Dimanche,
Le ciel est bas d’une couleur grise les nuages en harmonie, dehors souffle une petite bise, l’automne cède la place à l’hiver et pour la circonstance les Vosges ont revêtu leur blanc manteau, couronnant ainsi les sommets avec un peu d’avance .Les feuilles mortes tapissent le jardin,
Première flambée, l’odeur du bois, le bruit des bûches qui crépitent, les flammes illuminent le regard, quelques bougies pour l’ambiance, un thé chaud, de la musique.
Rêverie de Debussy pour commencer puis me transporter à mille lieues d’ici dans l’univers de l’opéra à Salzbourg.
Installée confortablement dans le canapé les premières mesures s’égrènent
Je suis sous le charme et me laisse envoûter par la tendresse musicale et la sensibilité extrême de Eugène Onéguine de Tchaïkovski , adaptant en musique un roman intimiste de Pouchkine.
Petit bijou de finesse, d’amour et de haine, de bonheur et de désespoir, musique qui épouse parfaitement les voix, le texte et les sentiments, un destin qui bascule, sous la direction de Barenboïm et l’orchestre philharmonique de Vienne.
Je n’ai pas vu le temps passer, dehors il fait nuit noire.
Je viens de vivre un moment de beauté où le temps n’est pas le même, une parenthèse musicale propice aux rêves.
photo des Vosges, Grand Ballon , ce lundi matin...