"Double je"

Dialogue virtuel...

Mettre du sens dans la lgret

Faire que cette lgret soit belle et intense dans son instant

Traces de plaisirs phmres que le temps et l’immensit du cosmos virtuel dissolvent rapidement

Traces comme les pas dans le sable qui s’effacent mais qui…

Involontairement laissent des marques

Traces des corps que nous avons treints, des souffles que nous avons partags

Mais qui parfois laissent des marques douloureuses

La vie reprend toujours son cours et nous permet de nouvelles dcouvertes

Changer, tre plus lgre, se poser moins de questions

Tout est sincre dans l’instant où nous nous parlons

Notre vie ne peut hlas toute s’investir dans cet change

Donnons-nous…

Le temps qu’il faut, le temps que nous le voudrons bien

Le temps qui s’imposera nous

Vivre ensemble, ici et maintenant dans un confinement intellectuel qui attise la sensorialit

Vivre le prsent dans ce partage qui bientt ne sera plus qu’un souvenir…

L’air est plein du frisson des choses qui s’enfuient !!!

 

Dialogue virtuel...

Flnerie estivale...

Entre le plaisir de la baignade

Le partage d’un repas entre amis

S’allonger paresseusement

Se laisser aller la rverie

Ecrire, mettre en mots des envies

Se laisser emporter par la lecture

S’identifier au personnage

En tre l’hrone

Ecouter de la musique

Dcouvrir de nouveaux sons

Parler, couter, flner

Les journes passent

Et c’est un rel plaisir

De disposer de temps

A soi…

Pour les autres…

Et pour aimer…

Flnerie estivale...

La vie toujours recommence

 

 « J’tais devenu pour moi-mme un grand problme » ou encore

« Devenu pour moi-mme une immense nigme, j’interrogeais mon me »

 

Ces mots de Saint Augustin illustrent la manire de s’interroger sur ‘Soi’ et de conjuguer sa vie au pass au prsent et au futur.

Cette mise en intrigue de la vie intrieure sous la forme symbolique de l’avant et de l’aprs.

Le dsir ne s’improvise pas, et lorsqu’il vient manquer, la bonne volont ne suffit pas le raviver.

L’esixtence est une question d’intensit. On existe plus ou moins, les modalits d’affirmation de l’existence sont variables, rien ne nous prmunit contre rien.

Il est des plaisirs au goût amer, des rves qui finissent par nous dvorer, comme il est des moments glorieux, des jours sans lassitude et des rencontres dcisives.

L’ambivalence du temps de l’histoire qui nous permet de prserver l’troite intrication du

« Je » et du « Nous » et laisser sa chance la petite fille «  Esprance ».

Ce besoin de gratuit plus prcieux que tout et seul capable de nous assurer le dsir de continuer et de recommencer conjuguer le  Temps.

 

La vie toujours recommence

Le jeu...

 

Toute une vie peut en une seconde et sur un dtail minuscule, basculer dans la lumire ou les tnbres comme un d qui va ouvrir les chemins de la fortune ou de la ruine, lanc d'une main ferme sur un tapis vert, achevant sa course en dvoilant sur sa face suprieure le 6 ou le 1…

                                                          

                                          Extrait de Louise Amour de C. Bobin

                                                                                                    

                                                                                                                       

Par ces mots, je veux parler de mon exprience dans cet univers glauque et sans joie des casinos et du jeu.

Comme tout le monde j'ai essay par jeu, pour seul but de m'amuser, de rentrer dans un casino, d'changer des billets contre des jetons, de m'asseoir en face d'une machine et de mettre tour tour tous ces jetons dans l'espoir de les voir fructifier.

Mme chose pour la roulette, j'avais envie de savoir ce que l'on peut prouver, mes parents allaient eux aussi jouer au casino de Saint -Raphal et je me souviens des histoires qu'ils me racontaient, tel joueur qui en une nuit avait tout perdu et au petit jour alors que le soleil commenait poindre l'horizon, se suicidait, acte suprme de dsesprance.

Je veux parler de ce monde sans joie, sans vie, berc d'illusions  de ces hommes et femmes  pour qui jouer est donner du sens leur vie.

 Surprise, je dcouvre un monde de femmes, femmes tristes, maquilles outrance dont les rides ne sont pas des rides d'expression joyeuse, de sourires partags, mais des rides d'amertume, de solitude, de rves non vcus. 

Elles sont l pour la plupart seules, assises devant cette machine, faire sans rflchir, ce geste d'actionner le levier, de remettre des pices et encore des pices, et parfois au tintement du crpitement de ces pices, leurs visages s'illuminent.

Pour rien au monde je ne veux devenir comme elles, qui sont mes sœurs, j'aime trop la vie, le plaisir, la nature, le soleil, je ne veux pas m'embourber dans ces lieux sombres et sans issue.

Les hommes rdent autour d'elles, cherchant la proie facile qui par quelques mots vont se laisser sduire, croire qu'elles existent.

Dans la nouvelle de Stephan Zweig

" 24 heures de la vie d'une femme " tout bascule, mais avec beaut, panache, dans un dcor luxueux, dans un monde irrel, mais les enjeux sont les mmes.

 

 

« Ceux qui tombent entranent souvent dans leur chute ceux qui se portent leur secours. »

                                                 

                                                                                           Stephan Zweig

                      

Le jeu...

La lettre

Je suis si heureuse quand tu m’cris

« ma tendre » et que tu termines en m’embrassant trs fort, ces simples mots me font tant plaisir mais tu ne le sauras pas car cette lettre jamais je ne te l’enverrai.

Pourtant j’aimerais tant que tu saches combien j’ai besoin de ces mots, je me pose des questions, pourquoi  toi ?

La rponse n’est pas simple tout simplement parce que je ne connais pas la rponse.

Quand je suis dans tes bras et que je t’entends me dire des mots doux, potiques, je me laisse aller telle une coquille de noix au gr de tes mots, de ton souffle, de ton dsir, et je suis bien.

 

Je ne te dirai jamais « je t’aime » ces mots qui veulent tout dire et rien la fois, je sais que ce sont des mots qui te font peur et qui risqueraient de t’loigner de moi, mais quand je me blottis au creux de ton paule, que mes mains cherchent les tiennes, que nos lvres se confondent et que nos souffles s’unissent dans un mme chant, plus rien d’autre n’existe que toi et moi et c’est notre moment nous seul , pour nous et rien qu’ nous ce moment l.

 

Je n’aime pas tre un objet, mais avec toi je suis sujet, sujet de ton dsir et j’accepte d’tre le sujet d’un roi qui m’emmne dans un monde de dlices.

 

Tu vois je n’ai pas grand-chose te dire mais ce peu de choses rsume ce que je ressens quand je pense toi, quand tu n’es pas l, quand tu t’loignes, quand tu deviens « fugace » et que comme une petite midinette j’attends ton appel.

 

Pourquoi suis-je ainsi ? Cela ne s’explique pas, l’enfance a pass par l et les traces sont bien vivaces.

 

Ces mots jets sur le papier, pure fiction... ou rve d'une nuit d't...ou ralit...peu importe, seul les mots sont vrais...

 

La lettre

Les vraies vacances...

"Cap d'Ail "sentier des douaniers

Dans «  vacance » il y a vide, vacuit, disponibilit

Pendant l’anne elles sont sources de fantasmes innocents :

Je vais lire ce livre, j’irai voir untel…

Et avant de commencer, elles sont dj dans nos ttes encombres de dsirs, de projets.

Nous entretenons aussi des dsirs contradictoires, celui de trouver un peu de solitude, de silence, d’isolement tout en esprant se rapprocher de tous ceux que l’on ne voit pas assez le reste du temps. Les deux nous sont ncessaires.

La rponse relve d’un autre rve avoir beaucoup de jours, les uns pour soi seul, les autres pour l’affection et le partage en famille, en couple.

En vacances nous retrouvons ce qui fait la trame de notre vie, la ncessit de choisir, l’art du compromis et la soumission au principe de ralit.

Le seul moyen de le bien vivre, comme dans toute situation, laisser venir nos fantasmes et trier parmi eux ceux dont il nous parat jouable de faire des priorits.

Et si nous ne nous sommes pas tromps, nous passerons de bonnes vacances.

Les vraies vacances...

Fragments

Ma rencontre avec Roland Barthes

 

Je m’en souviens comme si c’tait hier moi assise confortablement dans mon canap, lui dans un fauteuil devisant avec les autres invits avec une telle fougue et une passion si peu commune de son dernier ouvrage qui venait de paratre :

 « Fragments d’un discours amoureux ».

 J’tais l, j’coutais, je buvais ses paroles m’en tourdir, tout ce qu’il disait j’avais envie de l’entendre, des mots tels que :

 ‘Je m’abme, Je succombe, Dans le calme aimant de tes bras,  Je suis fou, Le ravissement, Adorable, Quand mon doigt par mgarde…, Pourquoi, L’incertitude des signes, Je t’aime …

Pendant trs longtemps ce livre fût mon livre de chevet, et encore aujourd’hui bien des annes ayant pass c’est toujours un rel plaisir de le relire.

Il faut dire que je suis reste une ternelle amoureuse.

L’heure tourne, c’est la fin d’Apostrophe, dj je suis en manque…

 

Un de mes rves que je n’ai pas pu raliser c’est d’assister ses  confrences, il est mort trop tt.

 

Aujourd’hui l’on vient de m’offrir ses entretiens « Fragments de voix » qui vient d’tre dit et c’est avec le mme enthousiasme, la mme passion, que j’ai cout la voix de cet homme parler du ‘  plaisir du texte’,’ du mtier de l’criture’, ‘du plaisir de l’image’, ‘du pouvoir’, des lieux et itinraires de ses errances…

Le rve s’est un peu ralis travers cet enregistrement et la saveur est intacte.

 

« Nul pouvoir, un peu de savoir, et le plus de saveur possible »

Extrait de la fin de la leon inaugurale du Collge de France

Fragments

Accord...

La Havane

Qu'est-ce que le bonheur

sinon l'accord vrai entre un homme

et l'existence qu'il mne ...                        

                                                           Albert Camus

 

Accord...

Histoire du petit lapin...

Un jour le petit lapin demandait au cheval de peluche  qui tranait dans le coffre jouets depuis bien longtemps

" Qu’est-ce qu’tre vrai ? et cela fait’il mal ? "

Quelquefois rpondit le cheval de peluche, qui disait toujours la vrit. Mais quand on est " vrai " cela n’a pas d’importance d’avoir mal.

Est-ce que cela arrive tout d’un coup, comme lorsqu’on remonte votre ressort, ou petit petit ? demanda le lapin.

Cela n’arrive jamais tout d’un coup, dit le cheval de peluche, on le devient. Cela prend trs longtemps.

C’est pourquoi cela arrive rarement ceux qui se cassent facilement, ou qu’on doit ranger soigneusement.

En gnral quand on est  devenu " vrai " on a perdu presque tous ses poils, on a les yeux qui pendent, on a des faiblesses dans les articulations et on est us.

Mais tout cela n’a aucune importance parce qu’une fois qu’on est "vrai " on  ne peut plus tre laid sauf aux yeux

De ceux qui ne comprennent pas.

 

 

J'ai retrouv ce texte dans un de mes vieux cahiers, les mots griffonns l'encre...

 ( je ne sais plus de qui est le texte)

 

je l'ai dj post au tout dbut...

j'ai lu souvent le mot doudou ces derniers jours et comme j'ai une trs belle histoire personnelle avec ce texte, j'ai eu envie de le reposter...

 

Histoire du petit lapin...

Histoire de femmes...

Mon tout premier atelier d'criture

Texte commenant par « Il tait une fois » comportant « mais pourquoi pas » et se terminant par « pas cette fois-l »

 

« Il tait une fois », ces mots trottent dans ma tte, je cherche dans ma mmoire. Ils rsonnent si fort, ces mots-l, je ferme les yeux et doucement m'vade vers le pays des rves de mon enfance et les images reviennent lentement.

J'avais huit ans et me revois malade, enveloppe dans ma couette rouge, frissonnante, papa ct de moi me tenant la main, et, pour me faire plaisir, lui qui tait rarement prsent, voulut  me raconter une histoire.

 Il cherchait celle qui pouvait me procurer le plus d'motions.

 Il commena par « il tait une fois » puis se ravisa,  rflchit et se dit

 « mais pourquoi ne pas » lui parler de cette photo qui m'intriguait tant celle du mariage de ma grand'mre maternelle où une petite fille de six ans porte le voile de la marie.

 Et doucement il me raconta la vie de mes grands parents, cette belle histoire d'amour que la guerre faillit faire basculer tout jamais.

Cette petite fille tait ma mre.
J'tais heureuse d'entendre tous ces mots qui rpondaient mes questions. Je m'endormis apaise, les cauchemars ne furent pas prsents, « pas cette fois-l ».

 

 

Aujourd'hui je veux rendre hommage ma grand'mre, cette femme qui a t un exemple pour moi.

Elle tait femme, mre, amante, douce, belle, raffine.

Elle savait donner l'amour qu'elle portait en elle.

Elle m'a permis de devenir celle que je suis.

 

 

Histoire de femmes...

Hommage Serge...

SARAH


La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps
Les yeux cerns
Par les annes
Par les amours
Au jour le jour
La bouche use
Par les baisers
Trop souvent mais
Trop mal donns
Le teint blafard
Malgr le fard
Plus ple qu'une
Tache de lune

La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps
Les seins trop lourds
De trop d'amours
Ne portent pas
Le nom d'appts
Le corps lass
Trop caress
Trop souvent mais
Trop mal aim
Le dos voût
Semble porter
Les souvenirs
Qu'elle a dû fuir

La femme qui est dans mon lit
N'a plus vingt ans depuis longtemps
Ne riez pas
N'y touchez pas
Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes
Lorsque la nuit
Nous runit
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens
Et c'est son coeur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure

                   paroles et musique: Georges Moustaki

Ce "grand" petit bonhomme avec les textes des autres qu'il s'appropriait si bien pour devenir les siens et cette voix toute en motion qui savait si bien conter...

 

Votre fille vingt ans...

 

Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite   
Madame, hier encore elle tait si petite   
Et ses premiers tourments sont vos premires rides   
Madame, et vos premiers soucis

Chacun de ses vingt ans pour vous a compt double   
Vous connaissiez dj tout ce qu'elle dcouvre   
Vous avez oubli les choses qui la troublent   
Madame, et vous troublaient aussi

On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle   
Pour un individu presque aussi jeune qu'elle   
Un garon qui ressemble celui pour lequel   
Madame, vous aviez embelli

Ils se font un jardin d'un coin de mauvaise herbe
Nouant la fleur de l'ge en un bouquet superbe   
Il y a bien longtemps qu'on vous a mise en gerbes   
Madame, le printemps vous oublie   

Chaque nuit qui vous semble chaque nuit semblable   
Pendant que vous rvez vos rves raisonnables   
De plaisir et d'amour ils se rendent coupables   
Madame, au creux du mme lit   

Mais coupables jamais n'ont eu tant d'innocence   
Aussi peu de regrets et tant d'insouciance    
Qu'ils ne demandent mme pas votre indulgence   
Madame, pour leurs tendres dlits

Jusqu'au jour où peut-tre la premire larme   
A la premire peine d'amour et de femme   
Il ne tiendra qu' vous de sourire Madame   
Madame, pour qu'elle vous sourie...

 

 

Hommage Serge...

Clin d'oeil pour Anastomoses... pas seulement...

 

Un des endroits les plus dlicieux et l'une des meilleures tables pour doucement se laisser aller au charme de la gastronomie alsacienne

l'Auberge de l'ILL Illhaeusern

Pour moi un de mes beaux souvenirs d'une soire d't...

Clin d'oeil pour Anastomoses... pas seulement...

Le temps, le dsir,le langage...

Le temps n’est jamais l’heure, trop tt, trop tard, en porte faux toujours ?

Comme le dsir.

Mais qui comprend le dsir ?

Et qui comprend le temps ?

« Ce qu’il n’a pas, dit Platon dans le Banquet, il le dsire »

Autrement dit, lorsqu’on la, on ne dsire plus

Autant savoir ce qui en dcoule :

On ne dsire que ce que l’on a pas.
Le temps de son cot en modifie la courbe.
L’a-t’on trop tt, on ne la pas assez dsir

La jouissance y fait dfaut

Trop tard on n’en veut plus

Question d’instant ;

Pour que s’opre la jonction du dsir et du temps il faut ce ncessaire et permanent miracle le « timing »

Quelque chose entre l’instant d’avant et l’instant d’aprs, l’instant d’incandescence.

Hors de ce point parfait, le point d’avnement des choses, rien ne se passe, rien ne s’enflamme, rien ne nat

Encore faut’il pour provoquer la mise feu du systme  qu’un dtonateur commun lui en face l’tincelle.
C’est le langage.

Et le dsir n’existe que d’tre dit.

Mme s’il est impossible dire.
Pour tre le dsir besoin de temps.

Le dsir ne peut passer que par la demande.
Et que la demande implique l’autre avec ou sans grand A

Quel autre, un Autre qui en devient la cl.

 

 

Mots glans dans « Le dsir » de Pierre Rey

 

Le temps, le dsir,le langage...

Rflexion sur l'criture...

On n'crit pas parce qu'on a quelque chose dire

Mais parce qu'on a envie de dire quelque chose.

                                                                                Cioran

Pourquoi crire ?

Ecrire c'est comme tre amoureux, on est nouveau, libre, et port par un dsir formidable...

Que reprsente pour moi crire ?

Cela devient vital, j’ai besoin de nommer, de mettre en mots ce que je ressens, souvent comme un cri, c’est une libration.

Pour moi une «  chose qui n’est pas dite, n’est pas sue », donc crire me permet de « me dire » ce que je ressens, alors que bien souvent je veux occulter des penses que je ne trouve pas toujours plaisantes pour moi et les autres.

J’aimerais arriver crire sans tabous, me librer dfinitivement de mes dmons qui m’empchent si souvent de dire ce que je voudrais crier la face du monde.

Je ne sais crire que dans l’urgence, un mot entranant un autre, j’aime alors cette spontanit, le dire vrai qui vient ce moment- l.

Par mon coute des autres, je sais que les mots ne sont jamais anodins, qu’ils expriment ce que nous sommes, moins de se cacher derrire une faade d’intellectuel bien pensant, mais l ce ne sont plus des mots, mais des ides.
Pour moi crire devient librateur, jubilatoire, c’est un lan de vie sans concessions.

 

Rflexion sur l'criture...

Contrastes...( suite )

 

Les relations amoureuses sont faites de contrastes

 

-un peu de magie

-beaucoup de lucidit

-se laisser surprendre

-accepter l’autre

-ne rien attendre

-savoir donner

 

Quand on entre dans l’tat amoureux, on le sait !

C’est toute la perception du monde qui est modifie.
On est obnubil par l’objet de sa flamme.

 

La destine heureuse ou malfique est ce qui du dsir, se ralise, tout le reste n’est qu’existence.

 

Juste encore un mot sur la passion, tellement bien dcrite dans la nouvelle de Stephan Zweig

« Amok » que je viens de relire ce week-end.

 

Dans un sonnet qui ouvre le recueil , Zweig crit ces vers :

 

Seule la passion qui trouve son abme

Sait embraser ton tre jusqu’au fond

Seul ce qui se perd entier est donn lui-mme.

 

Alors, prends feu ! Seulement si tu t’enflammes

Tu connatras le monde au plus profond de toi !

Car au lieu seul où agit le secret, commence aussi la vie.

 

 

Voil ma rflexion qui n'engage que moi...

 

 

Contrastes...( suite )

Avant d'imaginer l'autre...

Suite l’une de mes notes prcdentes

« L’amour ternel et nouveau » des questions poses par ceux qui viennent me lire sont restes sans rponses.

 

Questions poses :

« En effet, que de questions sur l'amour !! Et j'aurais bien aim galement que tu nous dveloppes plus avant cette notion de " avant d'imaginer l'autre..." est-ce se respecter soi mme afin de pouvoir respecter l'autre ? Ou encore" accepter nos diffrences pour pouvoir russir nos relations amoureuses (ou non)? »

 

Rponses:

Pour ma part, il est indispensable de se respecter Soi …

 

« Le respect de soi c’est le respect de l’autre. Il ne faut pas penser "vouloir respecter l’autre", mais tre sincre avec soi. »

« Se respecter soi-mme est l’affirmation de sa diffrence en respectant celle de l’autre. »

Le respect de soi nat de notre pouvoir et non de notre faiblesse, les autres nous traitent de la faon dont nous les traitons, le respect de soi implique de savoir que nous choisissons nos sentiments chaque instant.

 

 

Comme il est impratif d’accepter nos diffrences, l aussi il s’agit de respect, de non jugement, d’acceptation, entre homme et femme nos diffrences sont ncessaires pour un libre panouissement

 

Trs souvent, ce que nous trouvons d’attirant chez les autres est prcisment ce en quoi ils sont diffrents de nous

 

Si hommes et femmes sont gaux, ils ne sont pas identiques… en amour ! Car il existe des diffrences de comportement et d’attentes

 

C'est la femme qui initie la relation. L’homme, lui, est responsable de la deuxime tape : l'approche.

Nous venons peine de le quitter et dj, notre souffle est suspendu la sonnerie du tlphone. Nous ne percevons pas le temps de la mme manire

Pour sa part l'homme morcelle le temps en portions. Pour rsumer, la femme aurait le sentiment du temps, alors que lui le compte

C'est bien connu : le langage motionnel est sexu.

Les filles tant en avance sur les garons dans l'acquisition et l'usage du langage, elles s'habituent plus tt nommer et dcrire leurs motions". Contrecoup : au premier conflit, elles tentent le dialogue. Il joue l'innocent.

 

D'ailleurs exprimer son ressenti "lui prend la tte". En majorit, ils rpugnent l'exercice de l'introspection.

Les hommes, ds qu'ils voient tous les jours, ou presque, leur conjointe, ont vite fait de se sentir « attachs », justement ils se sentiraient menacs dans leur identit.

Alors "soires foot avec les potes" ou "charrettes nocturnes" au bureau, ils ne feraient qu'obir une pulsion profonde : se dmarquer.

 

 

 

 

cela n'engage que moi...

 

Avant d'imaginer l'autre...

La leon de piano

J.S.Bach Prlude bwv941

Tes mains sont sur moi

Comme un pianiste...

Et font sourdre des sons mlodieux

J’aime tes symphonies secrtes

Temptueuses, tumultueuses...

Et doucement elles jouent

Comme les cordes d’un violon

Tu fais natre des chants

Brefs et essouffls

Au bord de mes lvres

Je succombe…

Je ferme les yeux, je te sens…

Les tempis se succdent

Prlude, fugue, contrepoint…

Les notes s’grnent et s’achvent

Sur un adagio…

 

La leon de piano

Le petit dernier...

huile100/100

Voici le petit dernier accroch  la maison...

Tout l'art est dans le regard...

 

C'est aussi un art que d'tre fou de temps en temps...

Le petit dernier...

J'ai entendu une dune chanter...

LE DESERT N'AYANT PAS DONNE DE CONCURRENT AU SABLE

GRANDE EST LA PAIX DU DESERT... 
                                                                          Henri Michaux          

J’ai entendu une dune chanter
D’une voix monocorde
Je vous l’accorde

Etrange cette musique

Fruit du vent et du sable conjugus

Musique faite de grains de sable superposs

Qui lentement glissent  et se frottent

Les uns contre les autres

Au gr du vent

Musique envoûtante, mystrieuse

Et pourtant relle…

Existant seulement

Dans quelques rgions du globe

Celle que j'ai entendu

Chantait au Maroc…

 

Dsert monde mystique, infini…

Que sait du dsert

Celui qui ne regarde

Qu’un grain de sable

Il n’y a pas de plus grande motion

Que d’entrer dans le dsert…

                                                                     E.A                

J'ai entendu une dune chanter...

Parenthse...

 

Je me revois dans cette chambre d’htel luxueuse, seule, aprs une journe harassante, aprs avoir t courtise, flicite, et puis brusquement ce silence volontairement choisi.

Ne pas accepter les invitations, elles n’ont pas de sens, ces changes superficiels, pourquoi faire ?

Parler de choses et d’autres alors que je n’ai envie que de tendresse, d’amour…

Combien de fois lors de mes frquents dplacements me suis-je trouve dans cette situation, prfrant la lecture d’un bon livre, la musique , plutt que des mots vains et des gestes que je regretterais le lendemain.

Je connais par cœur ces demandes, toujours les mmes, formules diffremment selon l’endroit et la personnalit du demandeur.

Mais elles se rsument toujours la mme chose, combler un vide, parce que «  seul » dans une ville ou un pays qui n’est pas le sien.

Bien sûr les htels luxueux se prtent ce genre de rencontres.

Pourquoi je repense cela, tout simplement, aprs avoir revu le magnifique film de Sofia Coppola :

«  Lost in Translation »

Ce film radieux, retenu et remuant marque une date dans l’histoire personnelle, il suggre avec peu de mots un maximum de choses.

Une parenthse, un moment hors de la vie qui changera dfinitivement les existences des deux personnages principaux.

Dans l’espace aseptis d’un htel de luxe, dans ce vide, l’amiti ou l’amour, on ne le saura jamais est ce qui  rend ce film si touchant.

Plus que l’histoire d’une infidlit, c’est un retour sur soi, la narration d’une fidlit ce que l’on est vraiment… Une crise d’identit exacerbe par le fait d’tre dans un pays tranger.

Essayer d’y voir clair dans sa vie dans un moment pareil…

Et pourtant, c’est aussi a qu’on pense quand on est en voyage…

Parenthse...

L'amour ternel et nouveau...

Le dictionnaire est formel : il existe sur Terre une « disposition favorable de l’affectivit et de la volont l’gard de ce qui est senti ou reconnu comme bon, diversifie selon l’objet qui l’inspire »

Et cette disposition est…l’amour.

Un lan sentimental , donc, envers un autre que soi, gnralement un homme ou une femme, mais qui peut trs bien tre…Dieu, nos enfants, un animal ou – pourquoi pas ? – l’humanit, la patrie, les mots…

L’amour ne connat pas de frontires, pas de limites. La seule chose qui le restreigne est l’usage qu’on en fait. C’est tout simple : celui (ou celle) qui ne veut pas aimer n’aimera pas.

Pauvre de lui !

Entre guerres, attentats, rvoltes, grves et crises en tous genres, l’poque ne se prte gure, semble-t-il, l’amour. A l’lan vers l’autre. Au don de soi gratuit et noble.

Et puis y regarder de plus prs, c’est tout le contraire qui se passe : plus les temps sont durs et plus il est urgent d’aimer. Ce serait comme de se consoler d’un gros chagrin avec un ours en peluche. L’amour sous toutes ses formes fait recette.

Un seul exemple ? Il suffit de se pencher sur la liste des meilleures ventes de livres en France.

Aimer  est donc dans l’air de temps. Aimer pour la vie, pour un jour. Aimer au prix d’un long travail de sduction, ou au dtour d’un « speed dating », les rendez-vous rapides qui font aujourd’hui fureur. Il y en a pour tous les goûts. La socit actuelle offre une palette extrmement varie d’expressions du sentiment amoureux.

Une gamme trop large ? Trop permissive ? Certains le pensent. Les autres se rjouissent de trouver une place pour leur personnalit : les timides, les platoniques, les presss, les romantiques, les musiciens, chacun y a droit.

Et puis, pour ceux qui dsespreraient de ne jamais y arriver, qui se trouveraient handicaps des mots et des mains, incapables d’aligner trois phrases pour dclarer leur flamme, un conseil prenez exemple chez les plantes.

Les ruses et les piges de l’amour des (belles) plantes. Incroyable non ? Si elles savent aimer, l’espoir est permis pour chacun d’entre nous. Pas vrai ?

                                                    note dj poste le 14/05

 

Je repense cette note aprs avoir entendu sur
France Inter Jean-Marie Pelt grand spcialiste des plantes en parler avec tellement de sourire dans la voix...et nous livrer les secrets sur la vie amoureuse des plantes...

                                                        

                                                                                                                                                                                                                

 

L'amour ternel et nouveau...

Miss dtective en herbe...

Je ne sais pas si vous tes comme moi, mes intuitions me permettent souvent de deviner, de lire entre les lignes.

Les romans policiers m’ennuient, je dcouvre trop rapidement les rsultats de l’enqute, au cinma c’est pareil et dans la vie de tous les jours bien souvent je dcouvre des choses caches,

j’ai peut-tre rat une vocation de dtective…

Voil l’histoire d’une enqute…

 

J’tais trs jeune quand j’ai rencontr celui que j’appelle mon premier amour, non pas celui de l’enfance, mais celui du dbut de ma vie d’adulte.

Par amour je suis capable de renverser des montagnes et celle-l tait de taille…

 

Robert, avait t adopt par le mari de sa mre et ne connaissait son pre naturel que par un nom et son origine alsacienne.

Il tait la recherche de ce pre…

Je fis mon enqute, cela reste un peu flou dans ma mmoire, beaucoup de dmarches, mais je dcouvris qu’il exerait comme dentiste dans un petit village au pied des Vosges.

Avec la fougue et la hardiesse de ma jeunesse, je lui demandai un rendez-vous qu’il m’accorda sans prciser le motif de celui-ci.

J’organisai un week-end où Robert vint me rejoindre en Alsace et notre balade nous conduisit tout naturellement dans ce petit village.

Je ne me rendis pas seule au rendez-vous fix,

(je n’en reviens toujours pas de mon audace) mais avec Robert qui je n’avais rien dit.

Cela donne :

Bonjour, c’est moi qui vous ai appel,

voil je veux vous prsenter votre fils…… !!!

Celui-ci surpris et furieux n’a pas manqu de me traiter de tous les noms…

Mais le rsultat tait l, le pre et le fils ont pu se parler et par la suite apprendre se connatre…

et par la mme occasion, j’ai gagn les faveurs de la mre de Robert.

 

Miss dtective en herbe...

Saut l'lastique...

Ce moment dans la vie où l’on se dit, j’y vais, je n’y vais pas…

Le moment où tout bascule en quelques secondes, où rien n’a plus de sens, le prsent, le pass n’existent plus, le futur il n’y en aura pas.

Moment où la raison, n’intervient plus parce que trop raisonne depuis longtemps.

Ce moment sur le fil du rasoir où le bilan d’une vie bascule dans le ngatif.

Moment fugace, moment grisant où la dcision ultime ne tient qu’ ce fil…

Moment où une force intrieure nous pousse agir sans discernement.

Qui n’a prouv ce vertige ne peut comprendre ce que cela cache comme souffrances, joies vcues dans le pass et qui n’ont plus cours…

Vertiges !!!

Saut l'lastique...

" L'Aigle noir"...tristesse...

Un beau jour ou peut tre une nuit

Prs d'un lac je m'tais endormie

Quand soudain semblant crever le ciel

Et venant de nulle part surgit un aigle noir

Lentement les ailes dployes

Lentement je le vis tournoyer

Prs de moi dans un bruissement d'ailes

Comme tomb du ciel

L'oiseau vint se poser



Il avait les yeux couleur rubis

Et des plumes couleur de la nuit

A son front brillant de mille feux

L'oiseau roi couronn

Portait un diamant bleu

De son bec il a touch ma joue

Dans ma main il a gliss son cou

C'est alors que je l'ai reconnu

Surgissant du pass

Il m'tait revenu



Dis l'oiseau oh dis emmne moi

Retournons au pays d'autrefois

Comme avant dans mes rves d'enfant

Pour cueillir en tremblant

Des toiles des toiles

Comme avant dans mes rves d'enfant

Comme avant sur un nuage blanc

Comme avant allumer le soleil

tre faiseur de nuit et faire des merveilles

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes

Pris son vol pour regagner le ciel



Un beau jour ou peut tre une nuit

Prs d'un lac je m'tais endormie

Quand soudain semblant crever le ciel

Surgit l'aigle noir



Un beau jour ou une nuit

Prs d'un lac je m'tais endormie

Quand soudain surgissant de nulle part

Surgit un aigle noir



Un beau jour ou une nuit

Prs d'un lac je m'tais endormie

Quand soudain surgissant de nulle part

Surgit un aigle noir

                                                        Barbara
 
Aujourd'hui je suis comme cet aigle noir...
Cette chanson me touche plus que de raison...

" L'Aigle noir"...tristesse...

La lettre vole..

C’est une belle journe comme je les aime, le soleil brunit ma peau, les fleurs du jardin embaument, le merle chante et fait sa cour, mais en moi flotte une douce mlancolie, je rve ma vie.

Ces vieux souvenirs qui remontent la surface, si cette lettre je l’avais lue, si …

L’histoire remonte mes premiers mois amoureux, j’aimais cet homme, beau, grand, brun tnbreux, les premiers baisers, les premiers effleurements, un baiser dans la nuque et je chavirais et toute cette douceur, les longues promenades travers champs, les fleurs que nous cueillions, nos rires, notre goût pour la lecture, ma dcouverte de Paris.

Et puis le temps a pass, l’loignement, nos routes se sont non pas spares, mais la vie a fait son œuvre.

Quelques annes plus tard, en fait aprs la mort de ma mre, j’appris par une des ses amies que la veille de mon mariage, une lettre tait arrive, cette lettre que je n’ai jamais lue mais dont je connais aujourd’hui le contenu, me prvenait de sa venue de l’heure et de l’endroit où nous devions nous retrouver.

Je n’ai jamais revu cet homme, mais en ce jour de veille d’anniversaire de la mort de ma  mre je n’ai pas pu m’empcher de laisser les souvenirs m’envahir.

Chaque fois que je vais Paris mes pas m’emportent vers cette rue du 2^me où j’ai laiss une part de moi., de ma jeunesse, de mon insouciance…

 

 

La lettre vole..

Se souvenir...

J’ai revu avec un plaisir ingal le film de Gudiguian « Marie-Jo et ses deux amours »

 

 

Qui pose le problme de la fidlit.

Peinture de corps nus et de marines superbes, Marseille majestueuse, sublim par une lumire, un soleil noir et radieux crase le littoral tandis qu’une lumire douce et crpusculaire caresse le corps de Marie-Jo et de ses hommes.

Histoire simple et bouleversante, tragdie sentimentale sche et calme. Pas de meurtre antique, mais une violence qui irrigue chaque plan sans clater, comme une voile tendue l’extrme tout prs de se dchirer.

L’affrontement de personnages ordinaires transforms par la violence et la puret en hros ternels. La passion c’est cela et pas autre chose.

« On est tellement fort d’aimer quelqu’un, mais on est tellement faible d’en aimer deux »

Pudeur, tendresse infinie, souffrances secrtes, blessure des non-dits.

Frontire que  spare la joie ressentie dans l’amour inconditionnel et le dsespoir qui accompagne l’inluctable jalousie, avec son cortge de douleur et de culpabilit.

 

Je suis particulirement mue par un passage où  Marie-Jo accoude la fentre, vue sur un paysage splendide de mer, de bateaux, la messe en ut mineur de Mozart en fond musical accompagne ce dialogue avec un vieil homme malade qui n’attend plus rien de la vie…

Je ne sais pas où aller…

Je ne sais pas quoi faire…

Je peux vous parler ?

Vous comprenez, il faut que je parle quelqu’un qui puisse comprendre, vous savez c’est une belle et grande histoire…

Marie-Jo

Vous tes ravissante et ce vieux rose s’accorde bien avec vos cheveux

J’ai connu une femme qui avait les mmes cheveux  que vous

Je me souviens, j’aime beaucoup les souvenirs, et pour m’y aider je bois, la magie du vin me permet de replonger dans mon pass

Ennui, ennui, ennui, j’ouvre une bouteille et je me souviens

Marie-Jo je ne peux pas me charger de votre histoire

Gardez-la, gardez-la pour plus tard, beaucoup plus tard…

Quand elle se sera transforme en souvenir

Elle vous aidera attendre…

Attendre que la nuit tombe…

 

 

Marseille

 

Se souvenir...

Carnets de voyage...CUBA

CUBA   

 

 

Pays de musique, de Daquiri du Floridita, de Mojito de la Casa Del Mdio, de cigares de chez Partagas, de gens pauvres mais tellement  humains.

 

Mon voyage remonte en août 1995, dbut du billet vert nouveau tolr.

 

Pays de silence aussi, rien ne devant sortir, pas mme une lettre furtivement donne par une employe de l’htel, dans l’ascenseur afin de ne pas tre vue par les gens qui surveillent sans cesse tout le monde.

Pays où les hommes et les femmes se prostituent pour manger leur faim.

Magasins vides, carte de ravitaillement en vigueur.

 

Place de la Rvolution, effigie du "Che" en faade, Castro haranguant la foule durant des heures, chiens musels, mais prsents, gourdins la ceinture des policiers.

 

Mais pays de sourires, de rires, de fivre des sens au Tropicana, plus grand cabaret du monde ciel ouvert, où musique et corps dvoils attisent le dsir.

Musique omniprsente…

Et ce Malcon, bord de belles demeures aux faades dcrpies, où  l’Ocan jette ses embruns en se frottant aux rochers.

Sjour l’htel Riviera, plonge dans les annes 1950 construit par la mafia où Johnny Weissmuller " Tarzan "  de l’poque sautait du plongeoir pour pater les belles actrices qui frquentaient les lieux.

 

Pays tout en contraste entre rires et larmes, entre misre et volupt.

Pays attachant, peuple color, mtiss, et si prompt partager le peu dont il dispose.

 

 "Sur les traces d'Hemingway"

1 machine crire dans sa chambre, sur laquelle il crivait   debout...

2 salon avec toutes les fioles d'alcool proximit immdiate de  son fauteuil ...  

3 tour dans laquelle il a crit
   "Le vieil homme et la mer"

                                                                                                                       

 

Ecrivains cubains que j’aime lire

 

Eduardo Manet    Habanera  / D’amour et d’exil /  Maestro…

(Que j’ai eu le plaisir de rencontrer et la chance de parler avec lui de Cuba)

 

Jorge Luis Camacho   La queue du singe…

 

 

 

 

 

 

Carnets de voyage...CUBA

EVASION...

dimanche 4 juillet


Je suis au jardin, le soleil est blouissant, le vent lger me fait penser au midi, les oiseaux s’gosillent et mon stylo guid par ma main court sur la page blanche de mon cahier.

J’aime ces moments de totale libert où je peux me laisser aller la mditation, l’introspection.

Le mot week-end m’a interpell.

Je n’aime pas la routine, j’ai besoin de surprendre, d’tre surprise, d’aller la dcouverte d’autres lieux, d’autres paysages, d’autres contacts, de m’enrichir de ces moments de rencontre, d’changes.

Je sais que je m’emporte, moi, que c’est toujours moi que je dcouvre.
Parfois le vertige me surprend, oser aller plus loin, comme un frlement, qui vient provoquer un dsir inavou.

L’merveillement renat dans l’intensit du moment.

J’ai besoin du regard de l’autre, qui si souvent me faisait baisser les yeux, par peur de l’inconnu.

Maintenant j’assume et aime ces regards poss sur moi qui me font me sentir une femme, femme non pas dpendante, mais sujet.

Cette vie qui coule en moi je ne veux pas la canaliser, qu’elle m’emporte, qu’elle me donne ces moments de grce où je suis , desse, reine, princesse, enfant…

EVASION...

La nuque de Misia

                            La nuque de MISIA        VUILLARD

 

Doucement la langueur me gagne
Mes sens sont en veil

Je ferme les yeux et t’imagine

Tu es l, prs de moi

Si prs que je sens ton souffle

Tes mains caressent ma nuque

S’enhardissent

Je ne suis plus que dsir

Lentement je me soumets

Avec volupt

Sous tes mains je m’enflamme

Tes mots pousent les miens

Nos corps s’en « mlent »

Et chantent l’hymne l’amour

Douce mlodie…

J’ouvre les yeux

Tu n’es pas l

Ce n’tait qu’un rve

 

La nuque de Misia

Week-end au pays des dieux...

ATHENES quartier de Plaka     03/2003

 

Athnes, ville qui appartient deux mondes l’Occident et le Moyen-orient, une alternance de fivres et de siestes prolonges.

Plaka, quartier potique accroch au flanc de l’Acropole et protg par son ombre. De gracieuses maisons traditionnelles avec un jardinet où pousse un citronnier ou un bougainville, en font le charme, et les odeurs de la cuisine l’huile d’olive et aux herbes de montagne (origan, thym, basilic) embaument les ruelles.

Quel plaisir de s’attabler dans l’une de ces tavernes, de boire un verre de retsina accompagn de poissons grills, de se laisser doucement aller la rverie assise ct de vestiges sublimes.

La Grce mythe et ralit, depuis des millnaires elle occupe l’esprit et les rves d’un Occident qui lui doit peu prs tout dans le domaine de la pense, de l’organisation du pouvoir, de l’architecture, de l’art, de la posie, du thtre.

On lui doit mme « L’Illiade «  et  « L’Odysse » le premier grand feuilleton du roman.

Chaque fois que nous mettons un pied sur cette terre où les Dieux de l’Olympe ont rgn, se sont aims ,combattus, tratreusement dchirs au point de finir par mourir de leurs querelles trop humaines, nous laissant des paysages thtraux, des temples abandonns, des effigies admirables, une mer seme d’les magiques…

Les forts d’oliviers droulent leur tapis d’argent dans les plus sches valles où la terre est rouge emprunte Gauguin.

Du Pire si dlicieusement chant par tant de potes tel Ulysse, nous partons la dcouverte du monde pour y revenir toujours...

Cap Sounion temple de Posidon   03/2003

 

 

 

 

 

Week-end au pays des dieux...