Que je viens de voir en V.O, il faut dire que je l’attendais ce film…
Jonglant avec ses lumires dans des atmosphres magiques, mettant du rouge dans un couloir d’htel de passe et du noir aux yeux des femmes , lumires, musiques,tout contribue faire de ce film une vritable œuvre d’art.
Un homme, une femme, les quatre murs d’une chambre, voil pour l’essentiel du dcor.
2046 est la fois la suite inverse et le remake de
« In the mood of love »
Les personnages notamment Chow et Su Li Zhen s’aimaient mais n’osaient se l’avouer.
Dans 2046 pas du tout remis de cette aventure platonique, Chow collectionne dsormais les amantes sans s’y attacher durablement.
Tout est jeu de sduction, de stratgies de conqute, de rhtorique courtoise.
WKW est un amoureux ,et plus, un amoureux du sentiment amoureux, conjugu tous les temps, prsent, futur, pass, conditionnel, futur antrieur… Circulation entre les extrmes que sont
les promesses et les dceptions, le plein et le manque.
"Il ne faut rencontrer l’amour ni trop tt, ni trop tard."
Les acteurs jouent avec finesse et beaut sur ces registres.
On entend plusieurs fois la fameuse aria « Casta Diva » de La Norma de Bellini interprte par La Callas,
faut-il y voir un clin d’œil la chaste desse alors que justement il n’est question dans ce nouvel opus que d’amours, de palpitations, de sduction ?
La magie opre instantanment, cette rhtorique du dsir, de la chair imagine, les baisers esquisss, les mes blesses, l’ternelle solitude des amants, les soies crissantes et quelques volutes de fume nous entranent si loin, si bien de tant de fausses audaces…
Envoûtant et captivant avec « 2046 » il y a matire rver…
J’ai dj envie de le revoir…
(j'avais fait une note parlant de
"In the mood of love")
"Mon festival... moi "le 21 mai