je suis seule, je vois les yeux du lion, deux clairs, le dompteur ne l’intresse plus, c’est vers moi qu’il se dirige, je crie, je tremble, j’ai peur.
Longtemps j’ai fait ce cauchemar. J’ai toujours besoin d’une histoire rve ou d’une musique douce, ou des clins quand les paupires se ferment.
Rédigé à 17:20 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Atelier d'criture
Imaginez un souvenir d’enfance, je dis bien imaginez, comportant les mots
Bottes, orage, quand les paupires se ferment.
Aujourd’hui jour de liesse, le cirque arrive et installe son chapiteau sur la place du village. Nous sommes tous en admiration devant l’agilit de ces gens qui en un rien de temps mettent tout en place.
Je fais des pieds et des mains pour obtenir l’autorisation d’y aller. Maman est un peu rticente, pensez donc voir des gens du voyage ! Papa est plus indulgent, me file la pice et me voil sous le chapiteau.
Les jongleurs, les clowns, les acrobates, la fanfare, tout m’merveille. Tout d’un coup un grand bruit se fait entendre, voil l’orage qui gronde au moment où le dresseur de fauves chauss de ses bottes s’avance firement devant un lion. Celui-ci se dresse sur ses pattes arrire et d’un mouvement brusque happe le fouet du dresseur. Dans sa prcipitation le dresseur trbuche, tombe en arrire. La foule pousse des oh…ah…et dehors l’orage devient de plus en plus violent, la pluie traverse la toile.
J’ai peur, je veux maman, mais je suis seule, je vois les yeux du lion, deux clairs, le dompteur ne l’intresse plus, c’est vers moi qu’il se dirige, je crie, je tremble, j’ai peur.
Longtemps j’ai fait ce cauchemar. J’ai toujours besoin d’une histoire rve ou d’une musique douce, ou des clins quand les paupires se ferment.
Rédigé à 17:20 | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
" CE N'EST PAS POUR DEVENIR ECRIVAIN QU'ON ECRIT.
C'EST POUR REJOINDRE EN SILENCE CET AMOUR QUI
MANQUE A TOUT AMOUR "
Christian Bobin
Rédigé à 11:05 | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)
" CE N'EST PAS POUR DEVENIR ECRIVAIN QU'ON ECRIT.
C'EST POUR REJOINDRE EN SILENCE CET AMOUR QUI
MANQUE A TOUT AMOUR "
Christian Bobin
Rédigé à 11:05 | Lien permanent | Commentaires (20) | TrackBack (0)
Nos douleurs sont une le dserte
nos tendresses
les vagues d'un ocan inventer
nos rires
les voiliers de la vie
nos cris
la naissance imprvue du plaisir
et son envol
nos lans
sont des soleils aux frmissements
du levant
nos treintes
la recherche de l'infini
au chemin du ponant
et nous
ces nuages mls un peu de pluie
Jacques Salom
Rédigé à 09:53 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Nos douleurs sont une le dserte
nos tendresses
les vagues d'un ocan inventer
nos rires
les voiliers de la vie
nos cris
la naissance imprvue du plaisir
et son envol
nos lans
sont des soleils aux frmissements
du levant
nos treintes
la recherche de l'infini
au chemin du ponant
et nous
ces nuages mls un peu de pluie
Jacques Salom
Rédigé à 09:53 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
LIRE, REGARDER, ENTENDRE, DECOUVRIR, PARTAGER...
Avec ces quelques mots, IDO doux pote, la lecture de mes
notes me ddie ce pome.
"ELISA"
Elle crit pour le plaisir des mots,
Juste pour nous dire qu'tre soi
C'est l'essence mme de sa vie...
Elle peint pour coucher sur la toile
L'expression de ses penses subtiles.
Parce qu'elle voit en chacun de nous
La part de beau, de vrit qu'il contient,
Parce qu'elle tire de la nature profonde
Les lments de son bel quilibre,
Elle donne la vie un regard si doux
Qu'il suggre en elle la force du bonheur.
Elisa, j'adore les couleurs chatoyantes
Que ton pinceau dlivre sur l'aquarelle de la vie.
IDO pour LUDECRIT post le 22/03 22h26
IDO, merci toi avec ma reconnaissance mue
Elisa
Rédigé à 10:43 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
LIRE, REGARDER, ENTENDRE, DECOUVRIR, PARTAGER...
Avec ces quelques mots, IDO doux pote, la lecture de mes
notes me ddie ce pome.
"ELISA"
Elle crit pour le plaisir des mots,
Juste pour nous dire qu'tre soi
C'est l'essence mme de sa vie...
Elle peint pour coucher sur la toile
L'expression de ses penses subtiles.
Parce qu'elle voit en chacun de nous
La part de beau, de vrit qu'il contient,
Parce qu'elle tire de la nature profonde
Les lments de son bel quilibre,
Elle donne la vie un regard si doux
Qu'il suggre en elle la force du bonheur.
Elisa, j'adore les couleurs chatoyantes
Que ton pinceau dlivre sur l'aquarelle de la vie.
IDO pour LUDECRIT post le 22/03 22h26
IDO, merci toi avec ma reconnaissance mue
Elisa
Rédigé à 10:43 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
ELLE VA MAL. Toute la journe pourtant, elle a souri. A son travail, elle a des responsabilits. Autour d’elle, ses collgues, ses amis, ses parents la trouvent panouie, elle la-jeune-cadre-dynamique que tout le monde envie. Ce soir, rentre chez elle, ce beau masque se fissure. Elle a trente-cinq-ans, un appartement au centre-ville, une voiture de sport, mais elle est seule.
Ce soir de ce mal-tre qui soudain la gagne, elle ne peut parler personne.
Les copines, elle ne veut pas les dranger.
La famille ? Elle ne veut pas qu’ils se fassent du souci.
Alors elle s’est souvenue. Dans le carnet du journal, il y avait ce numro…, elle l’a compos.
A l’autre bout du fil, une voix masculine a rpondu.
Ce n’est pas la premire fois qu’il entend la voix de la jeune cadre dynamique.
La solitude de cette femme, le poids de ce qu’elle ne peut pas dire ailleurs, semble peser de plus en plus lourd. Elle se met pleurer. Doucement, trs tristement.
L’homme n’intervient pas. Il accompagne l’appel par son silence.
« NE RIEN DIRE C’EST AUSSI ETRE PRESENT »
Rédigé à 00:11 | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
ELLE VA MAL. Toute la journe pourtant, elle a souri. A son travail, elle a des responsabilits. Autour d’elle, ses collgues, ses amis, ses parents la trouvent panouie, elle la-jeune-cadre-dynamique que tout le monde envie. Ce soir, rentre chez elle, ce beau masque se fissure. Elle a trente-cinq-ans, un appartement au centre-ville, une voiture de sport, mais elle est seule.
Ce soir de ce mal-tre qui soudain la gagne, elle ne peut parler personne.
Les copines, elle ne veut pas les dranger.
La famille ? Elle ne veut pas qu’ils se fassent du souci.
Alors elle s’est souvenue. Dans le carnet du journal, il y avait ce numro…, elle l’a compos.
A l’autre bout du fil, une voix masculine a rpondu.
Ce n’est pas la premire fois qu’il entend la voix de la jeune cadre dynamique.
La solitude de cette femme, le poids de ce qu’elle ne peut pas dire ailleurs, semble peser de plus en plus lourd. Elle se met pleurer. Doucement, trs tristement.
L’homme n’intervient pas. Il accompagne l’appel par son silence.
« NE RIEN DIRE C’EST AUSSI ETRE PRESENT »
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J'coute Diana Krall, je suis bien, je ferme les yeux, mes penses
m'emportent vers ces peintres et ces lieux que j'aime.
"Le concert " Nicolas De Stal
Nice Cimiez Quel bonheur de traverser cette oliveraie pour aboutir
cette btisse rouge ocre où des merveilles m'attendent,
je parle du muse Matisse
Vence Extase dans cette chapelle blanche et bleue ralise par
Matisse, où les couleurs simples agissent sur le
sentiment intime avec force parce qu'elles sont simples
St Paul De Vence Fondation Maegth, Bonnard et tant d'autres
Plateau d'Assy Chapelle 'Notre Dame de toute grce' où Chagall, Matisse
Bonnard, Rouault, Lger, m'attendent
Antibes Muse Picasso où devant les toiles de Nicolas de Stal je
succombe, son tableau inachev (le dernier)
'Le concert' cre une motion si forte en pensant
l'artiste qui en se jetant des remparts d'Antibes mis fin
ses jours.
EMOTIONS !!!
Rédigé à 20:35 | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
J'coute Diana Krall, je suis bien, je ferme les yeux, mes penses
m'emportent vers ces peintres et ces lieux que j'aime.
"Le concert " Nicolas De Stal
Nice Cimiez Quel bonheur de traverser cette oliveraie pour aboutir
cette btisse rouge ocre où des merveilles m'attendent,
je parle du muse Matisse
Vence Extase dans cette chapelle blanche et bleue ralise par
Matisse, où les couleurs simples agissent sur le
sentiment intime avec force parce qu'elles sont simples
St Paul De Vence Fondation Maegth, Bonnard et tant d'autres
Plateau d'Assy Chapelle 'Notre Dame de toute grce' où Chagall, Matisse
Bonnard, Rouault, Lger, m'attendent
Antibes Muse Picasso où devant les toiles de Nicolas de Stal je
succombe, son tableau inachev (le dernier)
'Le concert' cre une motion si forte en pensant
l'artiste qui en se jetant des remparts d'Antibes mis fin
ses jours.
EMOTIONS !!!
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Au-dehors, la nuit froide du dsert.
Au-dedans, la nuit qui s'chauffe, s'illumine.
Que la terre se couvre d'une fourrure d'pines!
Nous avons pour nous seul un doux jardin.
RUMI , Mathmavi
Tamerza
Rédigé à 17:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au-dehors, la nuit froide du dsert.
Au-dedans, la nuit qui s'chauffe, s'illumine.
Que la terre se couvre d'une fourrure d'pines!
Nous avons pour nous seul un doux jardin.
RUMI , Mathmavi
Tamerza
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