"Double je"

PASSE IMPARFAIT

                                                                                                

PASSE  IMPARFAIT                                                              1

 

 

 

Il fait gris, le ciel est bas, c’est un froid matin de janvier, le bruit de la ville monte jusqu’au deuxime tage où Robert vient de se rveiller. Il n’est pas d’humeur joyeuse et pourtant la nuit a t chaude si l’on voit l’tat des draps, dans sa tte il ne se souvient plus trs bien de ce qui s’est pass, il a certainement encore  trop arros au champagne et whisky une soire comme il en passe souvent pour oublier sa solitude. D’ailleurs il entend le bruit de la douche, elle est donc encore l, mais il ne se souvient plus d’elle, comme d’habitude il a du la choisir plutt jeune et sexy pour assouvir ses moments de pulsions de mle macho.

Quel besoin a-t'il de toujours se faire raccompagner, il faut dire qu’il porte bien sa cinquantaine, grand mince pas de calvitie naissante juste les tempes grisonnantes qui lui confrent un air de sducteur, le teint hal, le sourire carnassier, la classe, tout droit sorti d’un magazine de mode le style sportswear chic qui sied bien sa fonction  Il est cinaste, sa passion qu’il a pu transformer en mtier lui permet de voyager la recherche de sites, d’histoire, d’nigmes qui deviendront des documentaires pour la tlvision.

La fille sort de la douche et ne comprend pas l’indiffrence que lui tmoigne Robert, lui n’a qu’une hte c’est qu’elle parte au plus vite. Pour ne pas tre plus mufle qu’il n’est il lui propose un caf, lui dit qu’il l’appellera ds son retour de voyage ! Pour lui cette histoire qui n’a mme pas commenc est termine.

A son tour il passe dans la salle de bains et le miroir lui renvoie l’image d’un homme qu’il dteste, non ce pauvre type cela ne peut-tre LUI, ce cynisme dans le regard, tous ces faux semblants dont il est fait… inconsciemment il sent au fond de lui que le petit enfant qu’il a t existe encore, il faut absolument qu’il le retrouve.

Ce matin il n’a pas de but prcis, il aime flner dans son quartier, regarder autour de lui toujours l’affût d’une ide, il est trs observateur de tout ce qui l’entoure. Il apprcie son environnement et puis rue Sainte Anne cela sonne bien et fait une belle carte de visite.

                                                                                            .../...

PASSE IMPARFAIT

PASSE IMPARFAIT

                                                                                                

PASSE  IMPARFAIT                                                              1

 

 

 

Il fait gris, le ciel est bas, c’est un froid matin de janvier, le bruit de la ville monte jusqu’au deuxime tage où Robert vient de se rveiller. Il n’est pas d’humeur joyeuse et pourtant la nuit a t chaude si l’on voit l’tat des draps, dans sa tte il ne se souvient plus trs bien de ce qui s’est pass, il a certainement encore  trop arros au champagne et whisky une soire comme il en passe souvent pour oublier sa solitude. D’ailleurs il entend le bruit de la douche, elle est donc encore l, mais il ne se souvient plus d’elle, comme d’habitude il a du la choisir plutt jeune et sexy pour assouvir ses moments de pulsions de mle macho.

Quel besoin a-t'il de toujours se faire raccompagner, il faut dire qu’il porte bien sa cinquantaine, grand mince pas de calvitie naissante juste les tempes grisonnantes qui lui confrent un air de sducteur, le teint hal, le sourire carnassier, la classe, tout droit sorti d’un magazine de mode le style sportswear chic qui sied bien sa fonction  Il est cinaste, sa passion qu’il a pu transformer en mtier lui permet de voyager la recherche de sites, d’histoire, d’nigmes qui deviendront des documentaires pour la tlvision.

La fille sort de la douche et ne comprend pas l’indiffrence que lui tmoigne Robert, lui n’a qu’une hte c’est qu’elle parte au plus vite. Pour ne pas tre plus mufle qu’il n’est il lui propose un caf, lui dit qu’il l’appellera ds son retour de voyage ! Pour lui cette histoire qui n’a mme pas commenc est termine.

A son tour il passe dans la salle de bains et le miroir lui renvoie l’image d’un homme qu’il dteste, non ce pauvre type cela ne peut-tre LUI, ce cynisme dans le regard, tous ces faux semblants dont il est fait… inconsciemment il sent au fond de lui que le petit enfant qu’il a t existe encore, il faut absolument qu’il le retrouve.

Ce matin il n’a pas de but prcis, il aime flner dans son quartier, regarder autour de lui toujours l’affût d’une ide, il est trs observateur de tout ce qui l’entoure. Il apprcie son environnement et puis rue Sainte Anne cela sonne bien et fait une belle carte de visite.

                                                                                            .../...

PASSE IMPARFAIT

"QUESTIONS "

 

  En rpondant Ido tout l'heure, j'ai remplac le mot FLAMME

   par   FLEMME , lapsus me direz-vous, mais voil je m'interroge...

  Ne sommes-nous pas souvent  par pure "flemme" tents de ne pas  

   rallumer

  cette flamme que nous avons en chacun de nous?

  Cette flamme qui nous permet de vivre intensment notre vie

  Cette flamme qui nous permet d'aimer, d'tre aim...

 

 

"QUESTIONS "

"QUESTIONS "

 

  En rpondant Ido tout l'heure, j'ai remplac le mot FLAMME

   par   FLEMME , lapsus me direz-vous, mais voil je m'interroge...

  Ne sommes-nous pas souvent  par pure "flemme" tents de ne pas  

   rallumer

  cette flamme que nous avons en chacun de nous?

  Cette flamme qui nous permet de vivre intensment notre vie

  Cette flamme qui nous permet d'aimer, d'tre aim...

 

 

"QUESTIONS "

"CLIN D'OEIL "

   

      Je suis un fumeur de havanes...

     

"CLIN D'OEIL "

"CLIN D'OEIL "

   

      Je suis un fumeur de havanes...

     

"CLIN D'OEIL "

REFLEXION DU JOUR

       

         L'HOMME CONSTRUIT DES MAISONS

         PARCE QU'IL EST VIVANT

         MAIS IL ECRIT PARCE QU'IL SE SAIT MORTEL...

                                                                         Daniel Pennac
        

Tikal pyramide du grand jaguar

REFLEXION DU JOUR

REFLEXION DU JOUR

       

         L'HOMME CONSTRUIT DES MAISONS

         PARCE QU'IL EST VIVANT

         MAIS IL ECRIT PARCE QU'IL SE SAIT MORTEL...

                                                                         Daniel Pennac
        

Tikal pyramide du grand jaguar

REFLEXION DU JOUR

GRAFFITIS

  

  Forum conomique sur la mondialisation

FLORENCE 9/11/2002

GRAFFITIS

GRAFFITIS

  

  Forum conomique sur la mondialisation

FLORENCE 9/11/2002

GRAFFITIS

La lettre

   

 

 

C’est une belle journe comme je les aime, le soleil brunit ma peau, les premires fleurs du jardin embaument, le merle chante et fait sa cour, mais en moi flotte une douce mlancolie, je rve ma vie.

Ces vieux souvenirs qui remontent la surface, si cette lettre je l’avais lu, si …

L’histoire remonte mes premiers mois amoureux, j’aimais cet homme, beau, grand, brun tnbreux, les premiers baisers, les premiers effleurements, un baiser dans la nuque et je chavirais et toute cette douceur, les longues promenades travers champs, les fleurs que nous cueillions, nos rires, notre goût pour la lecture, ma dcouverte de Paris.

Et puis le temps a pass, l’loignement, nos routes se sont non pas spares, mais la vie a fait son œuvre.

Quelques annes plus tard, en fait aprs la mort de ma mre, j’appris par une des ses amies que la veille de mon mariage, une lettre tait arrive, cette lettre que je n’ai jamais lu mais dont je connais aujourd’hui le contenu, me prvenait de sa venu de l’heure et de l’endroit où nous devions nous retrouver.

Je n’ai jamais revu cet homme, mais en ce jour de veille d’anniversaire de ma mre je n’ai pas pu m’empcher de laisser les souvenirs m’envahir.

Chaque fois que je vais Paris mes pas m’emportent vers cette rue du 2^me où j’ai laiss une part de moi.

La lettre

La lettre

   

 

 

C’est une belle journe comme je les aime, le soleil brunit ma peau, les premires fleurs du jardin embaument, le merle chante et fait sa cour, mais en moi flotte une douce mlancolie, je rve ma vie.

Ces vieux souvenirs qui remontent la surface, si cette lettre je l’avais lu, si …

L’histoire remonte mes premiers mois amoureux, j’aimais cet homme, beau, grand, brun tnbreux, les premiers baisers, les premiers effleurements, un baiser dans la nuque et je chavirais et toute cette douceur, les longues promenades travers champs, les fleurs que nous cueillions, nos rires, notre goût pour la lecture, ma dcouverte de Paris.

Et puis le temps a pass, l’loignement, nos routes se sont non pas spares, mais la vie a fait son œuvre.

Quelques annes plus tard, en fait aprs la mort de ma mre, j’appris par une des ses amies que la veille de mon mariage, une lettre tait arrive, cette lettre que je n’ai jamais lu mais dont je connais aujourd’hui le contenu, me prvenait de sa venu de l’heure et de l’endroit où nous devions nous retrouver.

Je n’ai jamais revu cet homme, mais en ce jour de veille d’anniversaire de ma mre je n’ai pas pu m’empcher de laisser les souvenirs m’envahir.

Chaque fois que je vais Paris mes pas m’emportent vers cette rue du 2^me où j’ai laiss une part de moi.

La lettre

Si tu arrives suivre, alors l,.........CHAPEAU !!!!!

 

 

 Thme: Texte "vridique" d'un gars alsacien de marlenheim qui ne voulait pas faire l'arme.

Monsieur le Ministre de la Dfense Nationale, Permettez-moi de prendre la respectueuse libert de vous exposer ce qui suit, et de solliciter de votre bienveillance l'appui ncessaire pour obtenir une dmobilisation rapide.
Je suis sursitaire, g de 24 ans, et je suis mari une veuve de 44 ans, laquelle a une fille qui en a 25. Mon pre a pous cette fille. A cette heure, mon pre est devenu mon gendre, puisqu'il a pous ma fille. De ce fait, ma belle-fille est devenue ma belle-mre, puisqu'elle est la femme de mon pre.

Ma femme et moi avons eu en Janvier dernier un fils. Cet enfant est donc devenu le frre de la femme de mon pre, donc le beau-frre de mon pre. En consquence,
 mon oncle, puisqu'il est le frre de ma belle-mre. Mon fils est donc mon oncle. La femme de mon pre a eu Nol un garon qui est la fois mon frre puisqu'il est le fils de mon pre, et mon petit-fils puisqu'il est le fils de la fille de ma femme. Je suis ainsi le frre de mon petit-fils, et comme le mari de la mre d'une personne est le pre de
 celle-ci, il s'avre que je suis le pre de ma femme, et le frre de mon fils.Je suis donc mon propre grand-pre.
 De  ce fait, Monsieur le Ministre, ayez l'obligeance de bien vouloir me renvoyer dans mes foyers, car la loi interdit que le pre, le fils et le petit-fils soient mobiliss en mme temps.

Dans la croyance de votre comprhension, veuillez recevoir, Monsieur le Ministre,  l'expression de mes sentiments les meilleurs.

 P.S. :  Pour la p'tite histoire, il a t rform pour :
tat psychique instable et proccupant, troubles mentaux aggravs par un climat familial trs perturbant.

Si tu arrives suivre, alors l,.........CHAPEAU !!!!!

Si tu arrives suivre, alors l,.........CHAPEAU !!!!!

 

 

 Thme: Texte "vridique" d'un gars alsacien de marlenheim qui ne voulait pas faire l'arme.

Monsieur le Ministre de la Dfense Nationale, Permettez-moi de prendre la respectueuse libert de vous exposer ce qui suit, et de solliciter de votre bienveillance l'appui ncessaire pour obtenir une dmobilisation rapide.
Je suis sursitaire, g de 24 ans, et je suis mari une veuve de 44 ans, laquelle a une fille qui en a 25. Mon pre a pous cette fille. A cette heure, mon pre est devenu mon gendre, puisqu'il a pous ma fille. De ce fait, ma belle-fille est devenue ma belle-mre, puisqu'elle est la femme de mon pre.

Ma femme et moi avons eu en Janvier dernier un fils. Cet enfant est donc devenu le frre de la femme de mon pre, donc le beau-frre de mon pre. En consquence,
 mon oncle, puisqu'il est le frre de ma belle-mre. Mon fils est donc mon oncle. La femme de mon pre a eu Nol un garon qui est la fois mon frre puisqu'il est le fils de mon pre, et mon petit-fils puisqu'il est le fils de la fille de ma femme. Je suis ainsi le frre de mon petit-fils, et comme le mari de la mre d'une personne est le pre de
 celle-ci, il s'avre que je suis le pre de ma femme, et le frre de mon fils.Je suis donc mon propre grand-pre.
 De  ce fait, Monsieur le Ministre, ayez l'obligeance de bien vouloir me renvoyer dans mes foyers, car la loi interdit que le pre, le fils et le petit-fils soient mobiliss en mme temps.

Dans la croyance de votre comprhension, veuillez recevoir, Monsieur le Ministre,  l'expression de mes sentiments les meilleurs.

 P.S. :  Pour la p'tite histoire, il a t rform pour :
tat psychique instable et proccupant, troubles mentaux aggravs par un climat familial trs perturbant.

Si tu arrives suivre, alors l,.........CHAPEAU !!!!!

Atelier d'criture

                   Hier soir atelier d'criture, fous rires garantis comme chaque semaine avec mes compagnons d'criture.Aprs une mise en bouche, un cadavre exquis, choix d'une photo et mots imposs.

Ici  Lumire / Obscurit / Chute

                     Voil le rsultat... pas trs gai...bizarre...

                 Je suis si heureux, cette aprs-midi   passe   dans cette chambre, dans les bras d'Elisa, tous ces mots susurrs au creux de son oreille, la lumire inondant de sa douceur nos corps mls, cela fait si longtemps que nous attendons, trouver un moment pour nous rejoindre, loin du regard des autres, seuls tous les deux, oubliant nos doutes, nos dchirures, l , ensemble, partager, donner, recevoir, oublier.

                      Pourtant notre histoire bien que banale comme celle de tous les amoureux a aussi sa part d'ombre, cette obscurit de l'me quand le doute vient s'immiscer, quand les questions deviennent obsdantes, parfois intolrables, ce cruel jeu de l'amour.

                     Le temps passe trop vite, dj l'obscurit envahit tout, il faut que je parte rejoindre ma femme, je me retourne une dernire fois pour voir le sourire d'Elisa, mais dans son regard, comme dans un clair, je comprends que c'est la dernire fois que je viens dans cette chambre. Elle ne supporte plus ces instants vols, elle veut tout, elle ne veut plus partager avec une autre, et sa douleur  se  transforme en haine.

                    D'un geste brutal elle me pousse dans les escaliers. Je chute lourdement, ma tte heurte violemment le sol, dans un souffle j'appelle "Elisa".............

   

Atelier d'criture

Atelier d'criture

                   Hier soir atelier d'criture, fous rires garantis comme chaque semaine avec mes compagnons d'criture.Aprs une mise en bouche, un cadavre exquis, choix d'une photo et mots imposs.

Ici  Lumire / Obscurit / Chute

                     Voil le rsultat... pas trs gai...bizarre...

                 Je suis si heureux, cette aprs-midi   passe   dans cette chambre, dans les bras d'Elisa, tous ces mots susurrs au creux de son oreille, la lumire inondant de sa douceur nos corps mls, cela fait si longtemps que nous attendons, trouver un moment pour nous rejoindre, loin du regard des autres, seuls tous les deux, oubliant nos doutes, nos dchirures, l , ensemble, partager, donner, recevoir, oublier.

                      Pourtant notre histoire bien que banale comme celle de tous les amoureux a aussi sa part d'ombre, cette obscurit de l'me quand le doute vient s'immiscer, quand les questions deviennent obsdantes, parfois intolrables, ce cruel jeu de l'amour.

                     Le temps passe trop vite, dj l'obscurit envahit tout, il faut que je parte rejoindre ma femme, je me retourne une dernire fois pour voir le sourire d'Elisa, mais dans son regard, comme dans un clair, je comprends que c'est la dernire fois que je viens dans cette chambre. Elle ne supporte plus ces instants vols, elle veut tout, elle ne veut plus partager avec une autre, et sa douleur  se  transforme en haine.

                    D'un geste brutal elle me pousse dans les escaliers. Je chute lourdement, ma tte heurte violemment le sol, dans un souffle j'appelle "Elisa".............

   

Atelier d'criture

" LETTRES D'OR "

       

             Ce matin en me rveillant au doux chant des oiseaux, en laissant le soleil inonder ma chambre et profiter des rayons qui illuminait mon visage, j'ai eu une bouffe de romantisme, oui le printemps n'est pas loin...

                  J'ai prouv le besoin de citer quelques extraits de ce livre   

                  "Lettres d'or"

                  Qu'est-ce que l'amour? C'est ce que personne ne sait. Mais qu'est-ce que personne?

                   C'est chacun de nous dans le secret de sa vie engloutie.

                   L'amour s'adresse en nous au plus intime, ce qui dans le plus intime de nous est sans visage, sans forme et san nom; personne.

                    Vous tes une femme trange,et d'ailleurs pour dire votre tranget, il suffirait de dire cela;

                      vous tes une femme et, en tant que telle, vous prfrez toujours l'insaisissable dsespoir toute saisie d'amour. Qu'est-ce aimer?

                     Que veut une femme losrque, comme vous, elle s'habille d'un mot d'amour qui la drobe nos yeux et l'offre nos songes? je ne sais pas.

                   C'est un mot obscur que celui d'amour. Il rsonne dans nos coeurs comme le nom d'un pas lointain, dont depuis l'enfance, ona entendu vanter les cieux et les marbres.

                   Il dit ce qui dlivre, il dit ce qui tourmente.

                   Il n'y a pas d'autre art que l'art amoureux. C'est l'art souverain de la lenteur et de la vitesse. C'est l'art de susciter un clair, sans jamais l'arrter en l'oriantant vers nous.

                   Dans une vie, l'essentiel est toujours dpendant d'un dtail. Le plus intime de nous est dlivr par un rien. Ce qui nous est le plus cher nous arrive du dehors, dans le faible hasard d'une rencontre.

                   Il n'y a rien dans l'attente, que la vie seule, nue et pauvre. Elle ignore la dfaite comme le triomphe, l'amertume comme la puissance. Elle ne sait que la grce d'un silence sur la terre tendre, sous le ciel calme.

                   Elle nous apprend que l'amour est impossible et que , devant l'impossible, on ne peut russir ni chouer, seulement maintenir un dsir assez pur pour n'tre dfait de rien.

                                                                             Christian Bobin

 

Merci "Mon nom est personne" qui m'a permis de dcouvrir ce bijou.

" LETTRES D'OR "

" LETTRES D'OR "

       

             Ce matin en me rveillant au doux chant des oiseaux, en laissant le soleil inonder ma chambre et profiter des rayons qui illuminait mon visage, j'ai eu une bouffe de romantisme, oui le printemps n'est pas loin...

                  J'ai prouv le besoin de citer quelques extraits de ce livre   

                  "Lettres d'or"

                  Qu'est-ce que l'amour? C'est ce que personne ne sait. Mais qu'est-ce que personne?

                   C'est chacun de nous dans le secret de sa vie engloutie.

                   L'amour s'adresse en nous au plus intime, ce qui dans le plus intime de nous est sans visage, sans forme et san nom; personne.

                    Vous tes une femme trange,et d'ailleurs pour dire votre tranget, il suffirait de dire cela;

                      vous tes une femme et, en tant que telle, vous prfrez toujours l'insaisissable dsespoir toute saisie d'amour. Qu'est-ce aimer?

                     Que veut une femme losrque, comme vous, elle s'habille d'un mot d'amour qui la drobe nos yeux et l'offre nos songes? je ne sais pas.

                   C'est un mot obscur que celui d'amour. Il rsonne dans nos coeurs comme le nom d'un pas lointain, dont depuis l'enfance, ona entendu vanter les cieux et les marbres.

                   Il dit ce qui dlivre, il dit ce qui tourmente.

                   Il n'y a pas d'autre art que l'art amoureux. C'est l'art souverain de la lenteur et de la vitesse. C'est l'art de susciter un clair, sans jamais l'arrter en l'oriantant vers nous.

                   Dans une vie, l'essentiel est toujours dpendant d'un dtail. Le plus intime de nous est dlivr par un rien. Ce qui nous est le plus cher nous arrive du dehors, dans le faible hasard d'une rencontre.

                   Il n'y a rien dans l'attente, que la vie seule, nue et pauvre. Elle ignore la dfaite comme le triomphe, l'amertume comme la puissance. Elle ne sait que la grce d'un silence sur la terre tendre, sous le ciel calme.

                   Elle nous apprend que l'amour est impossible et que , devant l'impossible, on ne peut russir ni chouer, seulement maintenir un dsir assez pur pour n'tre dfait de rien.

                                                                             Christian Bobin

 

Merci "Mon nom est personne" qui m'a permis de dcouvrir ce bijou.

" LETTRES D'OR "

Le jeu

 

          LE JEU C'EST TOUT CE QUE L'ON FAIT
         
          SANS Y ETRE OBLIGE

                                              je ne sais plus qui l'a dit....

           mais en tous les cas je me suis bien amuse aujourd'hui

           chez Gazobumeu !

           Vite les dernires rponses...

          

Le jeu

Le jeu

 

          LE JEU C'EST TOUT CE QUE L'ON FAIT
         
          SANS Y ETRE OBLIGE

                                              je ne sais plus qui l'a dit....

           mais en tous les cas je me suis bien amuse aujourd'hui

           chez Gazobumeu !

           Vite les dernires rponses...

          

Le jeu

'MAISONS'

   J'aime sillonner les routes de ma rgion l'Alsace, retourner sur les diffrents lieux où j'ai pu mettre en oeuvre les rves de certains habitants. Cela pourrait faire un petit village, donc un certain nombre, je parle videmment de maisons.

  C'est un beau mtier fait de belles rencontres, de difficults parfois insurmontables qui ne sont pas toujours de notre fait mais lies une contrainte de terrain, administrative, refus de permis, de budget car dans tout rve il y a une part irrationnelle.

   Mais quel plaisir la premire rencontre et comme dans l'criture le vertige de la page blanche. Un vrai travail en profondeur, tre l'coute, entendre ce qui se cache derrire ces motivations, ces besoins, ces hobbies, comprendre, suggrer.

    Et puis vient le moment de la cration, donner corps en respectant le plus possible tous les paramtres. Travailler les volumes, l'espace, la lumire, les diffrences de niveaux, tenir compte de la composition de la famille et dfinir les zones de vie de chacun.

    Et puis il ne faut oublier les contraintes du terrain, alors bottes de chantier dans le coffre pour les jours de pluie, instruments pour le relev de niveaux, appareil photo,environnement respecter, parfois les contraintes des monuments historiques qui ne permettent pas de raliser la lettre ce que l'on a projet de faire.
    Les dmarches administratives multiples et aussi l'assistance d'aide, notaire, banque, gomtre, propitaire de terrain...

    Et chose capitale comme dans tout cocktail qui se respecte tous les ingrdients bien doss, vient la partie la plus pnible pour moi, le chiffrage et souvent les surprises sont de tailles, les dpassements sont presques invitables parce que surface trop grande, matriau trop cher... Alors rflexion plusieurs pour prsenter le projet le mieux adapt.

   Rencontre aprs rencontre , visite de chantier, le projet avance et peut aboutir, cela peut mettre des mois mais alors quel plaisir de sabler autour d'une coupe de champagne la confiance mutuelle et l'aboutissement d'un rve qui devient ralit.

  Voil rsum en quelques mots un mtier que j'aime pour tous ses aspects.

'MAISONS'

'MAISONS'

   J'aime sillonner les routes de ma rgion l'Alsace, retourner sur les diffrents lieux où j'ai pu mettre en oeuvre les rves de certains habitants. Cela pourrait faire un petit village, donc un certain nombre, je parle videmment de maisons.

  C'est un beau mtier fait de belles rencontres, de difficults parfois insurmontables qui ne sont pas toujours de notre fait mais lies une contrainte de terrain, administrative, refus de permis, de budget car dans tout rve il y a une part irrationnelle.

   Mais quel plaisir la premire rencontre et comme dans l'criture le vertige de la page blanche. Un vrai travail en profondeur, tre l'coute, entendre ce qui se cache derrire ces motivations, ces besoins, ces hobbies, comprendre, suggrer.

    Et puis vient le moment de la cration, donner corps en respectant le plus possible tous les paramtres. Travailler les volumes, l'espace, la lumire, les diffrences de niveaux, tenir compte de la composition de la famille et dfinir les zones de vie de chacun.

    Et puis il ne faut oublier les contraintes du terrain, alors bottes de chantier dans le coffre pour les jours de pluie, instruments pour le relev de niveaux, appareil photo,environnement respecter, parfois les contraintes des monuments historiques qui ne permettent pas de raliser la lettre ce que l'on a projet de faire.
    Les dmarches administratives multiples et aussi l'assistance d'aide, notaire, banque, gomtre, propitaire de terrain...

    Et chose capitale comme dans tout cocktail qui se respecte tous les ingrdients bien doss, vient la partie la plus pnible pour moi, le chiffrage et souvent les surprises sont de tailles, les dpassements sont presques invitables parce que surface trop grande, matriau trop cher... Alors rflexion plusieurs pour prsenter le projet le mieux adapt.

   Rencontre aprs rencontre , visite de chantier, le projet avance et peut aboutir, cela peut mettre des mois mais alors quel plaisir de sabler autour d'une coupe de champagne la confiance mutuelle et l'aboutissement d'un rve qui devient ralit.

  Voil rsum en quelques mots un mtier que j'aime pour tous ses aspects.

'MAISONS'

" Gourmandises existentielles "

          

 

             Me rveiller le matin avec le chant des oiseaux

                 Ecouter le bruit de l'eau

                 Voir le soleil se lever sur la mer et les golands faire la fte

                 Assister un coucher de soleil dans le massif du Mont-Blanc

                 Laisser mes traces dans les dunes

                 Admirer les toiles un soir d't

                 Partir dans le monde des rves, des fantasmes

                 Entendre le silence

                 Laisser l'motion me submerger en coutant le requiem de Faur

                 Laisser mes yeux s'embuer devant un tableau lors d'une expo

                 Me ressourcer dans le silence d'une chapelle romane

                 Entendre le chant des cigales

                 Me promener au bord de la mer, le vent me dcoiffant

                 Laisser le soleil carresser ma peau

                 Laisser les embruns dposer des gouttelettes sales sur mon

                 visage

                  Lire, lire et encore lire

                  Aller dans mon midi entre garrigues et tangs, la nature l'tat

                  pur

                  Voir aux derniers rayons de soleil un vol de flamands roses

                  Humer les parfums que la nature nous octroie si gnreusement

                  Voir les enfants sourire et tre heureux

                  Partager un repas, boire du bon vin avec ceux que j'aime

                  Ecouter et entendre ce que l'autre veut bien me dire, sans

                   jugements, avec amour et par mon silence donner vie   sa

                   parole

                   Etre dans ses bras et tre d'ici et de nulle part...

      

       

 

" Gourmandises existentielles "

          

 

             Me rveiller le matin avec le chant des oiseaux

                 Ecouter le bruit de l'eau

                 Voir le soleil se lever sur la mer et les golands faire la fte

                 Assister un coucher de soleil dans le massif du Mont-Blanc

                 Laisser mes traces dans les dunes

                 Admirer les toiles un soir d't

                 Partir dans le monde des rves, des fantasmes

                 Entendre le silence

                 Laisser l'motion me submerger en coutant le requiem de Faur

                 Laisser mes yeux s'embuer devant un tableau lors d'une expo

                 Me ressourcer dans le silence d'une chapelle romane

                 Entendre le chant des cigales

                 Me promener au bord de la mer, le vent me dcoiffant

                 Laisser le soleil carresser ma peau

                 Laisser les embruns dposer des gouttelettes sales sur mon

                 visage

                  Lire, lire et encore lire

                  Aller dans mon midi entre garrigues et tangs, la nature l'tat

                  pur

                  Voir aux derniers rayons de soleil un vol de flamands roses

                  Humer les parfums que la nature nous octroie si gnreusement

                  Voir les enfants sourire et tre heureux

                  Partager un repas, boire du bon vin avec ceux que j'aime

                  Ecouter et entendre ce que l'autre veut bien me dire, sans

                   jugements, avec amour et par mon silence donner vie   sa

                   parole

                   Etre dans ses bras et tre d'ici et de nulle part...

      

       

 

Mal l'me...

 

        Ces quelques mots tous ceux qui ont perdu un tre 

          cher, au nom de quoi... voil la question!

 

          " NE T'EN VA PAS"

           Ne t'en va pas, je me suis pas prpare du tout te regarder 

              Plonger pieds joints dans ce trou

              Creus pour toi,et au-dessus duquel un cur te survivra

              En pronant des absurdits

              Je hais dj, celui qui aurait maquill , d'un teint trop mat

              Ton doux visage inanim

              Ne t'en va gure

              Je ne connais mme pas les fleurs que tu prfres

              Pour te les jetter par-dessus coeur

              Ne t'en va pas, ca fait trop de monde consoler

              tant pis pour toi, t'avais qu' pas tant nous aimer...

 

                                                extrait de la chanson de Lynda Lemay

                                               

 

       

             

            

Mal l'me...

Mal l'me...

 

        Ces quelques mots tous ceux qui ont perdu un tre 

          cher, au nom de quoi... voil la question!

 

          " NE T'EN VA PAS"

           Ne t'en va pas, je me suis pas prpare du tout te regarder 

              Plonger pieds joints dans ce trou

              Creus pour toi,et au-dessus duquel un cur te survivra

              En pronant des absurdits

              Je hais dj, celui qui aurait maquill , d'un teint trop mat

              Ton doux visage inanim

              Ne t'en va gure

              Je ne connais mme pas les fleurs que tu prfres

              Pour te les jetter par-dessus coeur

              Ne t'en va pas, ca fait trop de monde consoler

              tant pis pour toi, t'avais qu' pas tant nous aimer...

 

                                                extrait de la chanson de Lynda Lemay

                                               

 

       

             

            

Mal l'me...

Cirage de pompes

 

 Se tromper soi,

 ou tromper les autres...

instantan aroport  de Dallas

Cirage de pompes

Cirage de pompes

 

 Se tromper soi,

 ou tromper les autres...

instantan aroport  de Dallas

Cirage de pompes

L'enfant et le miroir

      Hier je me suis amuse avec une petite puce au nom charmant de Pauline rflchir sur un texte donn par son prof de franais de 6me.Il fallait pour elle trouver la moralit de la fable et expliquer ce que reprsente le miroir dans le texte.

J'avais envie de partager avec vous cette fable.

 

          Un enfant lev dans un village,

          Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir

                               Un miroir.

          D'abord il aima son image;

          Et puis par un travers bien digne d'un enfant,

          Et mme d'un tre plus grand,

          Il veut outrager ce qu'il aime,

          Lui fait une grimace, et le miroir la rend.

         Alors son dpit est extrme:

         Il lui montre un poing menaant;

         Il se voit menac lui-mme.

         Notre marmot fch s'en vient, en frmissant,

         Battre cette image insolente;

         Il se fait mal aux mains. Sa colre augmente;

         Et furieux, au dsespoir, le voil devant ce miroir,

         Criant, pleurant, frappant la glace.

         Sa mre, qui survient, le console, l'embrasse,

          Tarit ses pleurs, et doucement lui dit:

          N'as-tu pas commenc par faire la grimace

          A ce mchant enfant qui cause ton dpit ?

          -OUI- Regarde prsent: tu souris, il sourit;

          Tu tends vers lui les bras, il te les tend de mme;

           Tu n'es plus en colre, il ne se fche plus.

           De la socit tu vois ici l'emblme:

           Le bien, le mal, nous sont rendus.

                                                               

                                    FLORIAN (1792)

                            

         

L'enfant et le miroir

L'enfant et le miroir

      Hier je me suis amuse avec une petite puce au nom charmant de Pauline rflchir sur un texte donn par son prof de franais de 6me.Il fallait pour elle trouver la moralit de la fable et expliquer ce que reprsente le miroir dans le texte.

J'avais envie de partager avec vous cette fable.

 

          Un enfant lev dans un village,

          Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir

                               Un miroir.

          D'abord il aima son image;

          Et puis par un travers bien digne d'un enfant,

          Et mme d'un tre plus grand,

          Il veut outrager ce qu'il aime,

          Lui fait une grimace, et le miroir la rend.

         Alors son dpit est extrme:

         Il lui montre un poing menaant;

         Il se voit menac lui-mme.

         Notre marmot fch s'en vient, en frmissant,

         Battre cette image insolente;

         Il se fait mal aux mains. Sa colre augmente;

         Et furieux, au dsespoir, le voil devant ce miroir,

         Criant, pleurant, frappant la glace.

         Sa mre, qui survient, le console, l'embrasse,

          Tarit ses pleurs, et doucement lui dit:

          N'as-tu pas commenc par faire la grimace

          A ce mchant enfant qui cause ton dpit ?

          -OUI- Regarde prsent: tu souris, il sourit;

          Tu tends vers lui les bras, il te les tend de mme;

           Tu n'es plus en colre, il ne se fche plus.

           De la socit tu vois ici l'emblme:

           Le bien, le mal, nous sont rendus.

                                                               

                                    FLORIAN (1792)

                            

         

L'enfant et le miroir