Souvent dans les mots clés recherchés sur mon blog « Les
femmes qui courent après les loups » sont en bonne place, de plus hier en
commentaire on me parlait de Barbe Bleue.
Ce matin m’est venue l’envie de relire l’analyse faite par Clarissa Pinkola
Estès de ce conte.
De plus je me suis amusée à faire une re/ lecture de mon délire de
mots qui avait précédé la lecture de cet ouvrage. J'avais choisi ce
personnage qui m'a toujours intrigué et fait peur (maintenant je sais pourquoi),
ce magicien raté, cet apprenti sorcier pris au piège, qui voulut un jour
surpasser la lumière et fut pour cela déchu de la Grâce.
Et je suis bien contente de me situer dans la catégorie des" femmessauvages".
Celles et ceux qui ont lu le livre me comprendront.
Sans clé , pas de porte…
Cette clé, minuscule symbole, qui permet d'ouvrir la porte de sa propre
existence, qui pose la bonne question, celle qui fait germer la conscience, de
donner la capacité de supporter ce que l'on voit. Qu'y a-t-il derrière la porte? Qu'est-ce qui n'est pas selon les apparences ? Que sais-je au plus profond et que je n'aimerais pas savoir ? Qu'est-ce qui de moi a été tué ou est en train d'agoniser ?
Mon délire...
Au
loin déjà je vis la tour où Anne attendait le cœur battant que je vienne la
délivrer. Elle avait peur, elle venait d’ouvrir la septième porte… Et avait découvert l’innommable. Je sais mon frère, vous n’êtes pas l’homme barbare tel qu’on vous
découvre dans les livres d’histoire .Souvent à tort on vous a attribué tous ces meurtres, alors que moi,
votre sœur dans l’ombre j’ouvrais ces portes par jalousie. Vous les choisissiez toujours trop belles, plus belles que moi. Vous les faisiez rire, vous les enivriez avec vos mots, et moi je
n’étais que l’ombre de moi-même. Pas un regard, pas un mot, pas une attention. Vous souvenez-vous de la dernière, elle aussi a ouvert la porte, mais
ce que vous ne saviez pas, c’est que c’est moi qui l’ai incitée à l’ouvrir et
découvrir ce qui sera sa perte. Combien de fois ai-je joué à ce jeu cruel ? Chaque fois…sept fois… Vous ne compreniez pas. Mais pourquoi m’avez-vous confié la clé ? Pourquoi vous ai-je vu si souvent dans vos ébats amoureux ! Moi qui suis si seule à cause de vous. Personne ne m’approche tant vous
êtes craint. Au fur et à mesure, cette légende est devenue sur la place publique une
histoire folle et meurtrière. Alors aujourd’hui, je suis venue délivrer Anne, le remords me gagne, et
celle-là je veux la garder pour "Moi" Voilà mon cher frère, Vous, Barbe Bleue, la terreur de ces lieux aux
yeux de tous. Vous n’êtes qu’un sot manipulé à outrance par votre sœur.
Ne cherchez aucun message subliminal, c’est juste un délire de mots…,
thème imposé un soir d’atelier
d’écriture,choix d’un personnage, être sa sœur ou son frère et
commettre les méfaits à sa place…
Bonne journée, surtout ne vous trompez pas de clé...
Commentaires
La septième porte...
Souvent dans les mots clés recherchés sur mon blog « Les
femmes qui courent après les loups » sont en bonne place, de plus hier en
commentaire on me parlait de Barbe Bleue.
Ce matin m’est venue l’envie de relire l’analyse faite par Clarissa Pinkola
Estès de ce conte.
De plus je me suis amusée à faire une re/ lecture de mon délire de
mots qui avait précédé la lecture de cet ouvrage. J'avais choisi ce
personnage qui m'a toujours intrigué et fait peur (maintenant je sais pourquoi),
ce magicien raté, cet apprenti sorcier pris au piège, qui voulut un jour
surpasser la lumière et fut pour cela déchu de la Grâce.
Et je suis bien contente de me situer dans la catégorie des" femmessauvages".
Celles et ceux qui ont lu le livre me comprendront.
Sans clé , pas de porte…
Cette clé, minuscule symbole, qui permet d'ouvrir la porte de sa propre
existence, qui pose la bonne question, celle qui fait germer la conscience, de
donner la capacité de supporter ce que l'on voit. Qu'y a-t-il derrière la porte? Qu'est-ce qui n'est pas selon les apparences ? Que sais-je au plus profond et que je n'aimerais pas savoir ? Qu'est-ce qui de moi a été tué ou est en train d'agoniser ?
Mon délire...
Au
loin déjà je vis la tour où Anne attendait le cœur battant que je vienne la
délivrer. Elle avait peur, elle venait d’ouvrir la septième porte… Et avait découvert l’innommable. Je sais mon frère, vous n’êtes pas l’homme barbare tel qu’on vous
découvre dans les livres d’histoire .Souvent à tort on vous a attribué tous ces meurtres, alors que moi,
votre sœur dans l’ombre j’ouvrais ces portes par jalousie. Vous les choisissiez toujours trop belles, plus belles que moi. Vous les faisiez rire, vous les enivriez avec vos mots, et moi je
n’étais que l’ombre de moi-même. Pas un regard, pas un mot, pas une attention. Vous souvenez-vous de la dernière, elle aussi a ouvert la porte, mais
ce que vous ne saviez pas, c’est que c’est moi qui l’ai incitée à l’ouvrir et
découvrir ce qui sera sa perte. Combien de fois ai-je joué à ce jeu cruel ? Chaque fois…sept fois… Vous ne compreniez pas. Mais pourquoi m’avez-vous confié la clé ? Pourquoi vous ai-je vu si souvent dans vos ébats amoureux ! Moi qui suis si seule à cause de vous. Personne ne m’approche tant vous
êtes craint. Au fur et à mesure, cette légende est devenue sur la place publique une
histoire folle et meurtrière. Alors aujourd’hui, je suis venue délivrer Anne, le remords me gagne, et
celle-là je veux la garder pour "Moi" Voilà mon cher frère, Vous, Barbe Bleue, la terreur de ces lieux aux
yeux de tous. Vous n’êtes qu’un sot manipulé à outrance par votre sœur.
Ne cherchez aucun message subliminal, c’est juste un délire de mots…,
thème imposé un soir d’atelier
d’écriture,choix d’un personnage, être sa sœur ou son frère et
commettre les méfaits à sa place…
Bonne journée, surtout ne vous trompez pas de clé...