Petit Lu vers Nantes, Petit Brun à Grenoble à jamais disparus avec leurs parfums lourds d’odeurs les jours d’orage. Petits gâteaux aux amandes dans les arrières fonds des salons de thé chinois aux yeux brisés…Et de gingembre de Noël, que côtoient d’étranges pâtes vertes et blanches qui collent et poissent mes écrans mais il faut bien que la Chine s’éveille.
Paris-Brest, ça fait TGV, les puits d’amour se partagent l’intimité des boudoirs raffinés,la madeleine de Proust à Cabourg plonge dans l’oubli et les oubliettes, baiser poudré c’est plus Orient Express là où partent les religieuses et nonnettes à Rome.
Tiramisu dans le Japon profond où profitent (rolles), parmi les palmiers et les cornes de gazelles, les mille-feuilles toujours baba qui se crêpent le chignon au rhum pour un siège au conseil d’administration. Crumbles, délicieux aux pommes de trois couleurs et à la vanille cannelle.
Strudels et gâteaux des salons de thé de Wien et au fromage blanc étouffe-chrétien dans les quartiers juifs.
Premier prix pour un gâteau bénévole libre, aérien, de qualité, humanitaire, sans contrainte et qui fasse plaisir aux autres, gratuit évidemment pour les restos du coeur.
Un gâteau solidaire qu’on mangerait entre soi et les autres sans le départager,
un gâteau miraculeux qui se multiplierait à l’infini.
Ce billet ne date pas d'aujourd'hui, je l'ai rapatrié ici car il y trouve sa place en cette période de Noël...