« *Et vivre, c'est ne pas se résigner... |
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| "La mer toujours recommencée..." »
Quand j’écris les silences et que surgissent les images j’éprouve
un étonnement devant les mots qui viennent à ma rencontre.Sur la feuille blanche la plume dessine des
lointains où s’essouffle le vent,la vie toute entière se concentre et circule
dans ma main qui écrit.
Une image réveille mes envies d'ailleurs, et le rêve prend forme.
Dans cette chambre où je m’évade loin du réel, dans cet instant de paradis volé,
la porte fenêtre s’ouvre sur cet infini,
cette symbiose parfaite d’eau,de sable,
d’air,qui me donne l’illusion d’appartenir à ce décor,comme la mouette qui rit
dans le ciel, le voilier qui glisse au loin, et où le bruit des vagues n’est
qu’une forme de silence.
Le clapotis argent ou azur finit par se confondre avec le ciel. Quand le ciel est bas, quand la mer lâche ses vagues d’écume
blanche comme un vaste troupeau de moutons pressés,quand mon regard s’étire jusqu’à l’azur, tendu vers l’horizon lointain où
sombre le soleil en se couchant pour apparaître le lendemain, ailleurs, sur un horizon semblable, je sais que mes
rêves sont semblables à la réalité.
Ivresse d’images, les horloges tournent
dans le bon sens, pas de vague, la mer continuera sa chanson d’écume.
crédit photo Philippe Charpentier
Bon week-end !