Hier, tous les médias parlaient en se délectant des coquilles, à savoir les fameuses fautes d’orthographe de nos élus, président inclus.
Et bien ils ne sont pas les seuls pour preuve...
J’ai un problème :
Je me reconnais dans l’attribut du sujet pour le verbe Etre, ce verbe joyeux qui s’ennuie sur les chemins trop balisés.
Mais alors je suis complètement nulle pour le complément d’objet direct d’Avoir, ce verbe farceur qui me fait perdre la boussole avec les facéties de sa conjugaison.
Je m’explique il m’est facile d’Etre ce que je suis, sujet le plus souvent, pouvant devenir objet si le désir et l’envie me prennent de jouer ce rôle, le verbe s’est fait chair ne l’oublions pas.
Mais totalement impossible pour moi d’être complément du verbe Avoir, même placé avant le verbe, là je suis perdue, j’hésite entre le masculin et le féminin, dualité, je me mélange les e, j’en mets un quand il en faut deux, et j’en mets deux quand il n’en faut qu’un…
Je me ferai toujours Avoir par ce verbe qui m’a fait rougir de honte quand un petit ami de sixième m’a gentiment corrigée quand fièrement j’ai dit " si j’aurais "
Croyez-moi cette faute plus jamais je ne l’ai faite, maintenant je préfère de loin les
" si j’avais " avec un petit je-ne-sais-quoi de présent.
Si au détour d'une phrase il manque un « e » ou bien vous en trouvez un de trop, souriez,
cela prouve que j'existe !
crédit photo: Robert Doisneau