Rflexion ...
La compassion et la comprhension sont des dispositions d’esprit que l’on a lors d’une rencontre.
Rencontre c’est se mettre contre. C’est ce mettre en face de quelqu’un.
Elle peut se faire deux niveaux, la relation de moi moi, c'est--dire de deux personnes qui savent peu prs qui elles sont, et puis la relation inter-subjective, celui qui ne sait pas qui il est et qui parle du fond du cœur sans qu’il y ait une matrise absolue de ce qu’il doit dire.
Ces deux niveaux sont dj assez difficiles reprer.
Dans la rencontre il y a un engagement de part et d’autre, et il peut se situer dans les deux registres, celui de la compassion et l’autre de la comprhension.
L’un fait appel aux capacits affectives, c’est la compassion : souffrir avec, et l’autre a des capacits que l’on appelle « cognitives » c'est--dire, connatre, comprendre, tirer au clair avec son intelligence.
La comprhension « prend ensemble », comme l’indique l’tymologie, diffrents lments d’une situation, d’un vcu, d’une personnalit, apparemment disparates, chaotiques ou contradictoires, pour crer entre eux un lien dans une logique, un discours.
Cela vite au sujet ainsi « compris » les souffrances et les dangers de la dissolution, de la discordance ou de l’irralit.
Cette « saisie » peut concerner le registre conscient mais aussi ventuellement, celui des ralits inconscientes.
La compassion, tymologiquement « prouver avec », fait appel une exprience commune.
On ressent ce que l’autre sent, on suppose en tout cas qu’on est capable de savoir ce que l’autre sent par ses propres ractions soi.
C’est une identification projective, je projette ce que je ressens, cela s’appelle « l’empathie » prouver avec, reformuler ce que l’on prouve et vrifier que l’interlocuteur accepte ce que j’ai reformul ainsi.
L’analyse critique de l’empathie, c’est qu’il y a un effet de leurre, on a tendance considrer que toi et moi c’est pareil, or si je me mets la place ‘DE’ où voulez-vous que se mette l’autre ?...