"Moutons de Lalanne" Fondation Gianadda Martigny (Suisse)
Un peu de calme
loin des routes encombres
pour profiter pleinement
de cette belle journe d't
Bon dimanche...
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"Moutons de Lalanne" Fondation Gianadda Martigny (Suisse)
Un peu de calme
loin des routes encombres
pour profiter pleinement
de cette belle journe d't
Bon dimanche...
Rédigé à 10:00 | Lien permanent | Commentaires (14)
Il faisait chaud et lourd dans ce muse noir de monde.
Miguel commenait fatiguer et se demandait ce qu’il tait venu chercher l, un soir de nuit des lumires
L’ambiance cependant tait ferique, de ci de l des bougies flottaient dans des vasques et confraient au lieu une ambiance irrelle.
Mais Miguel tait ailleurs, visitait un autre muse non pas imaginaire mais l où il avait envie d’tre en ce moment prcis.
Il se mit rver, lui l’homme passionn, amateur d’art, de jolies femmes.
Au dtour d’une alle il sentit une prsence, un parfum.
Il s’approcha doucement et la reconnut.
Elle tait donc venue, c’tait bien elle.
Elle regardait avec admiration un « Nicolas de Stal », devisait avec ses amis et ne le vit pas tout de suite.
Son regard croisa le sien, et son tour elle comprit que c’tait lui.
Dans ce regard il vit toute la tendresse que cette femme offrait et comprit
" Bien sûr que plus il donnait plus il recevait "
Mais qu’avait-il lui offrir, un homme soucieux, trs occup par son travail.
Il tait drout par elle, ne savait comment s’y prendre, avait peur de ne plus savoir surprendre.
Alors la phrase que son pre lui rptait sans cesse lui revint:
"La chance est un fruit , elle ne supporte aucun excs"
Atelier d'criture
Les contraintes taient nombreuses, mots imposs;
Il s’approcha doucement et,
bien sûr plus il donnait, plus il recevait
terminer le texte avec:
la chance est un fruit , elle ne supporte aucun excs
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J’ai lu un article fort amusant et intressant sur
"le sexe et la politique."
Je vous en livre quelques bribes !
On prte beaucoup aux hommes de pouvoir.
Mais il est vrai, on ne prte qu’aux riches.
Qu’elle soit vraie ou fausse l’histoire de l’pouse
de ce ministre giflant sa matresse met au jour
deux pratiques trs courantes en politique.
La premire qui est de se taper tout ce qui bouge.
La deuxime qui est d’utiliser les carts de ses confrres des fins politiques.
Qu’ils portent gauche où droite les politiques sont tous des obsds.
Sexe et pouvoir, sexe et politique vont de pair.
Pour les politiques les choses sont simples :
ils veulent tre aims, partout et tout le temps, par leurs lecteurs,
comme par leurs partenaires potentiels.
Sans doute ce que l’on appelle le « corps » lectoral.
Pourquoi cette frnsie ?
Le pouvoir a excite !
C’est dj vrai chez les singes où le mle dominant se tape toutes les femelles.
C’est que la sduction ne passe pas par le physique, sinon il n’y en aurait que pour Villepin.
Plus que l’image, ce qui compte, c’est la parole, a rend les autres dsirants.
Celui qui a le pouvoir incarne la tnacit, la volont, le courage, des vertus cardinales du dsir.
Un homme de dsir, on l’envie pour son dsir, pas parce qu’il se tape tout le monde.
Le chauffeur de Chirac dans la biographie qu’il lui a consacre le surnomme
" 10 minutes, douche comprise "
Lire l’article paru dans le magazine "Elle" de cette semaine
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Curieux ces mois de l’t entre l’avant vacances et l’aprs…où tout marche au ralenti.
Les uns sont partis, les autres reviennent et dans cet entre-deux le temps s’coule bizarrement.
Ne pas tre en vacances quand les autres y sont ne donne pas l’envie de travailler comme d’habitude.
Les responsabilits semblent la fois plus importantes et plus lgres nanmoins.
Notre esprit se prpare la joie de partir, mais le quotidien nous accapare.
Alors flotte dans l’air une envie irrsistible de ne rien faire.
C'est ce qui m'arrive, je n'arrive plus me disipliner, vous rpondre, venir vous voir rgulirement, mais je pense vous...
Oui ,vous allez me rpondre c'est facile dire,
"je pense vous" mais en le disant je suis sincre !
Rédigé à 15:00 | Lien permanent | Commentaires (18)
Passer les frontires, activit frquente lors des vacances.
On quitte son pays pour en dcouvrir un autre.
On quitte sa langue pour tre berc par une autre mlodie.
Qui d’entre nous ne s’est pas essay quelques bribes d’une autre langue durant un sjour estival ?
On rit de sa maladresse, de son accent, mais derrire ce ct ludique qui cache notre gne de ne pas matriser la langue d’autrui se trouve un enjeu capital.
Comment je me prpare la rencontre avec l’autre ?
Est-ce qu’avec arrogance je dbarque chez lui en attendant qu’il comprenne ma langue ?
Ne vais-je pas aborder n’importe qui l’tranger dans ma propre langue et m’offusquer de son incomprhension ?
Attitude bien chauvine qui tend affirmer la supriorit de ma langue et de ma culture. Et si ce n’tait au fond qu’une misre humaine qui n’ose pas balbutier une nouvelle grammaire et s’avouer faible face la richesse de l’autre.
Se sentir tranger et devoir faire des efforts pour communiquer avec l’autre dans son propre pays me semble une exprience essentielle pour saisir que l’tranger n’est pas toujours l’autre.
L’tranger c’est peut-tre moi.
Tous ceux qui ont vcu l’tranger et appris parler et vivre d’une nouvelle manire, reviennent avec d’autres yeux sur l’tranger.
Ces hommes et ces femmes qui vivent chez nous, sans tre encore totalement chez eux dans notre culture ou dans notre langue ,ne nous paraissent plus aussi tranges qu’auparavant, parce que nous nous souvenons qu’il faut du temps, de la patience et un accueil pour pouvoir habiter l’tranget de l’autre.
Ce chemin ne se fait pas sans amour.
Qu’il est difficile d’apprendre la langue d’un ennemi, alors qu’il est mille fois plus doux d’apprendre la langue d’un aim !
L’t qui nous offre plus de temps que le reste de notre quotidien devrait nous aider voir ce qui chappe souvent notre regard.
Que seul l’amour nous permet d’approcher et d’apprivoiser ce qui fait de l’autre un autre.
Alors parlons la langue du cœur, celle qui dpasse toutes les frontires.
L’t un espace pour oser la langue de l’autre ?
Sans aucun doute.
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"Les djantes de Matena" Figmag d'aujourd'hui
Rédigé à 15:00 | Lien permanent | Commentaires (16)
Egon Schiele "Donna seduta"
mots jets simplement
Ce qui sduit le plus ,c’est l’intelligence
qui permet la surprise,
de s’exposer l’autre
et d’exposer l’autre,
au contraire de la btise qui est tout ce qui est prvisible.
La sduction c’est ne pas tre fix,
un tat d’esprit, tre :
ouvert, mobile, pas dfendu ,
dans le sens de pas rigide,
ouvert sur l’enfance…
Savoir rver, savoir faire rver, que le rve soit mobile
Etre prt vivre des moments et en faire vivre.
Notre socit veut aller vite,
on est plus dans le jouir que dans le dsir.
Le dsir c’est :
Le rve, la fluidit, le dvoilement, la surprise, l’change
Le jouir c’est :
La fascination, les critres, la fixit, sidrer l’autre, utiliser l’autre
« On n’a plus le courage d’endurer la dure »
disait "Janklvitch"
Rédigé à 12:00 | Lien permanent | Commentaires (20)
Maroc prs de Zagora
Les vacances…
Petite parenthse estivale ?
Petit goût de royaume ?
Comment quilibrer notre espace de vie quotidien entre travail professionnel, intendance journalire, temps de ressourcement personnel et en famille, et tout le reste ?
On pourra toujours tre parfaitement organis et planifier nos vies la force du poignet, mais attention au moindre grain de sable (en gnral invitable) qui viendrait contrarier cet effort quotidien !
Peut-tre que la premire chose faire sera de s’affranchir d’une vision idyllique de cet quilibre qui finalement demeurera toujours tnu, l’essentiel tant qu’il ne soit pas inconfortable.
Si le point d’quilibre s’avrait simplement tre le fait de ne jamais se laisser envahir par un domaine de vie, tout en n’en faisant jamais des univers strictement spars car l’un unifie, l’autre selon les dosages qui n’ont rien de dogmatiques mais varient autant qu’il y a d’individus…
Finalement si la recette tait un accueil simple de ce qui est donn.
Alors la simplification de notre vie, pour laquelle la priode estivale est un moment privilgi, donnerait celle-ci un avant goût d’ternit et nos lieux de vie la lumire !
Rédigé à 11:00 | Lien permanent | Commentaires (18)
Proposition d'criture...
Choissisez un mot; il devient le mot final de chaque vers du pome crire. Cette rptition systmatique en fin de vers s'appelle "l'piphore"
Textes crits lors d'un atelier d'criture la maison d'arrt de ma ville
LE SILENCE
Ecouter le silence
Il ne parle pas le silence
Il s'exprime entre les mots le silence
Chaque jour suffit la peine du silence
Parce qu'on baise le silence
On le viole le silence
Personne ne le plaint le silence
Parce que le silence est seul.
Benjamin
LE CAFARD
J'ai vu un cafard
Ca va vite un cafard
C'est dans la nuit que bouge et que vit un cafard
C'est dans nos murs que se nourrit le cafard
A force de vivre sur la trace des cafards
On se dplace comme des cafards
On se transforme comme les cafards
On nous traite comme des cafards
On est des cafards
Manuel
Entre le silence (bruyant) des murs de quoi
attraper le cafard...
Rédigé à 15:30 | Lien permanent | Commentaires (14)
Ce week-end fut charg.
La maison n'a pas dsempli et retrouve son calme.
Les enfants, les amis, les cousins, tout ce petit monde s'en donnant coeur joie dans la piscine.
Les rires, les anecdotes, les souvenirs.
Ces moments dlicieux tous attabls sous la tonnelle dans le jardin, djeunant, dnant, le petit ros bien frais dliant les langues.
J'aime ces moments fort de partage, ces heures chaudes de l't où la bonne humeur est de mise tout naturellement.
Rédigé à 12:00 | Lien permanent | Commentaires (21)
Grignan Chteau marquise de Svign
Au festival de la correspondance de Grignan qui cette anne avait pour thme "l'amour"
des extraits de ce petit bijou qui m’a donn de beaux moments de lecture, ont t lus:
« Laissez-moi » de Marcelle Sauvageot.
L’histoire d’une jeune femme qui se bat contre la maladie et qui ouvre une lettre que vient de lui remettre son amant.
Lettre de rupture, ou plutt de cong. Il ne lui reste plus longtemps vivre, mais elle veut tout prix viter le compromis, elle aspire un amour de haute exigence qui soit fait de partage et de lucidit.
Rcit court, (par le nombre de pages) non, les mots cachent tant de silences de mots tus.
Plus de choses dans ce qu’elle laisse deviner que dans ce qui est crit. …
Longtemps aprs on y repense...
La force de cette femme dlaisse est de ne pas aller au dsespoir, et derrire sa fragilit apparente, se cache une vitalit tonnante.
Ce texte intime crit dans l’urgence est une analyse de l’amour et de la souffrance qui rsonne avec infiniment de justesse …
Extraits :
Je me marie…notre amiti demeure…
Quand une souffrance est inconnue, on a plus de force pour lui rsister, car on ignore sa puissance, on ne voit que la lutte et on espre qu’une vie plus pleine reprendra plus tard.
Mais quand on sait on voudrait lever les mains pour crier grce et dire avec une stupeur fatigue : « Encore ! »
On voit d’avance toutes les phases douloureuses par où il faudra passer et on sait qu’aprs il y a le vide.
Savez-vous ce qu’est l’amiti ?
Croyez-vous que ce soit un sentiment plus tide qui se contente des restes…
L’amiti, je crois que c’est de l’amour plus fort et plus exclusif…mais moins « tapageur »
L’amiti connat la jalousie, l’attente, le dsir…
J’espre vous avoir donn l’envie de lire ce livre qui a t salu l’poque par Valry, Claudel .
Clara Malraux disait:
"Premier livre crit par une femme qui ne soit de soumission…"
Livre de tristesse noble ; livre de dignit ; admirable !
La nouvelle dition date de fvrier 2004 aux ditions Phbus
Rédigé à 12:00 | Lien permanent | Commentaires (17)
Dans la srie polar de l't...
Les mois ont pass, le printemps permet Robert de s’vader dans son midi. Aprs quelques heures monotones d’autoroute, le voil arriv sur la place du village. Curieusement il y a foule comme les jours de march et les commentaires vont bon train.
Il entend des bribes de phrases :
- vous vous rendez compte on l’a retrouv ?
- il a t assassin
- non ! ce n’est pas possible ?
- et devinez qui l’a retrouv ?
- Shhrazade…
- Pas tonnant elle rde toujours prs du cimetire
- Ah c’est au cimetire ?
- Oui dans la fosse commune
Robert est de plus en plus intrigu, mais de qui parlent-ils ? Bien que la fatigue se fasse sentir sa curiosit est aiguise. Tous ses sens sont en veil, il coute, il interroge, s’interroge, en fait la synthse aprs avoir pos des questions auprs des badauds.
Il remarque La Colinette, tout le monde l’appelle comme a dans le village, cette trange petite fille au corps pais et court, toujours se balader avec son sac dos dans lequel elle n’oublie jamais de mettre une bouteille de Coca et puis elle n’est jamais sans ses cornichons qu’elle suce avec gourmandise.
Elle est bizarre ce soir, tte baisse, regard fuyant.
Robert rflchit et se rsume la situation :
Arthur Fraise dentiste du village a t retrouv dans la fosse commune du cimetire par Shhrazade, torse nu, un bouchon de bouteille de Coca dans la main !
Mais qui est Arthur ? Et si j’en faisais un personnage pour un de mes films se dit Robert.
Il laisse libre cours son imagination, toute la nuit fumant cigarette sur cigarette, il laisse les mots s’inscrire sur l’cran, ses doigts effleurent peine les touches du clavier. Et voil l’histoire qui prend forme, il se relit, mais le sommeil le gagne.
La nuit fut courte car Robert s’est endormi devant son cran allum et aprs avoir bu une tasse de caf bien chaud, il relit ses notes de la veille.
Il se rend compte qu’il n’a pas parl de cette femme qui intrigue tout le monde, que les femmes mprisent et que les hommes regardent avec concupiscence.
C’est vrai qu’elle est belle et drlement affriolante.
Bon voyons « Histoire d’un meurtre peu banal »
En cette belle et chaude journe de printemps, Shhrazade comme son habitude va faire sa promenade entre les tombes, elle n’aime plus les humains, prfre ses chats et son apparence ne fait que donner raison ce qu’elle est vraiment, une vieille femme acaritre sans avenir.
En jetant quelques fleurs fanes par le soleil et le temps elle aperoit dans la fosse commune une main qui dpasse, regarde encore et pousse un cri d’effroi.
En regardant de plus prs elle reconnat le dentiste du village Arthur Fraise, celui qui lui a prdit l’avenir en retirant sa dernire molaire et qui en fait tout un amalgame !
En l’espace de peu de temps, le maire, les gendarmes sont l. Le mdecin constate la mort qui remonte quelques heures seulement, nous sommes le matin, l’inspecteur charg de l’enqute est intrigu par le bouchon de Coca dans la main du cadavre.
Un un les derniers avoir vu Fraise sont interrogs :
Mme X la femme qui la veille a jou de ses artifices dans les bras de cet amant payant de passage
La Colinette
Shhrazade bien sûr
-donc si je comprends bien vous avez dcouvert le corps ce matin ?
-oui
-y avait-il quelqu’un d’autre ?
-La Colinette tait cache derrire le talus
Peu peu le puzzle se met en place, le commissaire tablit le rapport suivant :
Arthur Fraise dentiste de son tat aprs une extraction douloureuse se promne prs du cimetire la recherche de couronnes…rencontre Mme X qui lui offre ses services qu’il accepte mais ayant peu de temps il se laisse aller ses envies et consomme sur place.
La Colinnette toujours l’affût de tout ce qui se passe, regarde la scne, prend des notes dans son carnet tout en buvant son coca. Elle ne supporte pas la beaut de cette femme, grande, tout l’inverse d’elle mme et prise d’une folie furieuse se prcipite sur elle.MmeX, tombe sur Fraise, qui voulant lui porter secours renverse la bouteille de coca et garde le bouchon dans la main.
La Colinnette profitant de ce moment d’inattention, lui assne d’un coup le pot de cornichons sur la tte, pot qui se brise et entaille profondment le crne de Fraise, le vinaigre dgouline sur sa chemise dj entrouverte par les mains expertes de MmeX. Il retire sa chemise, titubant veut jeter les clats de verre dans la fosse et malencontreusement tombe et meurt touff par les cadavres.
Fin de l’histoire
« Tous coupables et tous innocents »
Il s’agissait d’un travail en atelier d’criture, sujet impos
Meurtre de Fraise, un bouchon de coca dans la main, chemise entr’ouverte, Colinette souponne
Cadavre dcouvert par Shhrazade
Rédigé à 13:00 | Lien permanent | Commentaires (10)
Hier soir en regardant le ciel
Nul besoin d'artifices
La nature se suffit elle- mme
Pour nous offrir le plus somptueux
Lcher de ballons...
Bon 14 juillet...
Rédigé à 11:00 | Lien permanent | Commentaires (13)
Honor Daumier "La plaidoirie"
C’tait un soir où la tl tait en panne, d’ailleurs ce n’tait pas qu’une panne de tlviseur, mais une panne gnrale. La panique tait prsente, au dehors les sirnes hurlaient, les enfants criaient.
Imaginez-vous l’angoisse de cette femme, l assise devant vous, frle et ple, quand elle entendit le bruit soudain d’un bris de vitre et vit entrer par la fentre de la cuisine un individu masqu et cagoul.
Surtout que cette femme vivait dans l’angoisse permanente depuis qu’elle avait parl.
Tous les soirs sous sa fentre, une voiture s’arrtait, dbarquaient deux jeunes filles qui sous la menace taient obliges de faire commerce de leur corps.
Imaginez ce quartier la lisire du ghetto brusquement plong dans le noir, la panique ambiante…
Cette femme avait vu l’horreur, une des filles se faire assassiner.
Alors quand elle s’empara du couteau qui se trouvait dans le lave vaisselle ouvert, elle, dj tombe terre sous les coups de l’individu, lui, cherchant la faire taire en la tuant, sa main sans trembler, le toucha au cœur.
Une flaque de sang se rpandit sur le carrelage, elle avait compris qu’ son tour elle venait de tuer un homme.
Alors je vous demande Mesdames et Messieurs
les jurs, l’indulgence pour cette femme qui n’est
pas une meurtrire mais qui simplement a voulu
sauver sa peau.
Atelier d'criture ,il fallait commencer le texte par:
"C'tait un soir où la tl tait en panne" et y insrer
Mesdames et Messieurs ...
d'où m'est venue l'ide de la plaidoirie...
Rédigé à 14:00 | Lien permanent | Commentaires (9)
Maroc
ON EST DE SON ENFANCE COMME ON EST D'UN PAYS
Toutes les grandes personnes ont d'abord
t des enfants,
mais peu d'entre elles s'en souviennent...
Antoine de Saint Exupry
Rédigé à 15:00 | Lien permanent | Commentaires (15)
Guatemala
Chichicastenango
J'ai tant de choses exprimer, mais je me sens vide, sonne.
Il y a des dates difficiles que je voudrais chasser de ma mmoire, mme le temps n'y parvient pas.
La volont ne suffit pas, ce vieil insconcient, lui qui n'a pas d'ge ravive cette douleur que j'aimerais occulter.
Alors tout simplement en hommage ma mre et mon pre je vais remettre cet exercice le tout premier fait en atelier d'criture...
" Il tait une fois ", ces mots trottent dans ma tte, je cherche dans ma mmoire. Ils rsonnent si fort, ces mots-l, je ferme les yeux et doucement m'vade vers le pays des rves de mon enfance et les images reviennent lentement.
J'avais huit ans et me revois malade, enveloppe dans ma couette rouge, frissonnante, papa ct de moi me tenant la main, et, pour me faire plaisir, lui qui tait rarement prsent, voulut me raconter une histoire.
Il cherchait celle qui pouvait me procurer le plus d'motions.
Il commena par " il tait une fois " puis se ravisa, rflchit et se dit:
"mais pourquoi ne pas " lui parler de cette photo qui m'intriguait tant celle du mariage de ma grand'mre maternelle où une petite fille de six ans porte le voile de la marie.
Et doucement il me raconta la vie de mes grands parents, cette belle histoire d'amour que la guerre faillit faire basculer tout jamais.
Cette petite fille tait ma mre.
J'tais heureuse d'entendre tous ces mots qui rpondaient mes questions. Je m'endormis apaise, les cauchemars ne furent pas prsents,
" pas cette fois-l ".
Aujourd'hui je veux rendre hommage ma grand'mre, ma mre ces femmes qui ont t un exemple pour moi.
Elles taient femmes, mres, amantes, douces, belles, raffines.
Elles savaient donner l'amour qu'elles portaient en elles.
Elles m'ont permis de devenir celle que je suis.
Rédigé à 15:30 | Lien permanent | Commentaires (16)
Il tait une fois un petit prince qui s’amusait lancer des cailloux dans la mer pour pater sa petite cousine et lui dmontrer quel point il tait fort.
Car ces cailloux comme dans toutes les histoires devinrent magiques, juste le temps d’un aprs-midi d’t.
Voil, comme dans un rve veill, la limite du sommeil, quand la tte devient vide et que le rve commence, les couleurs se mlant entre elles, les gestes devenant leur tour chargs de sens, les cailloux se transformant en toiles scintillantes, la mer et le ciel se rejoignant pour ne devenir qu’une bulle, ronde comme la terre.
Le petit prince et sa cousine debout sur une de ces pierres, au centre de la bulle, deviennent le centre du monde, où tout est permis.
Ils vont de dcouvertes en dcouvertes, regardant les humains devenir cailloux, les fleurs devenir cactus, la mer devenir sable, le soleil perdre de son clat, le froid s’installant dans ce dsert minral, plus de vie, l’effroi de l’immortalit.
Ils prirent peur, pris au jeu de leur insouciance ils ne se sont pas rendus compte du pouvoir qu’ils avaient entre leurs mains.
Comment faire pour tout remettre en ordre, enferms dans la bulle.
Heureusement que l’imaginaire permet ce genre de factie, sans danger, donc facile pour eux de revenir tranquillement au bord de la mer scintillante par les reflets du soleil, de faire des ricochets dans l’eau avec les cailloux, et de rire, d’avoir du plaisir tre ensemble et s’amuser.
"Chris Van Allsburg"
(il fallait commencer le texte par "il tait une fois" et insrer juste/sommeil/vide) et partir de ce dessin pour crer l'histoire...
Rédigé à 12:00 | Lien permanent | Commentaires (12)
"Miro" Fondation Maeght Saint Paul de Vence
Il parait que les femmes seules vivent dangereusement.
Il parait que ce sont des cibles privilgis pour des malfrats.
Selon les experts psychiatres, les loubards de tous poils ont eu dans leur enfance des dmls avec leur mre. Ils auraient donc tendance prendre les femmes seules comme exutoires.
Les dangers sont multiples : ils vont de la razzia sur le sac main aux vexations verbales, en passant par les violences corporelles de caractre sexuel ou non.
En t, il y a pril plus grand en la demeure. Les esprits sont plus chauffs que d’habitude et les agresseurs sont en cong normal ou en cong RTT.
Je trouvais insuffisant tout le matriel de self dfense. Gaz paralysant, gourdin lectrique qui file du 4500volts sur une partie du corps du gredin , magntophone numrique qui hurle en boucle et tue-tte les chansons de Jordy enfant.
Alors j’ai rencontr Charly.
Charly est mon bodyguard.
Un homme en latex, non pas gonflant mais gonflable, le compagnon idal pour mes sorties en voiture.
Il ne ronfle pas, il ne ramne pas sa science et sa pdagogie de la conduite quand je me dplace avec mon auto. Mais surtout il est dissuasif.
Inutile de vous dire que le premier loulou qui veut se prcipiter dans ma voiture au feu rouge pour me piquer mes tickets-resto, ou mes barres de crales spciale minceur y regarde deux fois.
C’est que a impressionne un type la taille du genre " double patron " et au facis des films de Lautner.
L’homme en latex fait fureur.
En plus il est accessible : pas besoin de lui crire des pomes pour l’avoir ses cots.
C’est un excellent objet de transfert. Il absorbe vos peurs, donne une ide positive sur la disponibilit des hommes et vous dit sans relche
« tu es une femme merveilleuse » si on prend l’option bodyguard parlant.
Hlas il le dira aussi toutes les copines que vous emmnerez dans votre voiture.
Tout bien considr tous les hommes sont pareils.
Comme dirait Confucius :
" L’homme est comme un membre fantme. Mme absent ou en latex, il arrive vous faire mal "
texte librement inspir de la chronique de H. Dreikaus
"L'humour ne se rsigne pas, il dfie... "
Sigmund Freud
Rédigé à 12:00 | Lien permanent | Commentaires (16)
Juste quelques mots pour dire ma colre et mon dsarroi.
Une pense toutes les familles touches et meurtries par ces attentats odieux.
Je me sens impuissante devant tant d'injustice et pourtant combative.
Jamais je ne baisserai les bras.
Ils ne nous auront pas...
La vie continue !
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Tumulus abritant la tombe de Tin-Hinan
Femme nigmatique, toi qui viens de loin
Irrsistiblement belle, alliant beaut et autorit.
Mre fondatrice du peuple Touareg...
Traversant le Sahara, aventure prilleuse,
le dsert, ce " Fauve " où l’eau est l’me.
La beaut des paysages, le silence de la nuit,
le vent dans les montagnes, aprs la brûlure du ciel,
la pause du soir est bienvenue.
Les tentes blanches se dressent,le chant du tobol et de l’amzad au campement autour du feu, accompagnent tes rires.
Toi qui connais les principales toiles que tu consultes pour trouver ta direction, qui te mne dans cette rgion magnifique,aride et difficile jusqu’ l’oasis d’Abessala.
Toi femme mythique qui rgnes sur le Hoggar,
qui sus retenir un noble voyageur venu de Libye
ou d’Egypte.
Tes filles portent le nom des animaux du dsert
"Tinert, Tahenkot, Tamrouelt".
Toi qui fis rver plus d’un pote,
Que l’on nomme Antina dans l’Atlantide
Reine de lgende, femme moderne avant l’heure,
Ton mystre reste entier et nous fascine.
Je me suis inspire pour ce texte de la dcouverte archologique Abalessa, ancienne capitale du Hoggar, d’un caveau où se trouvait un squelette de femme , un mobilier funraire, des bijoux, des pices de monnaie l’effigie de l’empereur romain Constantin, datant du IVe ou du Ve sicle.
Le Pre de Foucault avait recueilli par voie orale cette histoire qui inspira Pierre Benot pour l’criture de son roman l’Atlantide.
note dj poste en septembre 2004
envie d'vasion aujourd'hui
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Magritte
Pourquoi les grands esprits de l’art pictural, scnique, lyrique, ludique, gastronomique ne sauraient-ils pas faire des crations en les prenant par « l’autre bout »
In crdible ! Unglaublich ! Inou !
Pourquoi pas ?
On verra …
- Des restos où le menu dbutera
par le caf et se terminera par la tarte l’oignon
- le Cid revisit où Chimne tuera Don Digue
- on pourra faire des chques bien avant de gagner l’argent dont on inscrit les chiffres sur le papier
- les alpinistes seront splologues
- les ramoneurs auront des vtements blancs
- les chauves des bigoudis
- les filles punks en tailleur Chanel
- des militaires aux uniformes « Peace and love »
- les colos avec des sacs de dfoliant
- les enfants apprendront lire leurs parents
- les rires remplacs par les larmes quand un amour se meurt
- les SDF auront droit un appartement de fonction, les ministres coucheront sous les ponts
- le prsident mangera aux restos du cœur
- les fleuves couleront de l’estuaire vers la source
Mais notre monde n’est-il pas dj
sens dessus dessous ?
N’avons-nous pas dj …
- des petites filles prises comme des femmes ?
- de jeunes chanteurs nafs dguiss en stars ?
- des adultes qui ont des problmes et des comportements d’ado ?
- des sans le sous qui doivent survivre dans un monde où le coût de la vie est mille fois suprieur leur salaire ?
- des guerres pour les intrts des magnats ?
- des prises d’otages pour faire pression ?
- des humains qui meurent de faim ?
C’est ce monde- l qu’il faudrait mettre l’envers…
Rédigé à 20:00 | Lien permanent | Commentaires (12)
Projection d'ailleurs
Charleville "La maison des ailleurs"*
Je suis partie faire un long voyage au pays des rves.
Je pensais aller trs loin pour me retrouver, mais la distance ne fait rien la chose.
Ce sont les mots qui sont importants et j’aime le lieu où je me trouve, ici dans la maison de Rimbaud.
Les ciels de Charleville m’emportent vers un ailleurs, tantt par le bleu lumineux, tantt par les gris sombres. Je navigue entre ombre et lumire la recherche de lectures, de pomes, de traces de Rimbaud.
Cette maison est si pleine de son absence, je dcouvre quel point ce pote fait partie intgrante de ma vie.
Alors peu importe le lieu, le manque emplit le vide, je me balade dans ses mots, je l’imagine dans chaque pice, il est l prs de moi, ses vers rsonnent, je ferme les yeux.
L’vasion est totale…
Sensation
Par les soirs bleus d't, j'irai dans les sentiers,
Picot par les bls, fouler l'herbe menue,
Rveur, j'en sentirai la fracheur mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tte nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'me,
Et j'irais loin, bien loin, comme un bohmien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.
http://km2.net/article.php3?id_article=136
exercice en atelier d'criture y inclure les mots suivants : vasion ,voyage, ciels, rve, lecture, ici, retrouver, ailleurs, balade ...en parlant de
"la maison de Rimbaud" Charleville
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Frontire entre le Guatemala et le Honduras
une simple ficelle spare les deux pays
Habitant une rgion frontalire avec deux pays, l’Allemagne et la Suisse, un souvenir d’enfance me vient en mmoire, mon premier passage de frontire.
Quel moi, passer la douane,les accords de Schengen n'existaient pas encore, montrer ses papiers une boule au ventre, peur de l’inconnu.
Puis la traverse du pont qui enjambe le Rhin, et au beau milieu du fleuve, un autre pays l’Allemagne.
Je m’imaginais trouver un autre monde, une fiert se lisait sur mon visage, je venais de faire un voyage, un passage, j’tais ailleurs.
Et puis je me suis rendue compte que la vie tait la mme, les gens souriaient ou non, ils n’taient pas diffrents, juste une question de langue, de culture.
Alors que l'union de l’Europe n’existait pas encore, je sentais que nous tions identiques.
Peut-tre que mon goût des voyages vient-il de ce premier passage du Rhin.
J’ai toujours en allant dans d’autres pays ce petit pincement au cœur, cette excitation de la dcouverte.
Voyager c’est aller vers l’Autre, notre semblable…
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J’ai revu avec un plaisir ingal le film de Gudiguian « Marie-Jo et ses deux amours »
Qui pose le problme de la fidlit.
Peinture de corps nus et de marines superbes, Marseille majestueuse, sublim par une lumire, un soleil noir et radieux crase le littoral tandis qu’une lumire douce et crpusculaire caresse le corps de Marie-Jo et de ses hommes.
Histoire simple et bouleversante, tragdie sentimentale sche et calme. Pas de meurtre antique, mais une violence qui irrigue chaque plan sans clater, comme une voile tendue l’extrme tout prs de se dchirer.
L’affrontement de personnages ordinaires transforms par la violence et la puret en hros ternels.
La passion c’est cela et pas autre chose.
« On est tellement fort d’aimer quelqu’un, mais on est tellement faible d’en aimer deux »
Pudeur, tendresse infinie, souffrances secrtes, blessure des non-dits.
Frontire que spare la joie ressentie dans l’amour inconditionnel et le dsespoir qui accompagne l’inluctable jalousie, avec son cortge de douleur et de culpabilit.
Je suis particulirement mue par un passage où
Marie-Jo accoude la fentre, vue sur un paysage splendide de mer, de bateaux, la messe en ut mineur de Mozart en fond musical accompagne ce dialogue avec un vieil homme malade qui n’attend plus rien de la vie…
Je ne sais pas où aller…
Je ne sais pas quoi faire…
Je peux vous parler ?
Vous comprenez, il faut que je parle quelqu’un qui puisse comprendre, vous savez c’est une belle et grande histoire…
Marie-Jo
Vous tes ravissante et ce vieux rose s’accorde bien avec vos cheveux
J’ai connu une femme qui avait les mmes cheveux que vous
Je me souviens, j’aime beaucoup les souvenirs, et pour m’y aider je bois, la magie du vin me permet de replonger dans mon pass
Ennui, ennui, ennui, j’ouvre une bouteille et je me souviens
Marie-Jo je ne peux pas me charger de votre histoire
Gardez-la, gardez-la pour plus tard, beaucoup plus tard…
Quand elle se sera transforme en souvenir
Elle vous aidera attendre…
Attendre que la nuit tombe…
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Paysage andalou
Les vacances approchant voici le rcit succinct de ce que je qualifierais : mon premier voyage.
Un priple de 7000 kilomtres avec comme destination initiale l’Andalousie.
Bien sûr j’avais dj visit beaucoup d’endroits auparavant, fait de nombreux petits voyages.
Mais l c’tait vraiment partir l’aventure sans itinraire prcis, juste une dure respecter cinq semaines et pas un jour de plus.
Une fois tout le matriel de camping dans le coffre, car les nuits nous les passerons sous la tente, les repas par contre seront pris aux grs de nos arrts dans les petits restos locaux, nous voil en route, tous les trois, ma petite puce n’avait que 4 ans l’poque, prts vivre intensment ces vacances tant rves.
Premire tape "Vienne" pas trs loin me direz-vous, problme de pare-brise
Deuxime tape " Ste" plus de place au camping, nous dormons la belle toile sur la plage
Troisime tape " Cadaqus " vent violent impossible de monter la tente, dbut plutt difficile pour ma premire exprience avec le monde du camping.
Et puis les tapes se suivent, nous longeons la cte du nord au sud en passant par des endroits merveilleux où nous retournerons les annes suivantes.
"Alicante" et ses remblas, "Valencia" ses orangers et citronniers plants en terrasses "Murcia" et sa palmeraie, "Malaga" et dj "Torremolinos" envahie par le bton, enfin les villages andalous, les oliviers, la terre rouge, le blanc blouissant des maisons sous un soleil crasant , les femmes tout de noir vtues…
"Grenade", l’Alhambra, les jardins du Gnralife, le Sacro Monte, (descendu en voiture par les escaliers de nuit !) la "Sierra Nevada", arriv 3100mtres en voiture celle-ci nous fait des siennes, trop chaud problme de carburation dû l’altitude, impossible de faire demi-tour, obligs de redescendre quelques centaines de mtres en marche arrire, prcipice ctouf elle redmarre…
"Algciras" premier gaspacho, traverse en hydrofoil vers Tanger, mal de mer, la Mditerrane et l’Ocan Atlantique se rejoignant non sans provoquer quelques remous…
Incursion au Maroc," Tanger", premire approche du continent africain, des souks, des odeurs, de la circulation anarchique…
"Gibraltar", ce bout de rocher dans la mer et ses singes (je parle des animaux)
"Sville" magnifique mais trop chaude, aprs trois nuits passes, vite vers un peu plus de fracheur…
"Cadix" et ses remparts, traverse du Guadalquivir en bac via le Portugal, arrive "Lisbonne", dormir enfin sous les pins d’une pinde dlicieuse, puis se prendre le temps de flner dans les rues pentues au son des fados d’Amalia Rodriguez…
Retour en Espagne via Avila et arrt "Madrid", visite du Prado, dcouverte des Goya et des Vlasquez et lente remonte vers San-Sbastian , l’ocan fougueux et tumultueux nos pieds.
Retour en France par le chemin des coliers Biarritz,
La Rochelle, traverse d’ouest en est, cinq semaines se sont coules, retour la maison les yeux pleins de couleurs, d’odeurs de sensations, la tte remplie d’images qui ce jour sont toujours aussi vivaces.
C’tait le dbut d’une longue suite de voyages, de dcouvertes d’horizons diffrents, de cultures, d’hommes et de femmes, de rencontres, d’blouissements
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" Port Miou" dcembre 2004
Dans « vacance » il y a vide, vacuit, disponibilit
Pendant l’anne elles sont sources de fantasmes innocents :
Je vais lire ce livre, j’irai voir untel…
Et avant de commencer, elles sont dj dans nos ttes encombres de dsirs, de projets.
Nous entretenons aussi des dsirs contradictoires, celui de trouver un peu de solitude, de silence, d’isolement tout en esprant se rapprocher de tous ceux que l’on ne voit pas assez le reste du temps.
Les deux nous sont ncessaires.
La rponse relve d’un autre rve: avoir beaucoup de jours, les uns pour soi seul, les autres pour l’affection et le partage en famille, en couple.
En vacances nous retrouvons ce qui fait la trame de notre vie, la ncessit de choisir, l’art du compromis et la soumission au principe de ralit.
Le seul moyen de les bien vivre, comme dans toute situation, laisser venir nos fantasmes et trier parmi eux ceux dont il nous parat jouable de faire des priorits.
Et si nous ne nous sommes pas tromps, nous passerons de bonnes vacances.
A tous ceux et celles qui sont sur le point d'tre en vacances
je vous les souhaite trs bonnes...
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