Le désert ne se raconte pas,
il se vit.
Il est le mystère du vent.
Il est l’enseignement de l’essentiel,
des gestes de l’eau, du puits, de la corde.
C’est le mystère d’une touffe d’herbe surgie de nulle part,
fragile et vivace à la fois.
Il nous apprend à écrire nos blessures dans le sable
et à graver nos joies dans la pierre.
Entre deux rafales de silence
une part de soi se mêle au vent.
crédit photo Bernard Faucon