Rve trange
Athnes Caryatides
Telle une desse, tout de blanc vtue, tissu drap dvoilant juste une paule, cheveux tresss et retenus en chignon.,assise, coutant respectueusement Platon , me prenant pour Alcibiade (au fminin), goûtant ce merveilleux festin, ce Banquet prpar avec tant de soins.
En face de moi, un inconnu que pourtant j’ai l’impression de connatre.
Il me regarde, me sourit, nous changeons nos ides tout en mangeant et buvant.
Dans cette ambiance de » promise cuite » Platon lance un dfi
« con qurir »
(ni voyez aucun jeux de mots) la belle, (moi !).
Par quel exploit digne des jeux du stade d’Athnes… ?
L’homme se lve, lentement se dvt, la tunique tombe au sol, il ne garde que les sandales.
Son beau corps muscl fait frmir l’assemble.
La belle baisse les yeux, rougit, ne sait comment cacher son moi.
Alors commence pour lui un marathon effrn, tel un flin, il court, ses muscles saillissent, la puissance et la force manent de lui.
Le spectacle est magnifique, les convives sont debout, le regardent avec envie et admiration.
La belle rve…tre dans ses bras…l tout de suite…
Mais c’est long un marathon…
Je me rveille en sursaut en criant ...
« Je veux des bisous !!!
Extrait du Banquet de Platon
Car la vraie voie de l'amour, qu'on s'y engage de soi-mme ou qu'on s'y laisse conduire c'est partir des beauts sensibles et de monter sans cesse vers cette beaut surnaturelle en passant comme par chelons d'un beau corps deux, de deux tous, puis de beaux corps aux belles actions, aux belles sciences, pour aboutir des sciences cette science qui n'est autre chose que la science de la beaut absolue et pour connatre enfin le beau tel qu'il est en soi.