Je viens de participer une soire fabuleuse entre amis, la conversation se situant entre comdie et tragdie.
Je ne savais plus si j’tais MELINDA ou MELINDA
Je me posais la question :
« La vie n’est-elle qu’une grande farce ? »
où tour tour les larmes sont joie ou peine,
mais ce sont les mmes larmes…
Ou encore cette rflexion avec l’humour si particulier de Woody Allen !
«Comment considrer ce monde comme romantique et ptillant quand vous ne pouvez pas vous fier votre lectrocardiogramme…»
Je vais vous raconter cette soire…
Les avis des uns et les ides des autres se percutent comme des balles de billard sur un tapis vert pour faire merger une philosophie de la vie où les dsagrments se lissent dans le sentiment de notre infinie petitesse
et dans la certitude qu’il importe d’en rire pour
ne pas en pleurer.
En surgissant sans ambages dans un dner mondain des beaux quartiers de Manhattan, la belle et touchante Melinda va rvler les frustrations ou les dsirs des uns et des autres, contraignant chacun se confronter ses manques ou ses trahisons.
Le personnage d’Hobie, c’est l’amoureux transi, celui qui va dclarer sa flamme l’instant mme où l’aime lui avoue qu’elle craque totalement pour un autre.
Forcment, on est, ici, en pays de connaissance.
Entre ses repres habituels
Central Park ou l’Upper East side, Allen parle de Dieu,
du cinma, des acteurs, des analystes, des dentistes
et des vins franais.
Il a encore concoct une bande musicale où le jazz
Erroll Garner ou Duke Ellington se frotte aux dissonances de Bartok.
Parce qu’enfin son criture est si peu « complique »
on a l’impression de forger leurs passions et
leurs angoisses.
Et en sourire avec eux.
Les dialogues rsonnent dans ma tte et me font
sourire et rflchir, j’ai aim les deux facettes de
ce film et franchement je ne pas peux dire
laquelle je prfre, « comdie » ou « tragdie »,
MELINDA ou MELINDA...