L'Ile du lzard vert
La Havane est ternelle !
Pays de musique, de Daquiri du Floridita, de Mojito de la Casa Del Mdio, de cigares de chez Partagas, de gens pauvres mais tellement humains.
Mon voyage remonte en août 1995, dbut du billet vert nouveau tolr.
Pays de silence aussi, rien ne devant sortir, pas mme une lettre furtivement donne par une employe de l’htel dans l’ascenseur, afin de ne pas tre vue par les gens qui surveillent sans cesse tout le monde.
Pays où les hommes et les femmes se prostituent pour manger leur faim.
Magasins vides, carte de ravitaillement en vigueur.
Place de la Rvolution, effigie du "Che" en faade, Castro haranguant la foule durant des heures, chiens musels, mais prsents, gourdins la ceinture des policiers. (la veille il y avait eu une meute)
Mais, pays de sourires, de rires, de fivre des sens au Tropicana,le plus grand cabaret du monde ciel ouvert où musique et corps dvoils attisent le dsir.
Musique omniprsente…
Et ce Malcon, bord de belles demeures aux faades dcrpies, où l’Ocan jette ses embruns en se frottant aux rochers.
Sjour l’htel Riviera, plonge dans les annes
1950, construit par la mafia où
Johnny Weissmuller " Tarzan " de l’poque sautait du plongeoir pour pater les belles actrices qui frquentaient les lieux.
Pays tout en contraste entre rires et larmes, entre misre et volupt.
Pays attachant, peuple color, mtiss, et si prompt partager le peu dont il dispose.
"Sur les traces d'Hemingway"
- machine crire "Corona"dans sa chambre, sur laquelle il crivait debout...
-salon avec toutes les fioles d'alcool proximit immdiate de son fauteuil ...
-tour dans laquelle il a crit
"Le vieil homme et la mer"
Suite logique de la note "La machine crire "
Hommage galement un crivain cubain exil ,que j'ai eu le plaisir de rencontrer et avec lequel j'ai pu parler de son pays
"Eduardo Manet" a qui j'ai emprunt deux titres de roman
"Rhapsodie cubaine" et "L'Ile du Lzard vert"
sur cette note
il me mit ces mots en ddicace:
"Pour E..., ce livre qui parle d'une le lointaine et des nostalgies de l'exil... cordiales salutations 8 mai 1999"