“Personne ne m’a jamais dit que j’étais jolie quand j’étais petite.
Il faut toujours dire aux petites-filles qu’elles sont jolies,
même si ce n’est pas vrai…“
C’était dans la nuit du 4 au 5 août 1962, dans la chaleur de l’été,
toi la blonde tragique qui fut la plus désirée et la moins bien aimée,
toi si souvent abandonnée, tes rêves de petite fille brisés,
toi si belle et si fragile, tu es partie en avance, seule,
toi qui disais en parlant de tes retards légendaires :
“Quelque part, ça me rend heureuse d’être en retard.
On m’attend.
On est impatient de me voir ça me rappelle toutes ces années où on se fichait
que je sois là ou non “
Adieu petite orpheline et tes rêves de gloire, bref destin de déesse.
Point final nimbé de mystère en forme de point d’interrogation ?
Le mythe” Marilyn ” venait de naître !
crédit photo: Christie’s Bert Stern/AP
(billet du 4/08/2010)