L'ile aux oiseaux... Gruissan avril 2005
Laisse-moi t’approcher, t’apprivoiser...
Toi qui sans relche poses des questions et attends la rponse la plus sincre.
Toi qui dans ce dsert aride m’as fait dcouvrir un puits qui ne tarit jamais.
Toi qui dans cette valle de larmes, oh combien mystrieuse,
m’as montr une fleur dont je me mfiais.
Elle avait tant d’pines que je n’ai su voir sa beaut, craignant de me blesser.
Elle m’a aim sans rien dire, m’a laiss partir…
En laissant mes traces sur le sable,
combien de fleurs ai-je crois sans les reconnatre ?
Et le soir tombant, je scrutais le ciel pour y retrouver parmi les toiles,
celle qui m’avait aim.
Je souriais en pensant elle, elle tait l, niche au plus prs de moi.
Et quand vint le dernier jour, je savais que cela serait le dernier,
le venin mortel me pris, je n’avais plus peur.
Tu tais l prs de moi !
Tu m’avais appris la plus belle chose qui soit.
« On ne voit bien qu’avec le cœur »
Un matin de vacances au rveil aprs le spectacle grandiose d’un lever de soleil, ces mots taient l,
ils avaient besoin d’tre dits, d’tre crits…
La veille j’avais relu « Le petit prince »