Paul gauguin1893
Quand te maries-tu
Ils parlent de la mort
Comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer
Comme tu regardes un puit
Les femmes sont lascives
Au soleil redout
Et s'il n'y a pas d'hiver
Cela n'est pas l't
La pluie est traversire
Elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs
Qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise
Le temps s'immobilise
Aux Marquises
Du soir montent des feux
Et des pointes de silence
Qui vont s'largissant
Et la lune s'avance
Et la mer se dchire
Infiniment brise
Par des rochers qui prirent
Des prnoms affols
Et puis plus loin des chiens
Des chants de repentance
Des quelques pas de deux
Et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise
Et l'aliz se brise
Aux Marquises
Le rire est dans le cœur
Le mot dans le regard
Le cœur est voyageur
L'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers
Qui crivent des chants d'amour
Que les sœurs d'alentour
Ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont
Les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent
Ce que les vieux en font
Veux tu que je dise
Gmir n'est pas de mise
Aux Marquises
Jaques Brel
J'avais tout simplement envie de mettre le texte de cette belle chanson que je viens d'couter.
Et dire que le dernier tableau peint par Gauguin est un paysage de Bretagne en hiver... gmir n'est pas de mise aux Marquises