"Double je"

Au fil de l'eau...

   30/08/2004

l'Ill  deux pas de chez moi...

Une balade entre Ill et Rhin

 

Entre ballons des Vosges et contreforts de la

Fort-noire, dans la plaine du Rhin romantique et envoûtante, au fil de l’eau, pour les amoureux de la nature, le cours de l’Ill, affluent du Rhin parait intact.

Rien, plus un bruit, berc les yeux ferms, nous n’entendons que le chuintement de l’eau, et, intervalles presque rguliers le claquement que fait la gaule du batelier.

Le soleil blouit par intermittence, tant il peine se frayer un chemin entre les arbres.

Tout coup, le cri perant du hron cendr prvient ses congnres de notre irruption dans leur domaine. Alors, on aperoit, niche dans le tronc des nombreux saules aux reflets d’argent qui borde la rivire, une porte de marcassins.

Mais plus de hron cendr, envol. Chut ! Ne serait-ce pas un daim, derrire le cornouiller sanguin envahi de lierre ?...

La plaine du Rhin, nous appelle, pas celle faonne par l’homme abusif, qui canalisant le fleuve a mis en danger faune et flore.

Traverser ce qu’il reste de cette plaine, autrefois assujettie aux caprices du Rhin et aux colres de l’Ill, les bateliers aiment   faire dcouvrir, les « giessens », des rieds blonds, bruns ou gris, rivires et bras de ce grand fleuve.

La  « petite  Camargue » est une sorte de paradis oubli aux portes de Ble.

Marais, forts, roselires et prairies se succdent avec bonheur.
Les odeurs se mlangent, cris, gazouillis, chants forment un concert trange.

Au dtour d’une saulaie, une prairie apparat, tapisse de gramines, d’ails sauvages, d’oeillets des chartreux, d’asters…survols d’une multitude de petits papillons bleus, les lycnes azurs.

Au printemps les pelouses  sches de la Heid se couvrent d’orchides en fleurs.

Tout porte la flnerie de l’me, sur la trace des romantiques fascins par le grand fleuve.

« Le Rhin c’est la porte d’entre du mystre et des musiques, l’introduction l’idalisme et la rverie » aimait dire Mme de Stal.

 

 

Au fil de l'eau...

Rencontres…

 

Avant tout je prcise que c’est ma rflexion et ne cherche nullement gnraliser, mais le nous tant plus facile utiliser dans cette rflexion qui n’engage que moi.

 

Dans la vie, celle qui se passe en dehors des yeux rivs sur l’cran ou le clavier,

les rencontres que nous  faisons sont avant tout le regard que nous portons sur l’autre.

La premire rencontre est d’ordre physique et trs souvent nous nous arrtons des dtails,

(il/elle me plat, ou pas) et n’allons pas plus loin dans la dmarche, faute de temps, d’envie, d’intrt.
Alors les vrais changes ne se font pas.

Dans le monde que l’on dit virtuel, l’approche est diffrente, elle se fait par les mots.

Je ne parle pas de ceux/celles qui jouent tre des personnages, cela existe, et c’est justement possible grce au virtuel.

Nous mettons des notes qui nous sont personnelles ou pas, peu importe, mais les commentaires que nous laissons sur ces notes en rponse aux mots dposs, souvent nous dvoilent davantage et vont plus en profondeur que la note que nous avons crite.

Tout d’un coup l’on s’adresse une personne, des souvenirs reviennent, on fait des associations d’ides, on se dit" tiens cela me fait penser cela, ou je n’y avais pas pens".

On rpond cette personne en ne pensant plus du tout que tout le monde peut lire la rponse.
Alors l’change virtuel devient quelque chose de fabuleux, une rencontre en profondeur, des vrais liens de sincrit, d’amiti, se crent.

Et c’est tant mieux.

Les mots ont une telle puissance, et si nous avons mis un mot et non un autre dans la spontanit de la rponse ce n’est sûrement pas un hasard …

 

Rencontres…

Mes Jeux Olympiques...

Athnes Caryatides

Telle une desse, tout de blanc vtue, tissu drap dvoilant juste une paule, cheveux tresss et retenus en chignon.,assise, coutant respectueusement Platon , me prenant pour Alcibiade (au fminin), goûtant ce merveilleux festin, ce Banquet prpar avec tant de soins.

En face de moi, un inconnu que pourtant j’ai l’impression de connatre.

 Il me regarde, me sourit, nous changeons nos ides tout en mangeant et buvant.

Dans cette ambiance de

 " promise cuite " Platon lance un dfi 

" con qurir "

 (n'y voyez aucun jeu de mots) la belle, (moi !).

Par quel exploit digne des jeux du stade d’Athnes… ?

L’homme se lve, lentement se dvt, la tunique tombe au sol, il ne garde que les sandales.

Son beau corps muscl fait frmir l’assemble.

La belle baisse les yeux, rougit, ne sait comment cacher son moi.
Alors commence pour lui un marathon effrn, tel un flin, il court, ses muscles saillissent, la puissance et la force manent de lui.

Le spectacle est magnifique, les convives sont debout, le regardent avec envie et admiration.
La belle rve…tre dans ses bras…l tout de suite…

Mais c’est long un marathon…

Je me rveille en sursaut en criant ...

« Je veux des bisous !!!

 

 

Extrait du Banquet de Platon

Car la vraie voie de l'amour, qu'on s'y engage de soi-mme ou qu'on s'y laisse conduire c'est partir des beauts sensibles et de monter sans cesse vers cette beaut surnaturelle en passant comme par chelons d'un beau corps deux, de deux tous, puis de beaux corps aux belles actions, aux belles sciences, pour aboutir des sciences cette science qui n'est autre chose que la science de la beaut absolue et pour connatre enfin le beau tel qu'il est en soi.

 

Mes Jeux Olympiques...

Les amis ?

 

Voutch

 

" Surtout ne le prenez pas mal, mais ce sera notre dernier dner :

   Francis et moi, nous avons trs envie de changer d'amis."

 

Tiens au fait il faut que je pense inviter ....qui ?...

Les amis ?

Cahier neuf...

La couverture est douce et satine, les pages encore vierges,

pourtant, au moment de confier au cahier neuf mes penses, la main hsite.

Ce n’est pas la peur des  fautes ou des ratures qui,

dans l’enfance accompagnait le mystre d’un savoir qui s’y incarnait,

mais une motion plus ancienne…

Les lignes, fines, comme des cheveux qui ombrent les pages blanches, semblent avoir retenu dans leurs mailles des rves et des dsirs qui, bien qu’invisibles,

n’attendent que la caresse de la plume pour se rvler.

Et s’il m’arrive de croire que le cahier m’offre la possibilit d’une nouvelle existence,

c’est parce que je pressens le pouvoir des mots.
Il suffit en effet d’un seul, trac mme la page, pour que s’offre moi la prsence mue d’un nouveau destin.

 

Cahier neuf...

ides fausses ...

Approche motivo -rationnelle

 

Onze ides fausses avec lesquelles nous nous martyrisons

Ide fausse N°1
Il est essentiel que je sois aim ou approuv par presque chaque personne
avec laquelle je rentre en contact.

Ide fausse N°2
Je dois tre compltement efficace, suffisant, et capable de russir dans
tous les domaines afin de me considrer comme ayant une valeur.


Ide fausse N°3
Certaines personnes sont mchantes, mauvaises, elles doivent tre svrement
blmes et punies pour leur mchancet.

Ide fausse N°4
C'est terrible et catastrophique quand les choses ne sont pas telles que je
les dsire.

Ide fausse N°5
Mon malheur est caus par les circonstances extrieures et j'ai peu de
capacits ou aucune pour contrler mes tristesses, troubles ou
perturbations.

Ide fausse N°6
Devant un danger irrel ou probable, je dois tre inquiet et rflchir
continuellement sur la possibilit de sa ralisation.

Ide fausse N°7
Il est plus facile d'viter que d'affronter certaines difficults de la vie
et certaines responsabilits par rapport moi-mme.

Ide fausse N°8
Je dois tre dpendant des autres et j'ai besoin de quelqu'un de plus fort
que moi sur lequel m'appuyer.

Ide fausse N°9
Mon pass dtermine mon comportement actuel et ce qui m'a profondment
affect jadis doit avoir indfiniment sur moi un effet similaire.

Ide fausse N°10
Je devrais tre troubl par les problmes et les perturbations des autres.

Ide fausse N°11
Il y a certainement une solution exacte, juste et parfaite aux problmes
humains et ce serait catastrophique si cette solution n'tait pas trouve.

Extraits des ouvrages de Albert Ellis

 

J’ai eu moi-mme ces pistes de rflexion de la part d’un ami qui parfois commente mes notes.

 

ides fausses ...

Laissez-moi...

Je viens de lire un petit bijou qui m’a donn de beaux moments de lecture.

« Laissez-moi » de Marcelle Sauvageot.

 

L’histoire d’une jeune femme qui se bat contre la maladie et qui ouvre une lettre que vient de lui remettre son amant.
Lettre de rupture, ou plutt de cong. Il ne lui reste plus longtemps vivre, mais elle veut tout prix viter le compromis, elle aspire un amour de haute exigence qui soit fait de partage et de lucidit.

Rcit court, (par le nombre de pages) non, les mots cachent tant de silence de mots tus. Plus de choses dans ce qu’elle laisse deviner que dans ce qui est crit. …Longtemps aprs on y repense...
La force de cette femme dlaisse est de ne pas aller au dsespoir, et derrire sa fragilit apparente, se cache une vitalit tonnante.

Ce texte intime crit dans l’urgence est une analyse de l’amour et de la souffrance qui rsonne avec infiniment de justesse …

Extraits :

Je me marie…notre amiti demeure…

 

Quand une souffrance est inconnue, on a plus de force pour lui rsister, car on ignore sa puissance, on ne voit que la lutte et on espre qu’une vie plus pleine reprendra plus tard.
Mais quand on sait on voudrait lever les mains pour crier grce et dire avec une stupeur fatigue : «  Encore ! » On voit d’avance toutes les phases douloureuses par où il faudra passer et on sait qu’aprs il y a le vide.

Savez-vous ce qu’est l’amiti ?

Croyez-vous que ce soit un sentiment plus tide qui se contente des restes…

L’amiti, je crois que c’est de l’amour plus fort et plus exclusif…mais moins «  tapageur »

L’amiti connat la jalousie, l’attente, le dsir…

 

J’espre vous avoir donn l’envie de lire ce livre qui a t salu l’poque par Valry, Claudel .

Clara Malraux disait ‘Premier livre crit par une femme qui ne soit de soumission…

Livre de tristesse noble ; livre de dignit ; admirable !

 

La nouvelle dition date de fvrier 2004 aux ditions Phbus

Laissez-moi...

communiquer...

Atelier d'criture 
 Ecrire une suite au texte extrait d' "Eau sauvage"

                                                                de Valrie Mrjen

(ne sachant pas de quoi parle le texte, donc laisser libre cours son imagination dans une criture spontane)

 

 

Texte  de l'auteur

 

C’est dlicat, on ne sait pas comment vous parler.

 

Essaye de savoir ce qu’elle a, toi tu sais lui parler.

 

Nous allons annuler.

Parce que.

 

C’est tout ce que tu voulais me dire ?

 

On ne se voit jamais, on dirait que vous avez quelque chose me reprocher. J’aimerais comprendre.

 

Je ne sais pas utiliser les belles formules, m’exprimer comme il faut, employer les termes adquats.

C’est regrettable on se braque.

Je suis content que nous ayons eu cette discussion.

J’ai certaines qualits mais j’ai un gros dfaut : je suis trs orgueilleux.

 

Il arrive un moment où l’on est excd. Avec tous mes efforts ? Entendre encore des rflexions ? Alors j’clate. Je prends sur moi, je prends sur moi, mais trop c’est trop.

Mon texte :

 

 

 

Pourquoi en sommes nous arrivs l ?
Nous avons tant de choses nous dire.
Nous n’arrivons plus communiquer.
Les mots sont difficiles et tellement lourds de sens.

Quand je veux vous dire ce que je pense rellement, vous ne voulez pas « entendre », vous faites semblant de m’couter, mais je sens que votre pense est ailleurs.

Dans un monde qui ne m’appartient pas, ou plus.

Pourtant nous avons vcu de beaux moments ensemble, lors de la rdaction commune de ce livre.

Nous y avons mis tout de nous-mmes.

Vous souvenez-vous de nos crises de fou rire, suivi souvent de moments intenses de tristesse.

Nous cherchions les dialogues qui pouvaient sduire le plus grand nombre, nous n’tions pas toujours d’accord.

Vos penses taient si souvent diffrentes des miennes, double nous tions, chacun.

Notre complicit  nous rendait plus vulnrables aux vnements rels de la vie.

Notre imaginaire vagabondait, nous frlions nos mes avec nos mots.

Lentement nous glissions vers cet lan amoureux, ce ravissement.

Vous tes orgueilleux dites-vous ?
Vous ne supportez plus mes questions, elles vous gnent…

Et moi donc, toujours vous me poussez dans mes retranchements, sans arrt j’analyse ce qui se cache derrire vos mots.

Toujours ce jeu de double sens et que je peux mal interprter.

Moi aussi je suis vulnrable, vos sarcasmes m’exasprent, c’est la raison pour laquelle ce soir je n’ai pas envie de vous accompagner ce dner de remise de prix littraire.

L’criture de notre roman est acheve depuis quelques mois, j’ai commenc m’habituer vos absences.

Cela ne fut pas sans douleur, je ne peux ce soir faire semblant et montrer un visage souriant alors que mon cœur saigne.

Si seulement vous aviez donn signe de vie.
J’aimais notre complicit.
Vous me dites que vous aussi !
Mais alors pourquoi les choses ne sont-elles pas plus simples ?

 Pourquoi n’arrivons-nous pas tout simplement nous dire sans utiliser des mots dfinitifs, notre attachement sans bornes.
Notre joie d’tre ensemble.
Voil, je me sens mieux aprs vous avoir dit tout cela et vous ?

Vous me comprenez dites-vous ?

Je vous attends demain matin, nous prendrons le petit djeuner la terrasse du caf que nous aimons tous les deux !

Nous recommencerons   nous dire ce que nous ne savons pas formuler par timidit.

A demain, bonne soire…

A demain !!!                                                                        
                                    

communiquer...

"Marie- Nol"

C’est en lisant la belle note de http://nemyo.blogspot.com/

« Vidange »,

qu’une foule de souvenirs enfouis est remonte la surface.

Souvenirs d’enfance, d’adolescence, d’adulte, souvenirs d’une vie qui comme toutes les vies a t, est parseme de  joies, de peines de douleurs qui paraissaient insurmontables et que le temps estompe sans jamais les faire disparatre pour toujours.

D’ailleurs ces deux mots ‘jamais’ et ‘ toujours’ j’vite de les utiliser, ils sont trop rducteurs et rarement leur place.

 

Ce qui me reste en objets de mon enfance se rsume peu de choses.

A l’poque de la mort de mes parents quand la maison fut vide je n’ai rien pu garder pour des raisons multiples, j’ai tout donn.  J’ai appris me dtacher des objets sans regrets et garder en moi les souvenirs.

 

Il me reste un livre d’une fort belle lgende et une poupe.

Le livre, toute ma vie a t un livre de chevet, il avait une connotation humaniste, aimer son prochain.  La poupe que j’avais baptise ‘Marie-Nol’car reue en cadeau de Nol porte les vtements que maman avait cousus pour elle.

 

Aujourd’hui, alors que je ne l’avais fait depuis des lustres, je l’ai touche, remis ses cheveux blonds en ordre et le regard de la petite fille que j’tais s’est pos sur elle.

"Marie- Nol"

Diffrences ?...

Les hommes et les femmes sont persuads de leur diffrence, quand comprendront-ils que ce sont simplement les individus qui sont diffrents…

 

Sommes-nous finalement si diffrentes de vous, les hommes ?

Fondamentalement je ne le pense pas, simplement la culture a fait que l’image que nous montrons est celle de la femme, de la mre, de l’amante…mais ne sommes-nous pas les trois la fois ?

Avons-nous envie de jouer ces rles en mme temps ?

Et si nous avions envie en fonction des situations, des interlocuteurs, de nos humeurs du moment de n’tre qu’une de ces trois facettes ?

Comme vous, nous avons nos pulsions, nos dsirs, ce n’est pas pour autant que nous serons infidles ou filles de joie. Nous sommes femmes avant tout, et tout comme vous, nous vous regardons, avons envie de vous, de vos caresses, de votre dsir…
Mais si vous nous coutiez un peu mieux, vous entendriez cette douceur, cette tendresse, ce penchant l’abandon sans calcul qui nous caractrisent.

Nous avons tous besoin d’aimer, d’tre aims, hommes et femmes nous avons besoin les uns des autres et les raisons sont identiques.

 

 

Je remets pour finir ma rflexion, une note dj poste intitule « Marie-Madeleine »

 

J'ai toujours t fascine par cette femme, pcheresse aux yeux de tous, sauf aux miens, moi je voyais en elle, une femme aimante, donnant celui qu'elle avait choisi le meilleur d'elle mme, sans fausses pudeurs, naturellement, avec bont, amour, dsir.

Je vais peut-tre choquer, mais quoi de plus naturel lorsque l'on aime que de donner le bien le plus prcieux que l'on possde "soi" sans culpabilit, d'offrir sa vulnrabilit sans calcul ,ni recul, donner ce que l'on a : "tout".

 

Diffrences ?...

Djeuner en paix

                                                                                            Yvoire

Sur les rives du lac Lman, l’ombre des vieilles pierres de ce village mdival où les fleurs ornent profusion les maisons, qu’il fait bon flner dans les ruelles, de se laisser porter par le pass, chaque dtour l’histoire refait surface, remparts, portes, fosss, maisons.
Et le lac omniprsent donne l’ensemble une image baigne de lumire et de douceur.

 

Et comme d'habitude j'ai eu mon coup de coeur pictural en dcouvrant sur la carte du restaurant une copie d'un tableau, je me suis empresse d'aller voir la galerie qui l'exposait et l j'ai laiss mes yeux s'merveiller.

 

 

                                                               

                                       " Constante blancheur" Roudneff

Djeuner en paix

Regards...

Panorama frique, changeant chaque heure de la journe selon la couleur du ciel, passant de blanc clatant au soleil lumineux, gris inquitant sous la menace de l’orage, rose au soleil couchant.
Les Aiguilles se dressent fires, leur gauche le Dru et la Verte, et puis s’enchanent

l’aiguille du Midi, le Mont Maudit, le Mont-blanc, le Dme du Goûter, l’aiguille du Goûter, les glaciers des Bossons et du Taconnaz…

 

 

Jamais je ne me lasse de les admirer, fuyant la foule qui arpente les rues de Chamonix.

Il suffit de monter un peu, de faire quelques pas sur les sentiers de randonne et me voil seule au monde face tant de beaut. Le plaisir des yeux, l’odeur des sapins, le bruit de l’Arve en fond sonore remplissent mon cœur d’un bonheur sans gal. Aprs une monte quel plaisir de dcouvrir les eaux fraches d’un lac blanc ou vert où se mirent les glaciers, les sapins…

Aprs l’effort s’asseoir dans l’herbe et contempler cette nature si gnreuse qui je l’espre si nous y prenons garde nous donnera encore longtemps ce plaisir inou.

 

 

D’anne en anne les glaciers reculent, cela est bien visible dans cette valle de Chamonix et cette vision m’effraye .Je comprends les habitants qui militent contre la pollution, pour prserver cette valle si belle et envie par tant de personnes de par le monde.

Cette anne aprs l’incident du tlphrique de l’aiguille du Midi, (hors fonctionnement) les Japonais sont trs peu nombreux, leurs tours oprateurs ne les amenant plus pour la photo traditionnelle au sommet, leur octroyant une journe de plus sur les rives de la Mditerrane.

 

 

 

 

 

Regards...

"Le djeuner des canotiers"

Renoir

C’est un rel plaisir des yeux de dcouvrir la collection Phillips de Washington la fondation Gianadda de Martigny

.

Une balade allant de Grco Picasso en passant par Czanne, Courbet, Daumier, Degas,

Van Gogh, Monet, Bonnard, Gauguin, Klee, Ingres, Delacroix, Goya, Chardin, Braque…

 

Sans oublier le chef d’œuvre de Renoir

« Le djeuner des canotiers »     tableau emblmatique de l’œuvre de Renoir qui n’est pas seulement une clbration de la joie de vivre, un simple djeuner d’amis sur une terrasse au bord de l’eau, un moment de bonheur dominical suspendu dans la torpeur de l’t finissant.

Mais il a t peint une priode charnire, juste avant que Renoir ne s’loigne de l’impressionnisme.

 

J’aime parcourir les expos et parfois au dtour d’une alle je suis saisie, l’motion me gagne, je suis l, subjugue par ces traits, ces couleurs que l’artiste si gnreusement a su mettre sur la toile.

Le plaisir, la joie l’emportent, le monde devient beau, plus rien n’existe que cette communion entre l’œuvre et moi, cela rsonne si fort en moi, comme une caresse voluptueuse, dans la fulgurance de l’instant.

L’art est le reflet de la beaut, de l’amour, le plaisir des sens, la conqute de l’infini.

"Le djeuner des canotiers"

Promenade...

Promenade dans le parc de la Fondation

Pierre Gianadda         Martigny      (Suisse)

 

AVE  CESAR….

Je lve mon pouce la gloire de

ce sein que je ne saurais voir

tendrement la jeune fille de Rodin

amne la posie

 

alors que le vent met en branle

le mobile de Calder

la danseuse de Niki de Saint Phalle

tourne, tourne…

pendant que paissent paisiblement les moutons

de Lalanne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Promenade...

Petite pause...

Voil, je vais m’octroyer quelques jours de pause en attendant les vacances…

Je vais aller comme l’indique la photo dans ce dsert blanc loin de la foule

Et si vous tes du coin et voyez une randonneuse admirer batement ces montagnes vous saurez que c’est moi…

Bon week-end toutes et tous qui venez me lire et dans quelques jours…

Petite pause...

Entre-deux...

Curieux ces mois de l’t entre l’avant vacances et l’aprs…où tout marche au ralenti.

Les uns sont partis, les autres reviennent et dans cet entre-deux le temps s’coule bizarrement.

Ne pas tre en vacances quand les autres y sont ne donne pas l’envie de travailler comme d’habitude.

Les responsabilits semblent la fois plus importantes et plus lgres nanmoins.
Notre esprit se prpare la joie de partir, mais le quotidien nous accapare.

Alors flotte dans l’air une envie irrsistible de ne rien faire.

Entre-deux...

Confiance...

De par mon exprience de l' coute des autres, long apprentissage, j’ai appris tant de choses sur l’tre humain.

Je sais qu’il peut tre pervers, sans scrupules, faire du mal sciemment juste pour le plaisir de satisfaire une pulsion, soit par des actes ou par des mots, la maladie existe, la schizophrnie, les dlires mystiques, sans parler de toutes les dviances sexuelles qui trop souvent font la une des journaux.

Il exprime sa souffrance, ses douleurs caches, souvent sous des cris de haine qu’il ne peroit lui-mme qu’en les formulant une oreille inconnue, neutre, où les jugements n’ont pas cours.

Dans cet espace, l où les mots justement choisis et rares, souvent par une reformulation, permettent d’en prendre conscience.

Malgr toutes ces infamies souvent numres, je ne perds pas confiance en l’homme, je me dis que la mchancet gratuite cache autre chose.
Je suis peut-tre nave…non…simplement quelqu’un qui essaye de comprendre et de croire que le beau, la bont, l’indulgence, le sourire, toujours gagneront.

Confiance...

Les pierres crieront...

 

 Dans ma famille, en parent loigne il y a une histoire extraordinaire   mes yeux.

Voil, une famille de petits industriels alsaciens, je porte le mme nom qu'eux, avaient une fille Carmen,qui par vocation est entre au Carmel, mais elle n'a pas pu vivre cette vie monastique et a quitt le voile.
Elle s'est marie, est devenue psychanalyste Paris et a adopt une petite Cambodgienne qui a dict ses mmoires sur l'horreur qu'elle a vcue. 
Par la suite Carmen et son mari ont encore adopt deux autres enfants cambodgiens.

Carmen a crit le rcit et c'est devenu un livre reconnu par de nombreux pays, le livre a t prfac par
Jean-Marie Domenach

« Les pierres crieront » de Molyda Szymusiak

4^me page de couverture

Unique survivante de sa famille, Molyda  a dict ses parents adoptifs le rcit de l'agonie des siens sous le rgime des Kmers rouges. Elle avait 12 ans lorsque les troupes de Pol Pot occuprent Phnom Penh le 17 avril 1975.
Ce rcit est accablant par sa simplicit. Ce n'est pas une prise de parole politique, mais l'grnement impitoyable de longues journes de faim, de peur, de silence, de travail forc.Il dbouche sur l'esprance d'un nouveau dpart dans la vie sur un sol hospitalier.
Une famille s'est reconstitue, auprs de parents europens, avec deux autres enfants rescaps.

Publi pour la premire fois l'automne 1984,
« Les pierres crieront » fait figure aujourd'hui de classique.

 Il a t traduit en plusieurs langues et a rencontr un succs considrable notamment aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Italie.

Les pierres crieront...

A mditer...

Avec des mots un homme peut rendre heureux ses semblables

 ou les pousser au dsespoir.

                                                             Sigmund Freud

mditer...

bon dimanche

A mditer...

PERLES du BAC 2004

C'est un peu long, mais franchement je suis sidre par tant de posie... 

Sujets                                                                                                                               Commentaires du prof

 

HISTOIRE :

 

Comme Bonaparte, Jules Csar pouvait dicter plusieurs lettres la fois, c'tait un dictateur.                         

Eh oui

 

Les dolmens taient des espces d'abribus posts tous les 100 mtres.                                                      

C'est a

 

L'histoire de Rome commence en 753 avenue Jsus-Christ.                                               

Ca me laisse sans voie

 

Les amazones taient comme les femmes, mais encore plus mchantes.                                                    Misogyne

 

Jeanne d'Arc voyait des apparitions invisibles.                                                       

C'est pour a qu'on l'a brûle

 

Au Moyen Age, la bonne sant n'avait pas encore t invente.                                                              

Eh non…

 

Franois 1er tait le fils de Franois 0.                                                    

(qui tait arriv avec son cheval, etc...)

 

C'est Richelieu qui fonda la Star Academy franaise.                                                                                  Le con !

 

Louis XV tait l'arrire petit fils de son oncle Louis XIV.                                                                 

Ah, la famille

 

La drle de guerre, cependant, n'a fait rire personne.                                                               J'aime bien celle l

 

 

GEOGRAPHIE :

 

Le ple est recouvert de glace: c'est la capote glaciaire.                                                                              (obsd)

 

Dans le monde, il n'y a que la France qui n'est pas un pays tranger.                                             

C'est bien vrai !

 

Le Mexique tait autrefois, le pays des pastques.                                                    

L, a m'en bouche un coin

 

La Suisse est une fe des rations.                                                                                     On le sait, c'est des rats

 

La mer des carabes baigne les lentilles franaise.                                                                                 entre autres

 

L'eau de mer sert, en particulier, remplir les ocans.                                                           

On y avait pas pens

 

On peut suivre une rivire dans un sens en amont et dans l'autre sens en l'avalant.                               

Bon courage

 

Les quatre points cardinaux sont le haut, le bas, l'est et l'ouest.                                            

C'est pourtant simple

 

La Terre tourne en rond dans un sens et en travers dans l'autre sens.                                    

L c'est pas trs clair

 

 

LETTRES:

 

Socrate parlait beaucoup car il avait la langue bien pendante.                                              

Ben oui a donne soif

 

Au pluriel, on dit des "cristaux" car il y a plusieurs cristals.                                                       

Logique imparable

 

Les devoirs où il y a des conjugaisons s'appellent les devoirs conjuguaux.                             

Voila qui est bien dit

 

Victor Hugo est n l'ge de 2 ans.                                                                                                        Le pauvre

 

Les fables de La Fontaine sont si anciennes qu'on ignore le nom de l'auteur.                                              - soupir -

 

Un sonnet est form de deux quatrains et de deux tiercs.                                                        

Gagnants bien sûr

 

Toute sa vie, Montaigne a voulu crire mais il n'a fait que des essais.                                          

J'aime bien aussi

 

A la fin de sa vie, l'crivain Hemingway s'est suicid pour mettre fin ses jours.                                         

The end

 

 

MATHS:

 

Un polygone est une figure qui a des cts un peu partout.                                                     

C’est peu prs a !

 

On dit qu’une ligne droite est perpendiculaire quand elle se met tourner d’un coup.                       

Rouler bourr

 

L’ovale est un cercle presque rond, mais quand mme pas.                                               

Il ne faut pas exagrer

 

Le losange est un carr tordu en biais.                                                                                      C’est pourtant vrai

 

Le 0 est trs utile, surtout si on le met derrire les autres nombres.                                            

 Fils de banquier ?

 

Un nombre rel est un nombre qu’on peut toucher du doigt.                                                     

Fils de magicien ?

 

La loi des probabilits s’appelle ainsi car on n’est pas sûr qu’elle existe.                                 

Peut-on en douter ?

 

L’ordinateur peut faire plus de calculs que le cerveau de l’homme car il n’a que a faire.                      

La vrit !

 

 

SCIENCES:

 

L’air pur est uniquement form de gaz naturels.                                                                                Pas chez Paul

 

Une bouteille d’eau explose s’il gle car, sous l’effet du froid, l’eau devient un explosif.           

Quoi, c’est pas a ?

 

En cas de grossesse, on fait une chorgraphie.                                                              Surtout la mre de Bjard

 

Plus le train ralentit, moins sa vitesse est plus grande.                                                   

Et la note je t’en parle pas

 

Un corps lch d’une certaine hauteur choisit toujours de tomber.                                                                      Ae

 

C’est le cerveau qui donne les ordres et les autres parties   sont obliges  d'obir.                                                                                            

Na !

PERLES du BAC 2004

La musique...ronde des dsirs

La musique…  ronde des dsirs…

 

La musique m’a donn des ailes…

Toute petite j’ai eu la chance de baigner dans un monde de musique, depuis elle prend beaucoup de place dans ma vie.

Je me souviens de ce pianiste de renomme internationale venu jouer Saint-Raphal, de son piano qui avait du mal entrer dans la salle de concert, il est venu djeuner chez mes grands-parents et moi je regardais ses mains.

Le soir au concert j’tais sur un nuage l’coute de ces notes qui s’envolaient, c’tait un crin de grce, l’instant du monde. Je sentais la vibration des toiles, du vent, de l’amour, la pulsation de la vie qui nous entoure, nous nourrit.

Instant d’ternit

Le son nat du silence, ce silence si souvent absent pour viter de se poser les bonnes questions, se rencontrer soi.
La vie et la musique sont la mme chose, il y a une dimension sacre, amoureuse dans la musique, elle nous rend selon les sons,  amoureux ou belliqueux, elle nous fait, rire ou pleurer, elle nous fait sentir ce qui se passe, la violence , la souffrance, la beaut.

Prendre le temps d’couter, le temps essentiel pour sentir ce qui se passe, cette nergie…

Musique du cœur, amour, amiti ces cadeaux de la vie…

Au moment où j’cris les sons du piano envahissent la maison, c’est du blues…et j’aime a !

                                           

La musique...ronde des dsirs

Juger....

 

J'ai personnellement plus de plaisir comprendre les hommes qu' les juger....

                                                         Stephan Zweig

Juger....

La vie... rponse ....

Je suis morte le jour de ma naissance, cela peut paratre curieux, mais non, morte ce qui existait avant pour natre la vie, m’merveiller devant un rayon de soleil, le gazouillis des oiseaux, me sentir pleine de vie le matin au rveil , laisser mon exubrance prendre le dessus, me dire que j’ai beaucoup de chance de vivre mon ge mes rves d’enfant, mme si quelques illusions ont disparus, mais mes rves sont rests intacts et j’en ai raliss tellement, peut-tre justement par mon exubrance, et puis « tu vis en artiste, » quel beau compliment ne m’a-t-on fait ce jour l quand la personne laquelle j’tais le plus attach me dit ces mots.

 

C’est vrai, c’est plus difficile de vivre en artiste que d’tre artiste, tout le monde peut l’tre, il suffit d’tre un peu fragile et de s’exposer.

En fait je ne souffre pas trop du manque cela dpend des jours et je trouve mon sort enviable.

C’est mes parents que je dois cette libert de vivre, sans eux je n’existerais pas, dans ce geste d’amour ils m’ont donn la vie, la force d’assumer au jour le jour toutes les contraintes de cette vie terrestre, d’accepter de vieillir, d’accepter de renoncer la jeunesse du corps mais pas celle de l’esprit, de ne pas culpabiliser en dpensant de l’argent ni en ne faisant pas les tches mnagres qui me rebutent.

Je prfre vivre dans le plaisir de lire, d’couter de la musique, de voyager, de rver encore et puis une gerbe de fleurs champtres mon anniversaire cela me fait tant plaisir.

 

Par contre je prne la libert et refuse d’tre possde de quelque manire que ce soit, ni l’argent, ni l’amour, mon cœur est bien trop fragile pour cela et puis le temps est rvolu où je me cachais dans une armoire attendre que la voie soit libre.

Je sais que je suis complexe et que mon analyse systmatique de mes comportements peut nerver, tant pis, c’est ma libert.

Ici et maintenant « CARPE DIEM » telle est ma devise, profiter du moment prsent, jouir de ce qui m’est donn, de l’art, de l’amour, de la nature, et puis j’ai un rve, aprs ma mort j’aimerais revenir transformer en chat pour tout ce qu’il reprsente, le flin, la libert, les clins, la folie, la sauvagerie.

 

                      rponse au questionnaire de Sophie Calle post hier

 

 

La vie... rponse ....

Soir d't

                                               août soir d't

 

La chaleur s'estompe...

Lentement les ombres se mettent en place

Laissant la lune le plaisir de jouer cache cache entre les arbres

Les parfums se dgagent des plantes

Qui doucement s'estompent dans la lumire crpusculaire

L'olivier,le laurier rose, le thym, le romarin 
le palmier, sans oublier les lavandes

Toutes ces plantes qui font de mon jardin un petit paradis du sud

Seul le chant des cigales fait dfaut, mais les grillons tous les soirs les remplacent et bercent mes penses.

Les belles nuits d't sont sans gales

Entre rve et ralit

Entre calme et volupt

Entre douceur et passion

Entre sagesse et folie

Pourquoi la vie ne peut-elle se rsumer ces moments, où tout apparait sous le plus bel aspect?

Celui de la lgret, de l'inscouciance

Celui de nos souvenirs d'enfant...

Soir d't

Le questionnaire...

Peut-tre connaissez-vous ce questionnaire?

 

il tait l'une de mes premires notes sur le blog...

 Je trouve qu'il est amusant de rpondre aux questions, cela permet de se connatre un peu mieux soi-mme

 

Quand tes-vous dj mort?

 

Qu'est-ce qui vous fait lever le matin?

 

Que sont devenus vos rves d'enfant?

 

Qu'est-ce qui vous distingue des autres?

 

Vous manque-t'il quelque chose?

 

Pensez-vous que tout le monde peut tre artiste?

 

D'où venez-vous?

 

Jugez-vous votre sort enviable?

 

A quoi avez-vous renonc?

 

Que faites-vous de votre argent?

 

Qu'elle tche mnagre vous rebute le plus?

 

Quels sont vos plaisirs favoris?

 

Qu'aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire?

 

Citez trois artistes vivants que vous dtestez.

 

Que dfendez-vous?

 

Qu'tes-vous capable de refuser?

 

Quelle est la partie de votre corps la plus fragile?

 

Qu'avez-vous t capable de faire par amour?

 

Que vous reproche-t'on?

 

A quoi vous sert l'art?

 

Rdigez votre pitaphe.

 

Sous quelle forme aimeriez-vous revenir?

 

 

ce questionnaire est de Sophie Calle et Grgoire Bouillier

 

 

Le questionnaire...

Phrase amusante

Dans la nouvelle de PPDA

 « Une nuit d’t au grand htel »

dite par le magazine « Elle » dans la collection les petits livres de l’t,

j’ai relev cette phrase amusante

« C’est l’amour qui passe »

Phrase prononce en Afrique par les professionnelles qui vont de chambre en chambre pour combler ces messieurs seuls…dans les htels de luxe.

Cette nouvelle est curieuse, amusante et chaude comme les soirs d’t.

Petit moment de lecture sympathique.

Phrase amusante

je dlire, tu dlires, nous dlirons...

sur la photo Hemingway et Castro

Atelier d’criture

 

Choix de six mots glans dans Libration du mardi 16/12/2003 intitul « les annes 70 »

 

Daquiri  Primal  Sexotherapie  Soixante-huitard  Loft  Reggae

Et voil le dlire…

 

Je suis en forme, ma sance de sexotherapie s’est bien droule, quelques exercices plutt encourageants, et me voil prt pour la soire que j’organise dans mon loft.

Je reois ce soir une bande de soixante-huitards, nous avons malheureusement perdu quelques unes de nos illusions et nos  cheveux longs sont inexistants pour la plupart d’entre nous pour faire place une calvitie mme plus que naissante.

Nous avons tout essay, mais ce sont surtout les femmes qui nous intressaient et qui nous intressent toujours. Ah la jouissance, le cri primal, qu’elle douce musique nos oreilles plus trs chastes.

Ambiance musicale la Bob Marley, reggae et pour partir dans nos dlires quelques daquiris comme les aimait Hemingway et que nous avons goûts au Floridita dans les bras de belles cubaines.

Les annes passant, le dsir s’estompant, il faut bien user et abuser des conseils du sexologue pour aller vers de nouvelles conqutes, fiers, fougueux comme en 68.

 

 vous...

 

je dlire, tu dlires, nous dlirons...

Soleil

 

J'aime le soleil qui brûle ma peau

Et qui lui donne cette couleur

Qui lui sied si bien

J'aime l'odeur et tous les parfums

Que le soleil dpose sur moi

J'aime cette douce sensualit

Qui m'emporte au pays de mes fantasmes

Soleil brûle-moi encore

Afin que je  m'vade

Et que mes rves deviennent ralit     

Soleil

Retrouver un lieu d’enfance…

 

Dans le souvenir souvent prcis jusqu’au dtail c’tait dmesur.

Vaste champ de course, cour immense, terrain d’escapade, de cachette, d’embuscade.

On n’a pas grandi l.

Jamais ne se prsenta l’occasion d’y revenir, de se mesurer peu peu au lieu.

Voil soudain qu’on y retourne adulte.

C’est un espace tout petit. Restreint, rabougri, rtrci.

Tout est pourtant identique.
On n’a pas de perception immdiate de notre changement de taille. On considre donc spontanment que les choses ont chang, rtrci.

Tout d’un coup ici on a l’air d’tre gant.
Le souvenir et la perception prsente ne s’ajustent pas.

Les deux sont vifs. Les deux sont incompatibles.

On se sent en porte faux, comme si on tait de trop, entre notre mmoire qui a raison et notre prsent aussi.

Ce qui encombre, c’est l’ide d’une continuit de nous-mme.

 

Pour moi, un lot qui s’appelle « Le Lion de mer » au large de Saint-Raphal, me semblait tre une « ILE », grande, mystrieuse et lointaine quand j’y allais pdalo avec mon pre, c’tait une vraie aventure, c’tait Espranza…

 

Et vous ?

Retrouver un lieu d’enfance…

Souvenir d'enfance

Atelier d'criture

Imaginez un souvenir d’enfance, je dis bien imaginez, comportant les mots:

Bottes,  orage,  quand les paupires se ferment.

 

 

Aujourd’hui jour de liesse, le cirque arrive et installe son chapiteau sur la place du village. Nous sommes tous en admiration devant l’agilit de ces gens qui en un rien de temps mettent tout en place.

Je fais des pieds et des mains pour obtenir l’autorisation d’y aller.

Maman est un peu rticente, pensez donc voir des gens du voyage ! Papa est plus indulgent, me file la pice et me voil sous le chapiteau.

Les jongleurs, les clowns, les acrobates, la fanfare, tout m’merveille.

Tout d’un coup un grand bruit se fait entendre, voil l’orage qui gronde au moment où le dresseur de fauves chauss de ses bottes s’avance firement devant un lion. Celui-ci se dresse sur ses pattes arrire et d’un mouvement brusque happe le fouet du dresseur. Dans sa prcipitation le dresseur trbuche, tombe en arrire.

La foule pousse des oh…ah…et dehors l’orage devient de plus en plus violent, la pluie traverse la toile.

J’ai peur, je veux maman, mais je suis seule, je vois les yeux du lion, deux clairs, le dompteur ne l’intresse plus, c’est vers moi qu’il se dirige, je crie, je tremble, j’ai peur.

Longtemps j’ai fait ce cauchemar. J’ai toujours besoin d’une histoire rve ou d’une musique douce, ou des clins quand les paupires se ferment.

Souvenir d'enfance