Semaine avant Pâques et toujours cette envie qui revient chaque année, faire le grand ménage de printemps.
J’ai commencé par le jardin profitant du beau temps, le voilà qui est prêt à recevoir et cacher les oeufs et lapins en chocolat pour Emma et Noé.
Puis j’ai continué par ma tête, là aussi le ménage s’est imposé, j’ai changé de lunettes, de lecture, (oui j’ai deux paires,) à croire que je n’aime pas ce qui est progressif, mais radical.
J’ai fait le tri, hiérarchisé mes envies, balayé les émotions toxiques et rangé dans la boîte à souvenirs tout ce qui m’est essentiel, cette mémoire des instants passés à l’image de ces cartes postales tracées par des mains qui ont caressé mon visage, des billets d’avion, de train, des lettres qui n’ont que le nom de virtuelles reçues dans ma boîte à messages.
Plus envie de ménage réel, ne me reste que le désir de mettre un vieux vinyle sur la platine et de savourer la musique de ces souvenirs fragiles .