Abécédaire utopique...
A Apprendre ce que je suis, découvrir et dire tout ce que je ne sais pas encore
B Bonheur de donner, bercer le recevoir, bonheur timide, bonheur fatigué du
trop à parcourir
C Chanter, laisser chanter l’imprévisible, s’interroger, multiples réponses
jamais inassouvies
D Dire, qu’il est doux d’être près de toi et vital de te le dire
E Eloignance, errement, trouver le chemin pour nous rejoindre, différent l’un
de l’autre
F Faim et soif de toi, douce folie
G Gris, j’ose croire par des jours gris en des soleils réprimés, au vide des nuages
à la recherche de leur envol
H Hasard des écrits qui s’envolent, page oubliée, recueillie de l’autre côté
de l’océan
I Imagination buissonnière, à la recherche d’une attente inexplorée,
inventer l’irréel
J Je suis ton langage, la peau est un langage, les mots sont une peau,
je frotte mon langage contre l’autre
K Kiosque à musique pour un lancinant boléro
L Lancer les bras pour ouvrir le ciel, chasser d’un rire les nuages, pour
laisser naître tous les possibles
M Mer, vacances lointaines, galets oubliés, un son inconnu bat en ma poitrine,
rappel élan
N Nostalgie c’est tout ce que je n’ai t’ai jamais dit, tout ce que je n’ai jamais
entendu de toi
O Ombre et lumière, l’eau et le feu, un univers lumineux de possibles
P Parole mon seul bien, des mots à moi-même, s’ils me trahissent parfois, la
passion n’a pas de place au moutonnement du quotidien
Q Quand je dis des riens, l’impalpable du quotidien, l’éphémère
R Rêves, chaque nuit, chaque jour noués au même rêve, se lever dans
l’attente d’un jour à inventer, d’un rêve éveillé, d’une nuit à venir
S Signes, il y en a partout pour chacun de nous
T Toi, qui es-tu ?
U Un monde éclaté tourbillonne, un dernier appel, la vie s’éparpille
V Voyage au-delà de tous mes voyages,le vent se lève, au plus loin de tous les rivages
c’est toi que je rencontre
W Week-end, projets et fugues, je tisse et froisse des rêves sans prudence dans ce
labyrinthe connu de mes pensées
X Xeres, étancher ma soif de mondes inconnus
Y Yeux, les tiens chantent en moi, en vagues douces
Z Zénitude des jours sans angoisse
Titre emprunté à Paul Valéry...
La poésie de Valéry est une invitation à profiter de l'existence, nous essayons de le faire, multipliant les tentatives en oubliant que la vie est l'unique chance qui nous est donnée.
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