Le printemps tarde, il fait gris et frais pour la saison, dans le Sud en
me référant à la météo
à venir il va faire beau, doux,et peut-être un peu de pluie.
Choisir les vêtements à mettre dans la valise pour l’escapade méditerranéenne
devient un vrai casse-tête.
La solution…
Ranger mon placard par exemple.
Mais un placard est une source de labeur infini, une garde robe est un
véritable
album souvenirs à elle toute seule, mais aussi une infirmerie si l’on
considère le rangement
comme une psychanalyse.
Il y a les vêtements, ceux pour la nouvelle saison encore jamais portés, choisis
souvent
un jour où on avait envie de remettre le miroir dans sa poche.
Il y a les habits que l’on conserve parce qu’ils rappellent un moment
important,
un premier baiser peut par exemple sauver la vie d’un tailleur démodé,
un parfum sur une robe rappeler un panier de pétales de rose,
un champ de coquelicots qui danse dans le vent,
le petit pull rayé marine et blanc qui se moque des époques et évoque les jours joyeux
du bord de mer.
Le ciré est là, il me tend les bras et refait son cinéma,
prêt pour
regarder la mer, ce miroir qui ne sait pas mentir.
crédit photos Chris Ewerard