Paul Ambille "Régate" 1989
Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l'arrière avec un minimum de toile.
La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage.
Elle permet aussi de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l'horizon des calmes retrouvés.
Rivages inconnus qu'ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime.
Vous connaissez sans doute un voilier nommé « Désir ».
Henry Laborit (in "Eloge de la fuite" - Ed. Folio / Essais)
Jour de tempête, les arbres du jardin jouent dangereusement sous les rafales de vent,
une peur ancienne resurgit, souvenir de la tempête de 1999 qui avait déraciné sous la violence du souffle deux arbres, tombés tout près de la maison.
Aujourd'hui même la piscine est prête à déborder...
16h50 le vent se calme peu à peu, plus de panique...