Avant tout je prcise que c’est ma rflexion et ne cherche nullement gnraliser, mais le nous tant plus facile utiliser dans cette rflexion qui n’engage que moi.
Dans la vie courante, celle qui se passe en dehors des yeux rivs sur l’cran ou le clavier,
les rencontres que nous faisons sont avant tout le regard que nous portons sur l’autre.
La premire rencontre est d’ordre physique et trs souvent nous nous arrtons des dtails,
(il/elle me plat, ou pas) et n’allons pas plus loin dans la dmarche, faute de temps, d’envie, d’intrt. Alors les vrais changes ne se font pas.
Dans le monde que l’on dit virtuel, l’approche est diffrente.
Je ne parle pas de ceux/celles qui jouent tre des personnages, cela existe, et c’est justement possible grce au virtuel.
Nous mettons des notes qui nous sont personnelles ou pas, peu importe, mais les commentaires que nous laissons sur ces notes en rponse aux mots dposs, souvent nous dvoilent davantage et vont plus en profondeur que la note que nous avons crite.
Tout d’un coup l’on s’adresse une personne, des souvenirs reviennent, on fait des associations d’ides, on se dit : tiens cela me fait penser cela, ou je n’y avais pas pens.
On rpond cette personne en ne pensant plus du tout que tout le monde peut lire la rponse.
Alors l’change virtuel devient quelque chose de fabuleux, une rencontre en profondeur, des vrais liens de sincrit, d’amiti, se crent.
Et c’est tant mieux.
Les mots ont une telle puissance, et si nous avons mis un mot et non un autre dans la spontanit de la rponse ce n’est sûrement pas un hasard …
J’ai une pense particulire ce matin pour toutes ces rencontres faites au fil des mois, ces beaux changes et puis le silence qui s’installe parce que les blogs se ferment, alors je me prends imaginer votre prsence et veux vous dire que je ne vous oublie pas.