On ne fait jamais le deuil des êtres qu'on a aimés.
Je ne trouve pas de ressource bien féconde à ce mot que les médias nous balancent au coin de chaque cellule de support psy : faire son deuil.
Il y a tant de résignation et d’abandon dans cette idée de meurtre où doit disparaître l’être cher.
Non, la discontinuité du monde physique n’a pas besoin de ruiner l’image et la pérennité des amours transmis dans la vie qui nous traverse.
Au contraire,la mémoire contient un savoir autrement plus riche et enivrant que la stérilisation glabre des tombeaux.
Je nous revois ce 12 juillet partageant ce que nous ne savions pas encore, les dernières heures de ta vie. Tu es présente en mon coeur.