Chaises longues au soleil, oublier les jours, les heures, les rendez-vous.
Quitter la course folle, appuyer sur pause le cœur léger, l’esprit vide,
l’œil aux aguets.
Grand plongeon, effluves de soleil, parfums d’absence,
chemin de traverse, aventure, évasion.
Faire provision de soleil,
de temps.
Celui de le prendre, de le perdre, de l’oublier, de le retrouver.
Ce temps perdu quel luxe.
Place à la douceur de vivre, de la légèreté, de la gaieté,
de l’improvisation, sortir du cadre, reprendre sa liberté.
Savourer.
L’été à corps et à cri…
Saison sulfureuse ou temps de l’innocence ?
L’été dénude les corps, nous renvoie au paradis terrestre, au péché originel.
Les maillots (qui ne mettent en valeur que ce qu’ils cachent) remplacent
les pagnes en feuilles de figuier d’Adam et d’Eve et nous rappellent l’infâme condition humaine.
Inutile de se jouer une histoire…
De faire de l’été le credo du " Je est un autre…"
L’été pour devenir soi-même… Quelqu’un d’autre !