"Double je"

"L'HOMME BLESSE"

Texte  partir d’une photo en atelier d’criture
mots imposs   cage  brume  objet  lumire

 

 

 

 

Que de souvenirs me hantent et me donnent jusqu’ la nause, j’ai du mal mettre en mots, long silence……..

 

-Je vous coute,

Ces mots rsonnent dans ce cabinet feutr où je n’arrive pas me mettre l’aise, je suis comme un animal qui tourne en rond dans une cage et pourtant je dois sortir de moi cette souffrance par des mots, mes mots.

Ma tte est vide, j’ai l’impression de voir de la brume autour de moi, en moi…

-Cela vous fait penser quoi ce mot brume ?

Je me revois assis sur un banc le long du canal, quelques jours avant Nol, sans le sou, seul dans cette ville, j’avais 22 ans, un couple est venu s’asseoir ct de moi, m’a parl, j’ai pris confiance, je les ai cout et accept leur proposition, ils allaient m’hberger, m’ont donn 500francs de l’poque, c’tait le dbut de ma descente aux enfers.

Je me suis prostitu, il faut dire que j’tais mignon, je plaisais aux hommes, j’ai t Sali, meurtri, je n’en peux plus, personne ne m’appelle par mon prnom, j’aimerais tant entendre une fois « Dominique ».

Mais je ne suis qu’un objet de plaisir, personne ne voit  la douleur qui me ronge, je veux exister comme tout le monde, aimer la lumire du jour, ne plus me cacher, Vivre…..

De temps en temps l’analyste en face de moi tmoigne de sa prsence par des OUI… ET ENCORE…

Et voil comme un fleuve qui se dverse dans la mer, les mots viennent, ma tte me fait mal, je la soutiens avec ma main, l’autre main doucement se dtend et se pose sur ma cuisse.

-C’est tout pour aujourd’hui, DOMINIQUE

Tout d’un coup la brume dans ma tte se dissipe et j’entrevois travers l’nonc de mon prnom l’esquisse d’un rayon de soleil.

-A jeudi……
                                                                                                
                                                                                                note dj poste le 2 mars 2004

 

 

 

 

 

"L'HOMME BLESSE"

Mouvement perptuel

 

CE PERPETUEL MOURIR QU'ON APPELLE

FAUTE DE MIEUX

LE PRESENT                                                                           Louis ARAGON

Mouvement perptuel

Je tenais par la main celle...

Louise Amour

 

Je ne peux rsister vous faire partager quelques extraits du dernier roman, oui, car cette fois-ci c’est un roman et non un recueil de nouvelles de Christian Bobin.

4^me page de couverture

« Nous tions dans la ville des rois et dans la maison de Dieu. Je tenais par la main celle qui, sans avoir besoin de rien faire, les surclassait tous »

 

Quand il la rencontre, prcde d’un sourire qui enveloppe ‘son visage d’une chaste cornette de lumire’ le narrateur comprend que cette cratrice de parfums, d’une anglique beaut est’le mal le plus grave qui puisse (lui) arriver et en mme temps le seul remde son mal’

Elle vient de lancer un parfum s’inspirant d’un de ses livres. Le monde la fois raffin et mondain où elle l’introduit attire et heurte le solitaire qu’il est, le lecteur d’Evangiles, l’ternel enfant en qute d’une impossible puret.

Un texte frmissant et grave où l’on entre comme dans un palais.

 

Extraits :

 

Je m’tais fait dans mon enfance une ide de la beaut qui ne devait rien aux visages hautains des vendeuses de parfumerie…

 

La rudesse distraite de quelques fleurs des champs, leur allure invinciblement libre composaient un bouquet d’un clat bien plus pur que celui des roses rouges martyrises par l’industrie…

Gruissan avril 2004

 

Les chemins les plus profonds, ceux qui s’engagent le plus loin dans la fort de cette vie sont souvent choisis pour de toutes petites raisons trs gaies…

 

Je devins fou et personne ne s’en aperut, le visage de Louise Amour remplissait le monde ras bord. Il n’y avait plus rien d’autre…

 

Son sourire surtout me fascinait, il semblait  me dire, je suis l pour toi seul, je pousse mes rayons partout dans les tnbres de ton me…

 

Sa voix s’tait engouffre comme une abeille d’or dans les alvoles de mon crne, et, bourdonnant, infatigable, avait satur aussitt toutes mes penses…

 

Sa voix, sans qu’elle eut besoin de forcer, promettait des ftes charnelles faire rougir les anges.

 

 

 

 

 

 

Je tenais par la main celle...

" Soleil et grisaille "

village perch Provence
                                                                       huile JP.A mars 2004

Un peu de soleil dans cette grisaille ambiante

accompagn de "Home" de et  par Michel Petrucciani....ambiance

" Soleil et grisaille "

"HONNEUR ET PAIX "

l'Ayrolle avril 2004

 

LES HOMMES ONT INVENTE L'HONNEUR DE MOURIR

PAR CE QUE CELA PERMET D'ASSASSINER EN PAIX...
                                                                                                         Claire Martin

                                                                                                         extrait "Les morts"

"HONNEUR ET PAIX "

Clin d'oeil " Lib et Figmag "

lgende

Une personne forte tendance schizophrnique, sujette des crises d'angoisse pisodiques, avec un surmoi terriblement castrateur compliqu par un syndrome dpressif mlancolico-maniaque d'allure cyclique, dans les alentours, a vous dit quelque chose?

 

Eh oui je ne lis pas que Lib mais aussi le Figmag...

 

Clin d'oeil " Lib et Figmag "

" SOUVENIR D'ENFANCE "

Mon tout premier atelier d’criture

 

Texte commenant par « Il tait une fois » comportant « mais pourquoi pas » et se terminant par « pas cette fois-l »

 

 

« Il tait une fois », ces mots trottent dans ma tte, je cherche dans ma mmoire. Ils rsonnent si fort, ces mots-l, je ferme les yeux et doucement m’vade vers le pays des rves de mon enfance et les images reviennent lentement.

J’avais huit ans et me revois malade, enveloppe dans ma couette rouge, frissonnante, papa ct de moi me tenant la main, et, pour me faire plaisir, lui qui tait rarement prsent, voulut  me raconter une histoire.

 Il cherchait celle qui pouvait me procurer le plus d’motions. Il commena par « il tait une fois » puis se ravisa,  rflchit et se dit « mais pourquoi ne pas » lui parler de cette photo qui m’intriguait tant celle du mariage de ma grand’mre maternelle où une petite fille de six ans porte le voile de la marie.

 Et doucement il me raconta la vie de mes grands parents, cette belle histoire d’amour que la guerre faillit faire basculer tout jamais.

Cette petite fille tait ma mre.
J’tais heureuse d’entendre tous ces mots qui rpondaient mes questions. Je m’endormis apaise, les cauchemars ne furent pas prsents, « pas cette fois-l ».

 

 

Aujourd’hui je veux rendre hommage ma grand’mre, cette femme qui a t un exemple pour moi.

Elle tait femme, mre, amante, douce, belle, raffine.

Elle savait donner l'amour qu'elle portait en elle.

Elle m'a permis de devenir celle que je suis.

 

                                                                                                                            E.A

                                                                                                     

                                                                                                                                                                                                                                                                                      

 

 

 

" SOUVENIR D'ENFANCE "

" ECLAT "

fleurs de La Clape

 

La rudesse distraite de quelques fleurs des champs, leur allure invinciblement libre composaient un bouquet d’un clat bien plus pur que celui des roses rouges martyrises par l’industrie…

 

                                                      extrait de Louise Amour de C. Bobin

" ECLAT "

Est-ce que la psychanalyse et la philosophie...

Est-ce que la psychanalyse et la philosophie sont les deux branches d’un mme arbre ?

 

 

 

Sans vouloir jouer dans la cour des grands…

 

Question que je me pose…

 

 Souvent pour moi la philosophie est abstraite dans le sens quelle est plutt thorique, bien sûr toutes les rflexions, les questionnements qu’elle pose permettent d’aller l’essentiel.

 

 Mais je pense que la psychanalyse parce que vcue dans son Moi profond permet plus sincrement de rpondre son propre questionnement et d’y trouver les rponses.

 

Est-ce que la psychanalyse et la philosophie...

" MOTS "

"Avec des mots un homme peut rendre ses semblables heureux

ou les pousser au dsespoir"
                                                                             Sigmund freud

 

A la lecture de certaines rponses sur les diffrents blogs, je ne peux m'empcher de penser  cette phrase qui pour moi toujours t une ligne de conduite.
                                                                                                                              E.A

" MOTS "

Langages

 

Ton geste cre le mien
et
l'intention rvle
au-del des plus secrets espoirs
resplendit lumineuse

tumultueuse
ton attente certaine
amplifie le don
où se tiennent et se lisent
les transparences de l'accord
natre

Ouvreuses d'ombres, tu es l
chane offrande
pour des liens cachs,
de l'or pour du silence
un geste agrandi
sur trop de distances
un regard inachev
pour conclure une vie
j'ai plusieurs langages pour te dire
et ne pas te dire
je t'aime

m'inventer
pour chaque rencontre
je te dcouvre
enfin.                                                                                    J.S

 

 

 

 

 

Langages

" LES ETERNELLES"

J’ai pris un rel plaisir lire ce livre d’Yves Simon, une impression de croquer dans la pomme, les mots nous entranent vers le continent de ces cinq femmes, ces hrones  qui sont aimes chacune diffremment.

 Quatre amantes, mais aussi la figure de la mre.

La passion physique, les amours brves, l’amour crbral et l’amour maternel. Certaines n’ont t l qu’une nuit, d’autres pour des mois ou des annes, mais elles ont leur point commun de n’tre jamais tombes dans l’oubli.

Chacun d’entre nous a ses « Eternelles » qui reposent dans un coin de nos mmoires comme des prcieux bijoux que l’on aurait ports et qui ne se seraient jamais altrs.

Bien sûr j’ai t sensible une lettre, envoye par l’une d’elle, je vous en livre l’extrait…

 

Comme nous nous sommes incompris ! Tu m’as prise pour une cervele, inconstante et volage, alors que je ne cessais de trouver, par des idylles de passage, le moyen de m’loigner de ton emprise. La vie tourbillonne autour des futurs amants, pourtant au milieu du chaos, une certitude : Ton manque avait repr le mien. C’est ainsi que naissent les passions. Pareille aux petites filles des contes de fes qui savent que l’ogre sera le hros gourmand de tout leur tre, depuis toujours j’attendais l’homme qui dissquerait mon corps. Une fte ! Nous fûmes insatiables l’un de l’autre, voraces et avides de trouver comment et dans quels replis de nos cerveaux, une parcelle de plaisir aurait pu nous chapper. J’ai peu de connaissances littraires, tu le sais, mais adolescente j’ai lu Robinson Cruso et j’ai pens que nous avions dbarqu, toi et moi, sur un territoire où tout serait inventer, puisque tout nous tait inconnu.

L’amour est cette le perdue dans le vaste monde que dcouvrent, un jour ou jamais, les amants.
Comme Robinson  pour son le, et puisque mes anctres sont espagnols, j’ai appel notre histoire « ESPERANZA »  Toute ma tendresse pour toi.

 

Voil, je veux vous passer ce virus, et ne chercher pas le vaccin les symptmes sont sur le long terme.

Je me suis enivre…                                                                                                                    

                                                                                                                                                                 E.A

" LES ETERNELLES"

" Il tait une fois..." une ide de...

proposition d'Atelier d'Ecriture de La Redoute

La princesse la fentre du donjon pleurait en captivit
quand un beau prince sur son destrier blanc
de son pe terrassa le dragon qui en gardait l'entre
et ne fit qu'une bouche de Zordag le mchant
il escalada la tour pour dlivrer sa princesse bien-aime

continuer l'histoire en employant les mots suivants :

MARIER , BEAUCOUP , ENFANTS
(une fin origionale, il s'entend)

j'avais pens :

"Coupez" cria le metteur en scne, "ce n'est pas la peine que cet abruti bousille le dcor. Le producteur vient de se marier avec la fille rothschild, cela sera un jeu d'enfants de se faire beaucoup de fric avec ce navet."

 

Il frmissait encore d’avoir enfin pu terrasser Zordag et n’avait qu’une envie, escalader cette tour et la rejoindre au plus vite. Mais dans sa hte il ne s’tait pas rendu compte de sa hauteur et du faire beaucoup d’efforts pour y parvenir. Tout en l’escaladant un doute se fit dans sa tte et si elle ne voulait pas de lui ? Non ce n’est pas possible se dit-il ses sourires taient pour Lui, ses signes, ce mouchoir jet ses pieds lors du dernier tournoi. Et puis, il en avait tellement rv de la prendre dans ses bras, de lui dire « Marions-nous » et de cette union d’me et de corps dont il imaginait les moindres dtails sans oser les formuler voix haute, tant ses fantasmes et son imaginaire taient dlirants, se voyait avec des enfants. Une fille aux cheveux d’or comme les bls l’image de sa bien –aime, un fils vaillant et preux chevalier comme lui.
Tout en rvant tout ce qui allait advenir il arriva au sommet de la tour, mais le fier chevalier ne vit pas que la fentre tait ferme et se cogna violemment aux carreaux qui se brisrent.
C’est ce moment que l’on entendit dans le mgaphone la voix du metteur en scne qui cria
« Coupez » , "ce n'est pas la peine que cet abruti bousille le dcor. Le producteur vient de se marier avec la fille Rothschild, cela sera un jeu d'enfants de se faire beaucoup de fric avec ce navet."

                                                                                     E.A

" Il tait une fois..." une ide de...

Clin d'oeil la journe orientale

mon prnom calligraphi par Lassad Metoui

 

La beaut vritable, ce sont des rayons
qui jaillissent des profondeurs sacres de l'me
et clairent l'extrieur du corps,
comme la vie jaillit du fond du noyau
et donne la fleur une couleur et un parfum.
                                                                                                        Khalil Gibran

 

 

 

Clin d'oeil la journe orientale

"LA CENTIEME" note...dj

 J’ai commenc mon blog le 13/02 de cette anne et me voil dj ma centime note, je n’en reviens pas. Je me suis laisse prendre au jeu. C’est un ami d’atelier d’criture qui m’a conseill d’ouvrir ce site pour y dposer mes petits crits.

Voil ma premire note…

 

« Plaisir de partager, de partir de rien, d'une photo, de" il tait une fois", de s'amuser tout en laissant son imagination vagabonder, partir d'un mot pour aboutir une histoire, un pan de vie parfois enfoui depuis bien longtemps, tel est le plaisir de l'criture et de mettre en mots un peu de soi et des autres »

 

Et puis je suis alle surfer chez les autres.
Ma premire rencontre fut chez  «Epicure », il envoyait une photo du TGV qui l’emmenait en Provence, j’ai rpondu et ainsi de suite…

Un nouveau monde s’ouvrait moi.

J’ai fait des rencontres formidables, des bloggeurs avec lesquels je dialogue tous les jours, qui par une note chez moi, un clin d’œil, apportent dans une journe le soleil qu’il faut pour tre en forme, et tous les jours j’en rencontre de nouveaux.

J’aime cette communication qui trs souvent va l’essentiel, nous ne nous connaissons pas et pourtant nous sommes si proches les uns des autres et bien sûr des affinits se crent.

Je vais terminer par ce que je viens de dcouvrir chez Technorati et qui me donne l’envie de continuer…

 

« Je ne sais pas si les mots vous touchent mais l’enchanement des crits, la douceur de vivre en filigrane, la beaut dans l’imperceptible quotidien sied ce blog »

 

Merci vous tous qui un jour avez dpos une note ou tout simplement tes  venus clandestinement me lire.

                                                                                                                                      A.E                                                                                            

                                                                                                                                                                                                                    

 

"LA CENTIEME" note...dj

" LA VIE "

Gruissan

 

" La vie c'est a, un bout de lumire qui finit dans la nuit"

                                                                       Louis Ferdinand Cline

" LA VIE "

" LA VIE "

Gruissan

 

" La vie c'est a, un bout de lumire qui finit dans la nuit"

                                                                       Louis Ferdinand Cline

" LA VIE "

Gmir n'est pas de mise...

Paul gauguin1893
                                                                                                          Quand te maries-tu

Ils parlent de la mort
Comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer
Comme tu regardes un puit
Les femmes sont lascives
Au soleil redout
Et s'il n'y a pas d'hiver
Cela n'est pas l't
La pluie est traversire
Elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs
Qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise
Le temps s'immobilise
Aux Marquises

Du soir montent des feux
Et des pointes de silence
Qui vont s'largissant
Et la lune s'avance
Et la mer se dchire
Infiniment brise
Par des rochers qui prirent
Des prnoms affols
Et puis plus loin des chiens
Des chants de repentance
Des quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l'aliz se brise
Aux Marquises

Le rire est dans le cœur
Le mot dans le regard
Le cœur est voyageur
L'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers
Qui crivent des chants d'amour
Que les sœurs d'alentour
Ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont
Les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent
Ce que les vieux en font
Veux tu que je dise
Gmir n'est pas de mise
Aux Marquises
                                                            Jaques Brel

 

J'avais tout simplement envie de mettre le texte de cette belle chanson que je viens d'couter.

Et dire que le dernier tableau peint par Gauguin est un paysage de Bretagne en hiver...  gmir n'est pas de mise aux Marquises

Gmir n'est pas de mise...

Gmir n'est pas de mise...

Paul gauguin1893
                                                                                                          Quand te maries-tu

Ils parlent de la mort
Comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer
Comme tu regardes un puit
Les femmes sont lascives
Au soleil redout
Et s'il n'y a pas d'hiver
Cela n'est pas l't
La pluie est traversire
Elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs
Qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise
Le temps s'immobilise
Aux Marquises

Du soir montent des feux
Et des pointes de silence
Qui vont s'largissant
Et la lune s'avance
Et la mer se dchire
Infiniment brise
Par des rochers qui prirent
Des prnoms affols
Et puis plus loin des chiens
Des chants de repentance
Des quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l'aliz se brise
Aux Marquises

Le rire est dans le cœur
Le mot dans le regard
Le cœur est voyageur
L'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers
Qui crivent des chants d'amour
Que les sœurs d'alentour
Ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont
Les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent
Ce que les vieux en font
Veux tu que je dise
Gmir n'est pas de mise
Aux Marquises
                                                            Jaques Brel

 

J'avais tout simplement envie de mettre le texte de cette belle chanson que je viens d'couter.

Et dire que le dernier tableau peint par Gauguin est un paysage de Bretagne en hiver...  gmir n'est pas de mise aux Marquises

Gmir n'est pas de mise...

QUESTION

Vous tes sur une le dserte et vous rencontrez un seul individu, homme ou femme, quelle question aimeriez- vous qu'il vous pose?

                                                            J'attends vos rponses

QUESTION

QUESTION

Vous tes sur une le dserte et vous rencontrez un seul individu, homme ou femme, quelle question aimeriez- vous qu'il vous pose?

                                                            J'attends vos rponses

QUESTION

J'ai honte

Ce soir j'ai honte d'tre alsacienne, la profanation du cimetire juif

d'Herrlisheim, ces inscriptions " JUNDEN RAUS" et les croix gammes

nous ramnent douloureusement aux annes de guerre et d'occupation

qui firent tant souffrir nos parents et grands-parents.

L'homme est vraiment un loup  pour  l'homme.

J'ai mal!

J'ai honte

J'ai honte

Ce soir j'ai honte d'tre alsacienne, la profanation du cimetire juif

d'Herrlisheim, ces inscriptions " JUNDEN RAUS" et les croix gammes

nous ramnent douloureusement aux annes de guerre et d'occupation

qui firent tant souffrir nos parents et grands-parents.

L'homme est vraiment un loup  pour  l'homme.

J'ai mal!

J'ai honte

LE JEU

Toute une vie peut en une seconde et sur un dtail minuscule, basculer dans la lumire ou les tnbres comme un d qui va ouvrir les chemins de la fortune ou de la ruine, lanc d’une main ferme sur un tapis vert, achevant sa course en dvoilant sur sa face suprieure le 6 ou le 1…

                                                          

                                                               Extrait de Louise Amour de C. Bobin

                                                                                                    

                                                                                                                       

 

 

Par ces mots, je veux parler de mon exprience dans cet univers glauque et sans joie des casinos et du jeu. Comme tout le monde j’ai essay par jeu, pour seul but de m’amuser, de rentrer dans un casino, d’changer des billets contre des jetons, de m’asseoir en face d’une machine et de mettre tour tour tous ces jetons dans l’espoir de les voir fructifier. Mme chose pour la roulette, j’avais envie de savoir ce que l’on peut prouver, mes parents allaient eux aussi jouer au casino de Saint -Raphal et je me souviens des histoires qu’ils me racontaient, tel joueur qui en une nuit avait tout perdu et au petit jour alors que le soleil commenait poindre l’horizon, se suicidait, acte suprme de dsesprance.

Je veux parler de ce monde sans joie, sans vie, berc d’illusions  de ces hommes et femmes  pour qui jouer est donner du sens leur vie.

 Surprise, je dcouvre un monde de femmes, femmes tristes, maquilles outrance dont les rides ne sont pas des rides d’expression joyeuse, de sourires partags, mais des rides d’amertume, de solitude, de rves non vcus. Elles sont l pour la plupart seules, assises devant cette machine, faire sans rflchir, ce geste d’actionner le levier, de remettre des pices et encore des pices, et parfois au tintement du crpitement de ces pices, leurs visages s’illuminent.

Pour rien au monde je ne veux devenir comme elles, qui sont mes sœurs, j’aime trop la vie, le plaisir, la nature, le soleil, je ne veux pas m’embourber dans ces lieux sombres et sans issue.

Les hommes rdent autour d’elles, cherchant la proie facile qui par quelques mots vont se laisser sduire, croire qu’elles existent.

Dans la nouvelle de Stephan Zweig " 24 heures de la vie d'une femme " tout bascule, mais avec beaut, panache, dans un dcor luxueux, dans un monde irrel, mais les enjeux sont les mmes.

                                                                                                  E.A

                                                                                                                                                                                        

 

                        « Ceux qui tombent entranent souvent dans leur chute ceux qui se portent leur secours. »

                                                                                             Stephan Zweig

                                                                                                                                    

 

LE JEU

LE JEU

Toute une vie peut en une seconde et sur un dtail minuscule, basculer dans la lumire ou les tnbres comme un d qui va ouvrir les chemins de la fortune ou de la ruine, lanc d’une main ferme sur un tapis vert, achevant sa course en dvoilant sur sa face suprieure le 6 ou le 1…

                                                          

                                                               Extrait de Louise Amour de C. Bobin

                                                                                                    

                                                                                                                       

 

 

Par ces mots, je veux parler de mon exprience dans cet univers glauque et sans joie des casinos et du jeu. Comme tout le monde j’ai essay par jeu, pour seul but de m’amuser, de rentrer dans un casino, d’changer des billets contre des jetons, de m’asseoir en face d’une machine et de mettre tour tour tous ces jetons dans l’espoir de les voir fructifier. Mme chose pour la roulette, j’avais envie de savoir ce que l’on peut prouver, mes parents allaient eux aussi jouer au casino de Saint -Raphal et je me souviens des histoires qu’ils me racontaient, tel joueur qui en une nuit avait tout perdu et au petit jour alors que le soleil commenait poindre l’horizon, se suicidait, acte suprme de dsesprance.

Je veux parler de ce monde sans joie, sans vie, berc d’illusions  de ces hommes et femmes  pour qui jouer est donner du sens leur vie.

 Surprise, je dcouvre un monde de femmes, femmes tristes, maquilles outrance dont les rides ne sont pas des rides d’expression joyeuse, de sourires partags, mais des rides d’amertume, de solitude, de rves non vcus. Elles sont l pour la plupart seules, assises devant cette machine, faire sans rflchir, ce geste d’actionner le levier, de remettre des pices et encore des pices, et parfois au tintement du crpitement de ces pices, leurs visages s’illuminent.

Pour rien au monde je ne veux devenir comme elles, qui sont mes sœurs, j’aime trop la vie, le plaisir, la nature, le soleil, je ne veux pas m’embourber dans ces lieux sombres et sans issue.

Les hommes rdent autour d’elles, cherchant la proie facile qui par quelques mots vont se laisser sduire, croire qu’elles existent.

Dans la nouvelle de Stephan Zweig " 24 heures de la vie d'une femme " tout bascule, mais avec beaut, panache, dans un dcor luxueux, dans un monde irrel, mais les enjeux sont les mmes.

                                                                                                  E.A

                                                                                                                                                                                        

 

                        « Ceux qui tombent entranent souvent dans leur chute ceux qui se portent leur secours. »

                                                                                             Stephan Zweig

                                                                                                                                    

 

LE JEU

LA LOIRE

Atelier d’criture

Continuer le texte en incluant                          

 

Crpuscule / malaise / dignit / attirail

 

 

Prologue

NE VARIETUR

 

Il ne faudrait jamais regarder couler la Loire, c’est une chose fatale : aprs on ne sait plus faire que a, et le reste est sans importance.

Elle dpose son sable dans nos veines, et grippe volont, ambition ; orgueil, tous les moteurs d’une virile agitation.

Dans le pays, la plupart de ceux qui commandent sont des gars venus d’ailleurs ; mais dj leurs enfants sont en danger : s’ils ne les loignent pas rapidement des rives, il n’y aura plus grand-chose en tirer ; ils auront le rve dans le sang, et rien ne pourra les distraire du lent flux du grand fleuve.

               extrait de "L'Ange et le rservoir du liquide frein" de Alix de saint andr 

 

 

Lentement, les mots noncs par le conteur nous gagnent et nous emportent dans un rve veill. Nous sommes tous assis autour du feu qui crpite dans la belle chemine de ce chteau de Blois.

 Un petit groupe form par huit personnes qui pour la plupart

ne se sont jamais rencontres, sont l, au crpuscule, regarder les flammes jouer, illuminer les visages empreints de dignit.

Le conteur aprs la visite du chteau nous berce par ses mots, nous parle de la Loire, jamais personne ne m’en a parl avec autant d’amour, de fougue, de passion,les mots  viennent et reviennent tels le lent flux du grand fleuve, toute l'histoire de ce fleuve renat.

La lumire, les couleurs, les vnements, le pass de nos rois de France avec les zones d’ombre, le malaise parfois perceptible, notre histoire n’est pas toujours limpide, la cruaut aussi en fait partie, tout cet enchevtrement de corps mutils lors des batailles sanglantes, cet attirail d’pes, de canons, et toujours la Loire en musique de fond, tantt calme, douce, sous la lumire d’t, tantt rugissante, folle, tourdissante de cruaut, inondant alentour, ne laissant aucun rpit aux hommes.

Nous sommes sous le charme, dans nos regards une fiert apparat, nous aussi nous faisons corps avec ce fleuve qui pour toujours restera grav dans nos cœurs.
Nous tions huit couter et par la magie de la Loire nous ne sommes plus qu’un, le rve dans le sang et le reste est sans importance.                                                           E.A

 

LA LOIRE

LA LOIRE

Atelier d’criture

Continuer le texte en incluant                          

 

Crpuscule / malaise / dignit / attirail

 

 

Prologue

NE VARIETUR

 

Il ne faudrait jamais regarder couler la Loire, c’est une chose fatale : aprs on ne sait plus faire que a, et le reste est sans importance.

Elle dpose son sable dans nos veines, et grippe volont, ambition ; orgueil, tous les moteurs d’une virile agitation.

Dans le pays, la plupart de ceux qui commandent sont des gars venus d’ailleurs ; mais dj leurs enfants sont en danger : s’ils ne les loignent pas rapidement des rives, il n’y aura plus grand-chose en tirer ; ils auront le rve dans le sang, et rien ne pourra les distraire du lent flux du grand fleuve.

               extrait de "L'Ange et le rservoir du liquide frein" de Alix de saint andr 

 

 

Lentement, les mots noncs par le conteur nous gagnent et nous emportent dans un rve veill. Nous sommes tous assis autour du feu qui crpite dans la belle chemine de ce chteau de Blois.

 Un petit groupe form par huit personnes qui pour la plupart

ne se sont jamais rencontres, sont l, au crpuscule, regarder les flammes jouer, illuminer les visages empreints de dignit.

Le conteur aprs la visite du chteau nous berce par ses mots, nous parle de la Loire, jamais personne ne m’en a parl avec autant d’amour, de fougue, de passion,les mots  viennent et reviennent tels le lent flux du grand fleuve, toute l'histoire de ce fleuve renat.

La lumire, les couleurs, les vnements, le pass de nos rois de France avec les zones d’ombre, le malaise parfois perceptible, notre histoire n’est pas toujours limpide, la cruaut aussi en fait partie, tout cet enchevtrement de corps mutils lors des batailles sanglantes, cet attirail d’pes, de canons, et toujours la Loire en musique de fond, tantt calme, douce, sous la lumire d’t, tantt rugissante, folle, tourdissante de cruaut, inondant alentour, ne laissant aucun rpit aux hommes.

Nous sommes sous le charme, dans nos regards une fiert apparat, nous aussi nous faisons corps avec ce fleuve qui pour toujours restera grav dans nos cœurs.
Nous tions huit couter et par la magie de la Loire nous ne sommes plus qu’un, le rve dans le sang et le reste est sans importance.                                                           E.A

 

LA LOIRE

"RIEN"

                Mon ct " Epicurien "

                                        Glou, glou, glou,

                                        Et puis plus rien...

"RIEN"

"RIEN"

                Mon ct " Epicurien "

                                        Glou, glou, glou,

                                        Et puis plus rien...

"RIEN"

SAINT- GUILHEM-LE-DESERT

Rien que ces mots incitent une invitation la dcouverte de ce site magnifique, paysage admirable fait de grandeur sauvage et de couleurs contrastes, village, qui fte ses 1200ans, aux maisons serres et imbriques les unes aux autres, aux toits recouverts de tuiles romaines patines par le temps.

C’est le silence du dsert, la puret du ciel, la vie proche de la nature, la communion avec Dieu.

De cette abbaye romane de Gellone du XIme  grandeur et quilibre se dgagent avec force.
L’tagement des pignons et des toitures recouvrant les absides semi circulaires,la succession des frises en dents d’engrenage, des arcatures aveugles et des fentres encadres par des colonnettes surmontes de chapiteaux sculpts sont un vritable enchantement pour l’œil et l’esprit.

Et doucement l’on rejoint la civilisation en passant dans cette nature sauvage par  le Pont du Diable,  plus vieux pont roman de France, sur le fleuve Hrault.

 

SAINT- GUILHEM-LE-DESERT