" J’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore…"
*Albert Camus
Nicolas de Staël, "Ménerbes" 1954
J’ai ouvert le livre de mon histoire, j’ai feuilleté toutes les pages, tout relu, je n’ai rien supprimé, certains chapitres sonnaient faux et les mots ne trouvaient plus la place que je leur avais accordée par un enthousiasme trop impulsif .
En prenant le temps de la lecture des éléments de ma vie j’y ai découvert des choses magnifiques, des mots sensibles qui nourrissent ma soif d’absolu, des mots simples de tous les jours aux couleurs lumineuses, aux accents de générosité.
C’est avec ces pages que je vais continuer mon histoire, ne reniant rien, le temps s’est chargé de me donner le loisir de faire le tri.
Pourquoi vouloir plus que la stupéfiante lumière des jours sans histoire...
*citation : Albert Camus in, L’Etranger