Bouleverse la lecture de ce chef d’œuvre crit par
Jacques Chauvir, mdecin gnraliste, ami de littrature de Jean Reverzy, de Claude Roy et d’Albert Camus (qui fit publier son premier livre « Partage de la soif »)
et dcouvert au hasard de mes curiosits.
4me page de couverture:
Il y avait toujours beaucoup de femmes autour de moi la maison : maman, grand-mre, Marguerite, une cousine ge de mes grands-parents, surnomme « la Coucou ».
Toutes, sauf grand-mre, m’taient favorables.
Et maintenant en plus, il y avait Elisa que je ne quittais gure.
Elle eut, un soir, comme je montais me coucher, la faiblesse de m’embrasser. Je ne fus qu’ peine tonn.
Dans les jours qui suivirent il m’arriva d’aller quter auprs d’elle mon baiser du soir. Au fil des jours cela me devint ncessaire. J’tais, me semblait’il, mieux qu’un compagnon.
Limpide histoire d’un jeune garon qui s’prend de sa jeune nounou et qui la retrouvera dans l’hospice où elle agonise.
Extraits :
« Personne n’a eu soif de moi comme toi »
« Durant le jour, je m’endors parfois dans un fauteuil. Dans mes veils, assez souvent mon esprit navigue entre mmoire et imaginaire. Ils se rencontrent et se confondent parfois.
Ce sont mes meilleurs moments. »
Il est vident que le titre m'a interpele pour de multiples raisons, comme quoi ,tous nos actes sont toujours lis des souvenirs, des mots, des rencontres...
l'auteur de ce beau texte est dcd en avril dernier, voir ici le bel hommage
http://www.nouvelobs.com/articles/p2110/a266695.html