Vieira da Silva "Les chantiers" 1957
Il suffit parfois
de si peu de choses,
quelques mots "dits",
quelques rires
et la vie repart de plus belle
alors que d’autres mots
engendrent des larmes
Ambivalence
Equilibre instable
entre joie et tristesse.
Combien d’angoisse
faut-il dtruire
pour un sourire,
pour une larme
Ainsi inexorablement
au fil des jours,
le temps passe,
laissant des traces
Il faudrait arrter le temps,
ouvrir un trou pour s’y blottir,
et faire natre un espace nouveau
la mesure du prsent...