Le
dictionnaire est formel : il existe sur Terre une « disposition
favorable de l’affectivité et de la volonté l’égard de ce qui est senti ou
reconnu comme bon, diversifiée selon l’objet qui l’inspire »
Et cette
disposition est…l’amour.
Un
élan sentimental , donc, envers un autre que soi, généralement un homme ou
une femme, mais qui peut très bien être…Dieu, nos enfants, un animal ou –
pourquoi pas ? – l’humanité, la patrie, les mots…
L’amour
ne connaît pas de frontières, pas de limites. La seule chose qui le
restreigne est l’usage qu’on en fait.
C’est tout simple : celui (ou
celle) qui ne veut pas aimer n’aimera pas.
Pauvre de lui !
Entre
guerres, attentats, révoltes, grèves et crises en tous genres, l’époque ne
se prête guère, semble-t-il, à l’amour.
A l’élan vers l’autre. Au don de
soi gratuit et noble.
Et
puis à y regarder de plus près, c’est tout le contraire qui se passe :
plus les temps sont durs et plus il est urgent d’aimer. Ce serait comme
de se consoler d’un gros chagrin avec un ours en peluche. L’amour sous
toutes ses formes fait recette.
Un seul exemple ? Il suffit de se pencher sur la liste des meilleures ventes de livres en France.
Aimer est
donc dans l’air de temps. Aimer pour la vie, pour un jour. Aimer au
prix d’un long travail de séduction, ou au détour d’un speed dating ,
les rendez-vous rapides qui font aujourd’hui fureur. Il y en a pour tous
les goûts. La société actuelle offre une palette extrêmement variée
d’expressions du sentiment amoureux.
Une gamme trop large ? Trop permissive ? Certains le pensent. Les autres se réjouissent de trouver une place pour leur personnalité : les timides, les platoniques, les presssés, les romantiques, les musiciens, chacun y a droit.
Et
puis, pour ceux qui désespéreraient de ne jamais y arriver, qui se
trouveraient handicapés des mots et des mains, incapables d’aligner trois
phrases pour déclarer leur flamme,
un conseil prenez exemple chez les
plantes.
Les
ruses et les pièges de l’amour des (belles) plantes. Incroyable non ?
Si
elles savent aimer, l’espoir est permis pour chacun d’entre nous.
Pas
vrai ?
Dans quelques jours ce blog fêtera ses neuf ans,j'y reviendrai.
Ce billet date de 2004 mais il reste toujours d'actualité.
crédit photos Liliroze