Oui, elle devrait se mettre à ce livre.
Plus tard , peut-être, maintenant elle n’avait pas la force d’affronter les angoisses, les nuits blanches quand la douleur surgit si vive, si forte qu’il faut aussitôt saisir les mots qui l’habillent.
Elle sait qu’elle est d’abord prisonnière d’elle-même, de sa cervelle en ébullition où virevoltent des histoires de vies manquées, nos vies, des lettres et des poèmes écrits et pas envoyés, des mots qui n’ont pas été dits. Des histoires de décalage.
Toujours trop tôt ou trop tard.
Est-il bon de préciser que c’est une fiction,les mots sont de Françoise Buffat dans "La mal-aimée",
même si j’ai mal dormi cette nuit et que j'ai été toute la journée en état d'apathie !