Les doigts courent sur le clavier, tapent des lettres à la recherche d’un
cadeau, un livre.
Mais choisir un livre n’est pas chose facile, on ne transmet que ce que l’on
aime.
Mais à quoi ça sert de lire ?
À
rien ou presque, ce qui ne sert à rien sert à tellement de choses.
Ce
qu'on apprend dans les livres, c'est la grammaire du silence, la leçon de
lumière.
Lire c'est faire l'épreuve de soi dans la parole d'un autre.Un vrai livre, c'est toujours quelqu'un
qui entre dans notre solitude.
Un livre, un vrai livre, ce n'est pas quelqu'un qui nous parle, c'est quelqu'un
qui nous entend,
qui sait nous entendre.
Peu de livres changent une
vie, quand ils la changent c'est pour toujours.
Le livre je l’ai trouvé, finalement le choix de l’auteur n’a pas été difficile,
ni le sujet.
Maintenant j’imagine son parcours pour arriver à son destinataire, je
me mets à rêver,
plus encore je suis sa trace dans les nuages, les beaux nuages…
Ce qu’il y a de plus beau après les nuages n’est-ce pas un livre ?
Un
de ceux qui nous a ouvert des portes, on y est entré, et on sait qu’on ne
reviendra plus en arrière…
Les mots en gras et italiques sont ceux de Christian Bobin puisés dans mes nombreuses lectures
de cet auteur.
(L'epuisement/Geai/Autoportrait d'un radiateur/La part manquante/La lumière du monde/
La plus que vive)
crédit photo: Improbable librairie