Inlassable élan de l’encre fouillant l’or fugace des mots,
longues heures tressées de rêves,
de jours, de nuits, d’été,de moissons,
de soleils, de lunes, de cris, de souvenirs,
de désirs étonnés, d' émotions éclatées.
Tremblement de dire, dérision des apparences.
La poésie n'est pas toujours voyageuse.
Elle est ancrée là,
gardienne de ma folie, de mes révoltes.
Elle est élan, vertige, respiration,
musique agrippée à tous les vents,
soleil au frémissement, nuages mêlés à un peu de pluie.