"Double je"

" Mes gourmandises existentielles"

                                                     Premire cataracte du NIL 
                                                     Assouan Mars 2003

Me rveiller le matin avec le chant des oiseaux

Ecouter le bruit de l’eau

Voir le soleil se lever sur la mer et les golands faire la fte

Assister un coucher de soleil dans le massif du Mont-blanc

Laisser mes traces dans les dunes

Admirer les toiles un soir d’t

Partir dans le monde des rves, des fantasmes

Entendre le silence

Laisser l’motion me submerger en coutant  le Requiem de Faur

Laisser mes yeux s’embuer devant un ou deux tableaux lors d’une expo

Me  ressourcer dans le silence d’une chapelle romane

Entendre le chant des cigales

Me promener au bord de la mer le vent me dcoiffant et le soleil me caressant

Laisser les embruns dposer des gouttelettes  sales sur mon visage

Lire, lire et encore lire

Aller dans mon midi entre garrigues et tangs, la nature l’tat pur

Voir aux derniers rayons du soleil un vol de flamands roses

Humer les parfums que la nature nous octroie si gnreusement

Voir les enfants sourire et tre heureux

Partager un repas, boire du bon vin avec ceux que j’aime

Ecouter et entendre ce que l’autre veut bien me dire, sans jugements, avec amour
 Et par mon silence donner vie sa parole

 Voyager, aller la dcouverte des autres, des paysages
 Regarder avec curiosit pour dcouvrir encore et encore

Etre dans ses bras et tre d’ici et de nulle part…

 

 

                                                                                                                                                       

                                                         

 

 

 

 

 

 

" Mes gourmandises existentielles"

"Chronique d'une journe grise..."

Par ces mots qui sont les miens, je viens vous parler du choix de mon thme d’hier « Solitudes »

En fait, il s’est impos moi en choisissant la photo prise Gruissan en avril, un matin aprs une nuit de grand vent, le ciel encore charg de nuages qui se miraient dans l’eau, j’ai aim ce contraste de gris et de lumire qui annonait plus de calme et de srnit.

Et puis les mots sont venus se mettre en place, oh je sais, ce n’taient pas les miens mais ils refltaient dj sans le savoir le gris de la journe.

Et vos rponses sont venues, elles m’ont interpeles et le questionnement a commenc. J’ai fait une introspection, j’ai creus et ai touch un torrent de larmes sans fin. J’ai cherch comprendre, des souvenirs enfouis et plus rcents se sont mis m’envahir, me torturer. Je me retrouvais seule face cette « solitude » non pas physique, mais intrieure…

J’tais vulnrable, j’avais besoin d’aide, mon appel au secours muet a t entendu, quelqu’un m’a pris en charge, m’a cout en lisant mes mots, m’a donn de son temps, m’a pos les bonnes questions sans rien me demander, je l’en remercie infiniment.

Nous sommes tous, sous nos carapaces des tres fragiles, qui parfois par un mot, retournons dans un monde de larmes, celui de notre enfance, où nous pouvions avoir de l’aide et de la tendresse immdiate.
Voil, je tenais vous dire que mes choix ne sont jamais innocents, qu’ils refltent toujours mon tat d’me mme si je ne l’exprime pas avec mes mots, souvent par pudeur et aussi par timidit.

A part cela je vais bien.

 Merci de m’avoir lu, et vos commentaires sont les bienvenus.
                                                                                                                            E.A

                                                                                                                                                                       

 

P.S

Incorrigible je suis, je vais rajouter quelques mots d’Eluard

 

   D’un cot de mon cœur la misre subsiste

   De l’autre, je vois clair, j’espre et m’irise

    …….

   Dans la clart d’autrui j’rige ma victoire.
  

"Chronique d'une journe grise..."

" La solitude "

La solitude est une tempte de silence

qui arrache toutes nos branches mortes...
                                                                                   Khalil Gibran

" La solitude "

Reflexion

IL FAUT AVOIR SUBI LES RIGUEURS DE LA VIE

POUR EN SAVOURER LES JOIES SIMPLES...          

 

                                                                                                

 

Reflexion

Les livres et vous

Un questionnaire qui vous permettra de faire le point sur les livres qui font partie de votre univers

 

 

Le livre qui a marqu mon enfance

 

 

Mes livres prfrs

 

 

Mon personnage prfr

 

 

Le livre que je rve de lire (que je n’ai jamais eu le temps de lire)

 

 

Le livre que je n’ai pas aim (qui m’est tomb des mains)

 

 

Ce que je lis en ce moment

 

 

A vos claviers !

Les livres et vous

Les piliers de la sagesse

Floc'h

LES PILIERS DE LA SAGESSE


Chre S,

Te souviens-tu quand tu m'appelais ton enfant capricieux?

Tu m'accusais de voir le monde comme un dsert fcond,

et au fond tu ne te trompais pas.

Je ne cherche plus la femme idale.

Je l'ai trouve.

C'est toi, puisque tu n'existes pas.


J'aime beaucoup les dessins et l'humour de Floc'h , celui-ci est extrait de l'album  "MA VIE"

 

 

 

Les piliers de la sagesse

Petits plaisirs

La difficult se trouve dans l'absence

 de quelque chose de tout simple...                            
                                                                                          
allium schoenoprasum


Plaisir simple, geste simple, prparer une salade,

couper quelques fines herbes, telle la ciboulette,

qui fleurit en ce moment et orne la fentre de ma cuisine

Plaisir simple de la vie

                                       Regarder, voir, humer, dguster

                                       Petits plaisirs de tous les jours...

 

 

 

                                                                                       
                     

 

Petits plaisirs

" ECRIRE "

 dessin Ecrire magazine


Ce n'est pas parce qu'crire est difficile que nous n'osons pas

C'est parce que nous n'osons pas qu'crire est difficile.
                                                                                          Snque

" ECRIRE "

" Ignorance "

 

LES MOTS QUI VONT SURGIR

SAVENT DE NOUS DES CHOSES

QUE NOUS IGNORONS D'EUX

                                                                                      Ren Char

" Ignorance "

OMBRE ET LUMIERE

LA HAVANE 08/94

OMBRE ET LUMIERE
NOIR ET BLANC
CONTRAINTE ET LIBERTE                                  

Ces barreaux qui nous emprisonnent, nous empoisonnent, nous empchent d'tre nous-mmes, et puis quelques notes de musique sur ces touches noires et blanches et dans l'instant la lumire, la libert,le plaisir, la jouissance, le bonheur l'tat pur.

Notes magiques, mains qui caressent les touches comme un tre aim et le dsir renat, dsir du corps de l'autre,de cette fusion charnelle, de cette petite mort qui nous emporte vers la libert, libert d'tre aim, d'tre soi, sans complaisance, d'appartenir, de se laisser prendre.

Quelques notes de musique et la vie renat...

OMBRE ET LUMIERE

"ELISA"

Bouleverse la lecture de ce chef d’œuvre crit par Jacques Chauvir, mdecin gnraliste, ami de littrature de Jean Reverzy, de Claude Roy et d’Albert Camus (qui fit publier son premier livre « Partage de la soif ») et dcouvert au hasard de mes curiosits.

 

 

4^me page de couverture

Il y avait toujours beaucoup de femmes autour de moi la maison : maman, grand-mre, Marguerite, une cousine ge de mes grands-parents, surnomme « la Coucou ».
Toutes, sauf grand-mre, m’taient favorables. Et maintenant en plus, il y avait Elisa que je ne quittais gure.

Elle eut, un soir, comme je montais me coucher, la faiblesse de m’embrasser. Je ne fus qu’ peine tonn. Dans les jours qui suivirent il m’arriva d’aller quter auprs d’elle mon baiser du soir. Au fil des jours cela me devint ncessaire. J’tais, me semblait’il, mieux qu’un compagnon.

 

Limpide histoire d’un jeune garon qui s’prend de sa jeune nounou et qui la retrouvera dans l’hospice où elle agonise.
Extraits :

 

 

« Personne n’a eu soif de moi comme toi »

 

« Durant le jour, je m’endors parfois dans un fauteuil. Dans mes veils, assez souvent mon esprit navigue entre mmoire et imaginaire. Ils se rencontrent et se confondent parfois.

Ce sont mes meilleurs moments. »

 

Il est vident que le titre m'a interpele pour de multiples raisons, comme quoi ,tous nos actes sont toujours lis des souvenirs, des mots, des rencontres...

 

 

 

"ELISA"

Mon festival... moi

Alors que j’attends avec impatience de savoir si « 2046 » ou « Comme une image » ou « Carnet de voyage » ou « Fahrenheit 9/11 »  obtiendra la palme du festival cette anne,

 j’ai envie de vous parler de ce magnifique film de Wong Kar Wai  « In the Mood for love « 

qui pour mon plus grand bonheur a t diffus cette semaine sur Arte.

 

Un conte d’amour et trahisons dans la Hong Kong des annes  60.

L’histoire d’un amour avort, la solitude, la difficult d’exprimer ses sentiments, le temps qui passe et les souvenirs qui restent.

Film riche et complexe la mise en scne sublime et sensuelle, qui me fait penser un ballet, les corps s’aimantent et se sparent et l’interprtation quasi fline du couple est exceptionnelle.

 

Cette rencontre d’un homme et d’une femme qui cherchent des rponses des questions simples sur l’amour, la blessure lie l’infidlit, les origines d’une rencontre et le regret.

 

Ce film  dcortique les stratgies de sduction entre les deux personnages en ne s’attachant qu’ l’essentiel, toutes ces petites choses anodines qui sont le ferment de la passion rotique.

Regards subrepticement changs dialogues double ou triple sens, frlements quivoques.

 

C’est un de ces films qui longtemps aprs dans la mmoire de nos sens nous rvle un peu plus de nous mmes.
                                                                                                   E.A

 

Mon festival... moi

Au bord de la draison ...

 AU BORD DE LA PISCINE
                                                
                                                 MES PENSEES VAGABONDENT
                                                 
                                                 SANS CESSE
                                                 
                                                 ELLES VONT VERS TOI

                                                 TU ME HANTES, M'OBSEDES

                                                 DANS LA MAGIE DE TES MOTS

                                                 JE ME NOIE

                                                 ET DOUCEMENT JE COULE

                                                 DANS UN MONDE DE DERAISON

Au bord de la draison ...

" ECOUTE-MOI "

Je viens de lire ce livre de Margaret Mazzantini qui a obtenu en Italie le prix Premio Strega l'quivalent de notre Goncourt.

La 4me de couverture nous dit : "Un homme et les femmes de sa vie. Une confession brûlante, une mise nu bouleversante où affleurent toutes les nuances, toutes les ambivalences de l'amour et du dsir"

En effet surprenant ce livre crit par une femme qui a pour protagoniste un homme, elle parle la place de cet homme, nous parle de ses pulsions d'une manire pre, tendue, avec une agressivit de la langue et des images, une impitoyable lucidit psychologique, une motion rare, ses descriptions laissent transparatre que ces mots sont bien crits par une femme.

Voil je voulais tout simplement parler de ce qui fait le sujet de ce livre sans en dvoiler l'intrigue.

Bonne lecture!

Je ne peux m'empcher de rajouter cette phrase extraite de la chanson de Brel "Les vieux amants"

'Mais n'est-ce pas le pire pige que vivre en paix pour des amants'

" ECOUTE-MOI "

" CAUCHEMAR "

COPAN  HONDURAS


Atelier d'criture

En partant d’une photo impose (une jeune femme) situer le rcit 2 mois avant la photo en commenant par « Je me souviens » terminer par « cette fois c’est fini» et situer l’action qui où quand pourquoi. ?

 

 

 

Je me souviens de cette jeune fille avec son accent si particulier, elle travaillait dans l’agence de voyages que je frquentais l’poque, oh cette poque n’est pas si lointaine, il y a deux mois peine et depuis, que d’vnements………

Donc j’entre dans cette agence la recherche d’un voyage avec quelques ides en tte mais aucune notion de prix. Je voulais raliser un vieux rve, partir en Amrique Centrale au pays des Mayas, aller au Guatemala et au Honduras la rencontre  de cette peuplade qui depuis toujours m’a fascine et effraye en mme temps.

La jeune femme de l’agence me donna tous les renseignements, me posa des questions sur le type d’hbergement, aprs une heure passe ensemble tout fut dcid.

Quelques jours plus tard me voil dans l’avion, je survole l’Ocan Atlantique, premire escale Dallas.
L’image des Amricains mangeant partout et tout le temps n’est pas usurpe.

Puis, nouveau dans un avion qui m’emmne Guatemala Ciudad, atterrissage impressionnant l’aroport se trouvant en pleine ville, les ailes de l’avion frlant «  presque » les maisons basses alentour.

 

Les dix premiers jours j’allais de dcouverte en dcouverte, les paysages fabuleux, les marchs trs colors, les villages où l’on se croirait au Moyen Age, les hommes portant des jupes, les femmes belles avec leurs  cheveux noirs et tous ces tissus colors en guise de vtements, le Rio Dulce sur lequel je naviguais vers la mer des Carabes, les mangroves, dommage, je n’ai pas vu de lamantin, il en existe encore dans ce fleuve…

Tous ces beaux souvenirs pour arriver la fin de l’aventure qui se termina par une vraie aventure.

 

Sur la piste, en pleine fort vierge ,qui devait me mener sur un site Maya assez retir, aprs peine une vingtaine de kilomtres, mes compagnons de voyage  et moi fûmes arrts par deux bandits de grand chemin, pistolet et mitraillette l’paule. Pendant une demi-heure, mais le temps n’existe pas dans ces moments- l, j’avais le pistolet sur la tempe, j’ai t dvalise, argent, appareil photos, bijoux, montre, chaussures jusqu’aux lunettes de soleil, il fallait donner pour rester en vie…

Ce qui fut vraiment lamentable c’est l’accueil des policiers couchs dans leur hamac rigolant, et puis il fallut dresser le procs verbal que j’ai gard prcieusement, mme si cela fut un triste souvenir. Cette journe se termina au bord de la piscine de l’htel le cœur n’y tant plus et le lendemain qui devait tre l’apothose du voyage Tikal, se droula bien tristement.

Cette fois c’est fini, l’aventure c’est l’aventure ! Maintenant je prfre des coins plus paisibles, fini les rves trop lointains, le danger , non, je n’en veux plus d’autant plus que j’ai appris entre temps qu’un Italien avait t tu sur cette mme piste huit jours auparavant.

Je suis retourne voir la jeune femme de l’agence qui bien sûr n’y tait  pour rien, et nous avons russi ensemble faire retirer du catalogue du voyagiste cette journe d’excursion Ceibal.
Vraiment cette fois c’est bien fini !

 

Hlas ! Pour une fois ce n'tait pas que de la fiction...

 

" CAUCHEMAR "

" SENSUALITE "

Chichicastenango
                                                                                                             Guatemala

 

J'aime le soleil qui brûle ma peau

Et qui lui donne cette couleur

Qui lui sied si bien

J'aime l'odeur et tous les parfums

Que le soleil dpose sur moi

J'aime cette douce sensualit

Qui m'emporte au pays de mes fantasmes

Soleil brûle-moi encore

Afin que je  m'vade

Et que mes rves deviennent ralit                                                      E.A

" SENSUALITE "

Balade entre livres et mots

Tomi Ungerer

 

Il y avait foule hier au salon du livre prs de chez moi.
Je prends toujours un rel plaisir d’aller la rencontre des auteurs, de leur parler de leur livre que j’ai lu, apprci ou non, il m’arrive d’tre due car les mots crits ne refltent pas ce que j’imaginais de la personnalit de l’auteur, notre imaginaire nous jouant de nombreux tours.

Et puis cette impression trange de les connatre parce que vus ou entendus lors d’missions littraires.

 Alors parfois les rencontres sont trs amusantes, tranges, mais rencontres il y a.

J’ai rencontr particulirement trois femmes :

Tania De Montaigne    son livre «  Genevive et la Thorie du Cinq »

Anne Wiazemsky         son livre «  Je m’appelle Elisabeth »

Emilie Frche               son livre «  Une femme normale «    un film va tre tourn  partir de septembre avec comme actrice principale Charlotte Gainsbourg  titre probable

 « Une femme dans tous ses tats »

Donc lecture pour quelques jours avec dans les oreilles les mots changs.

Pourquoi me suis-je arrte chez ces femmes peut-tre tout simplement, un regard, un sourire...

Et puis cette ddicace : "   Pour…..cette femme normale avec toute ma  FEMININE sympathie ! "

Balade entre livres et mots

"1000"

 Provence  huile2002

PROVENCE

Pays de soleil, de vent, de contraste, de lumire, celle qui dcape le blanc de la roche calcaire, nuance du tendre au sombre, le vert des oliviers et des cyprs.

Provence rude et violente de Giono, exubrante et nostalgique de Pagnol, nave de Daudet, idalise de Mistral, claire et puissante comme une posie de Char.

Provence que j'aime avec passion et fougue, calme et volupt.

 

Voil cette note en remerciement la personne qui a dpos la 1000me rponse, elle se reconnatra, et, vous tous qui avez pass par  l !

"1000"

" L'AMOUR, ternel et nouveau...

Le dictionnaire est formel : il existe sur Terre une « disposition favorable de l’affectivit et de la volont l’gard de ce qui est senti ou reconnu comme bon, diversifie selon l’objet qui l’inspire » Et cette disposition est…l’amour.

Un lan sentimental , donc, envers un autre que soi, gnralement un homme ou une femme, mais qui peut trs bien tre…Dieu, nos enfants, un animal ou – pourquoi pas ? – l’humanit, la patrie, les mots…

L’amour ne connat pas de frontires, pas de limites. La seule chose qui le restreigne est l’usage qu’on en fait. C’est tout simple : celui (ou celle) qui ne veut pas aimer n’aimera pas.

Pauvre de lui !

Entre guerres, attentats, rvoltes, grves et crises en tous genres, l’poque ne se prte gure, semble-t-il, l’amour. A l’lan vers l’autre. Au don de soi gratuit et noble.

Et puis y regarder de plus prs, c’est tout le contraire qui se passe : plus les temps sont durs et plus il est urgent d’aimer. Ce serait comme de se consoler d’un gros chagrin avec un ours en peluche. L’amour sous toutes ses formes fait recette.

Un seul exemple ? Il suffit de se pencher sur la liste des meilleures ventes de livres en France.

Aimer  est donc dans l’air de temps. Aimer pour la vie, pour un jour. Aimer au prix d’un long travail de sduction, ou au dtour d’un « speed dating », les rendez-vous rapides qui font aujourd’hui fureur. Il y en a pour tous les goûts. La socit actuelle offre une palette extrmement varie d’expressions du sentiment amoureux.

Une gamme trop large ? Trop permissive ? Certains le pensent. Les autres se rjouissent de trouver une place pour leur personnalit : les timides, les platoniques, les presss, les romantiques, les musiciens, chacun y a droit.

Et puis, pour ceux qui dsespreraient de ne jamais y arriver, qui se trouveraient handicaps des mots et des mains, incapables d’aligner trois phrases pour dclarer leur flamme, un conseil prenez exemple chez les plantes.

Les ruses et les piges de l’amour des (belles) plantes. Incroyable non ? Si elles savent aimer, l’espoir est permis pour chacun d’entre nous. Pas vrai ?

 

                                                                                                                 

 

                                                                                                                                               

                                                                                                

" L'AMOUR, ternel et nouveau...

Reflexion

Matisse collage

 

IL Y A DES FLEURS PARTOUT POUR QUI VEUT BIEN LES VOIR
                                                                                                                     Matisse

Reflexion

" L'HOMME A LA CROISEE DES CHEMINS "

Aujourd'hui n'est pas une journe comme les autres, c'est la dernire fois que ma bicyclette et moi empruntons ce chemin de terre si cher mon coeur. Tous ces paysages que depuis tant d'annes je traverse en toutes saisons, par vent, pluie, soleil, me chavirent. Pourquoi ai-je pris cette dcision, ma vie pouvait continuer simplement, sans me poser toutes ces questions qui ont fait en moi ce chamboulement. C'est vrai que la vie rserve des surprises pas toujours agrables vivre, et pourtant j'aime encore Emma.

Comment vais-je lui dire que je ne viendrai plus nos rendez-vous aprs tant d'annes de plaisir partag, de passion commune, de tendresse amoureuse. Je ne vais quand mme pas lui avouer cette maladie qui me ronge, comme une bte immonde, qui fera de moi dans un avenir proche, un vieillard laid, chauve, impuissant. NON je ne peux pas me rsoudre lui dire cela.

Je l'aime comme jamais je ne l'ai aime, le manque sera insupportable. Cette maison où elle m'attend souriante, ouverte mes dsirs, est-ce vraiment la dernire fois que je l'aperois juste avant le virage quelques tours de roues. J'entends dj les jappements de Prince venant ma rencontre, me faire la fte comme sa matresse me la fera dans quelques instants.

Et pourquoi le soleil est-il si fort, et que cette nature est belle les foins coups mettant une tache de jaune dans cette campagne verdoyante. Mon coeur est triste, je sens un vide norme en moi, la vie m'echappe et avec elle tout le cortge de joies, de plaisirs, d'amour.

NON je ne veux pas que ce soit la dernire fois et pourtant!!!  Emma m'accueille tout sourire mais elle remarque que je ne suis pas comme d'habitude. Je l'treins avec plus de force, je l'embrasse fougueusement, je sais que c'est notre dernire treinte, nos derniers"Je t'aime"

Ainsi va la vie, nos dsirs ont beau tre forts nous ne pouvons rien contre ce qui a t programm pour nous. Par qui?

Voil une question lucider pour le peu de temps qui me reste vivre.

 

                                                                                           E.A

                                                                                                  dj poste le 6 mars

j'ai invent l'histoire partir de cette photo

" L'HOMME A LA CROISEE DES CHEMINS "

" DERAPAGE ... suite ..."

Mon geste de ce matin en mettant l’article n’est pas anodin, il a fait remonter en moi ce qui va suivre.

Dans le cadre d’une coute, j’ai t le tmoin anonyme d’une rvlation que j’ai reue et qui ce jour encore laisse des traces en moi.

Rvlation n’est pas le mot juste, cet homme cherchait juste se dgager de l’acte criminel qu’il venait de commettre cette nuit-l.

Voil ce qu’il me dit :

-cette nuit je dormais chez des parents et leur petite fille de huit ans est venue vers moi

-moi j’ai pris cela comme une invite, je l’ai touche et abus d’elle

-je l’ai prie de ne rien dire ses parents, c’est un secret entre nous

-dites-moi combien de temps peut-on dtecter le sperme… ?

-aprs 24 heures  il n’y a plus de risque, on ne voit plus rien ?

Son seul questionnement tait la peur du gendarme, aucune pense pour cette petite fille qui cette nuit-l a bascul dans l’enfer !

Ces mots resteront gravs jamais dans ma mmoire et toujours me font mal,  je pense elle, lui jamais.

 Si ! J’ai t soulage le jour où par l’intermdiaire d’un fait divers paru dans le quotidien, j’ai lu qu’il avait t puni par la loi, les parents ayant port plainte.

 

" DERAPAGE ... suite ..."

" DERAPAGE "

 Ce matin je ne peux rsister vous faire part de ce procs qui se droule actuellemnent dans notre ville et qui suscite bon nombre de commentaires.

Comme dans toutes les villes et dans un certain milieu tout le monde ,connat tout le monde, sans se connatre vraiment, et moi comme les autres je le connais...(non,je n'tais pas une de ses clientes)

Voil donc l'article paru ce matin, j'ai juste supprim quelques noms.

Le naturopathe mulhousien… est jug devant la cour d'assises du Haut-Rhin pour une dizaine de viols et agressions sexuelles sur des patientes. « Je suis alle le consulter fin 1999 pour des allergies aprs avoir lu un article sur une de ses confrences Thann. Je croyais avoir affaire un vrai mdecin cause de sa plaque devant son cabinet… aucun moment je n'ai compris ce qui allait arriver. Je lui disais : "Non" », dit cette femme de 33 ans. Un seul pardon En pleurs, elle raconte que le naturopathe, qui l'avait fait se dshabiller et qui la massait, avait ensuite abus d'elle. L'accus, qui est jug jusqu' vendredi pour ce viol et pour cinq autres ainsi que pour quatre agressions sexuelles sur ses patientes, a juste donn sa version de ce cas prcis : « Elle respirait de plus en plus fort. J'ai pris a pour un dsir. Sur le moment, elle me semblait consentante. Je demande pardon. » Mais ce pardon, hier devant la cour d'assises du Haut-Rhin Colmar, ne concernait que cette seule victime. Pour les autres faits – entre 1998 et l't 2001 – le faux docteur se trouve des excuses et voque des pratiques thrapeutiques. Ces « attouchements » sur le « chakra sexuel », explique-t-il trs doctement, c'tait pour les gurir avec son magntisme, par un « drainage lymphatique ». Comment ce Mulhousien, qui aura 52 ans en juillet, en est-il arriv l ? Son pass est lui aussi hors norme. Il n'a pas connu son pre naturel et a t lev par sa grand-mre. « 17 ans, ma mre m'a caress, j'ai laiss faire. J'ai eu pendant trois ans des relations sexuelles avec elle puis elle s'est suicid. Durant dix ans ensuite, je n'ai plus fait l'amour », relate-t-il Frdrique Jovet, qui prside la cour d'assises. « Une vaste fumisterie » Professionnellement, il occupait des emplois d'aide-comptable et de comptable puis en 1978, au cours d'une dispute avec une amie de sa grand-mre, il avait tu celle-l coups de couteau. Dclar irresponsable pnalement, il tait sorti en 1982 du centre hospitalier psychiatrique de Sarreguemines et au bout d'un an, n'avait plus fait l'objet d'un suivi. Dans cet hpital, il avait lu des livres sur les mdecins parallles. Alors, il est devenu naturopathe, relaxologue, phylothrapeute, magntiseur. Des formations d'une semaine ou dix jours, « en haut d'une montagne Saint-Paul de Vence », Lausanne, Montral… « Ces diplmes ne sont pas reconnus par l'tat, c'est du vent », opine l'avocat gnral . « L on est d'accord, c'est une vaste fumisterie », rpond le dfenseur de l'accus,  Mais … faisait quand mme payer jusqu' 350 F la sance, avec une rduction si on payait d'avance les six. Quand Frdrique Jovet relve l'tranget pour un naturopathe de donner des mdicaments allopathiques ses patientes qui les rendaient comme drogu, il rpond qu'il trichait un peu professionnellement. Tmoins charge et dcharge Deux femmes et un homme viennent alors tmoigner en faveur de l'accus, affirmant qu'il les a guris. « J'ai sorti quelqu'un du coma et trait une personne qui avait un cancer », surenchrit … Son pouse, qu'il a connue lors d'une confrence, avance, elle, que les femmes qui ont dpos plainte (assistes par Mes Jean-Michel Arcay, Vronique Espana, Axelle Mollet, Thierry Moser et Marie-Thrse Stahl) « ont t influences au commissariat ». « On sentait chez ces victimes la terreur. … nous donnait l'image d'un prdateur en face de proies qu'il choisissait », souligne le commandant …, estimant que d'autres victimes n'ont pas os parler par « culpabilit ». La dame qui avait port plainte en premier, en 2001, dit aujourd'hui que l'avait envoûte. Aprs ce viol selon elle, une libration sexuelle selon … elle tait devenue sa matresse et … avait bless avec un sabre le mari quand il tait venu rcuprer des photos. « J'ai dû aller voir un mdium en Martinique pour me dsenvoûter de sa magie noire », a termin cette dame.

Jean-Marie Stoerkel

 

" DERAPAGE "

Juste une chanson

Parlez-moi d'moi
Y a qu'a qui m'intresse
Parlez-moi d'moi
Y a qu'a qui m'donne d'l'moi
De mes amours mes humeurs mes tendresses
De mes retours mes fureurs mes faiblesses
Parlez-moi d'moi
Parfois avec rudesse
Mais parlez-moi, parlez-moi d'moi

Vous me dites-ci
Vous me dites-a
Comment vous avez vaincu vos orages
Vos petits soucis
Et vos gros tracas
Mais si vous voulez m'toucher davantage


Comme c'est touchant ce que vous vivez
Mon Dieu vous racontez bien vos angoisses
Ce que les mchants vous ont fait baver
Entre nous tous vos problmes m'agacent


Je voudrais un peu parler un instant
Jamais vous ne me laissez en placer une
Lorsqu'enfin je peux dserrer les dents
J'ai l'impression de l'ouvrir pour des prunes
V'la qu'j'en ai assez de tous ces laius
Il est grand temps maintenant de nous taire
De nous embrasser
De secouer nos puces
C'est comme a qu'vous comprendrez mon mystre

Parlez-moi d'moi
Y a qu'a qui m'intresse
Parlez-moi d'moi
Y a qu'a qui m'donne d'l'moi
Et plus vous pleurerez sur mes dtresses
Plus voyez vous a nous mettra en joie
                                                       
                                                        Parlez-moi d'moi
                                                       Texte de Guy Bart duo interprt par
                                                                          Jeanne Moreau et Guy Bart

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Juste une chanson

"PONCTUATION"

Fontfroide avril 2004


ENTRE LE POINT D'EXCLAMATION DE LA VIE

ET LE POINT D'INTERROGATION DE LA MORT

TOUT N'EST QUE PONCTUATION                                              T.M

"PONCTUATION"

"L'HOMME BLESSE"

Texte  partir d’une photo en atelier d’criture
mots imposs   cage  brume  objet  lumire

 

 

 

 

Que de souvenirs me hantent et me donnent jusqu’ la nause, j’ai du mal mettre en mots, long silence……..

 

-Je vous coute,

Ces mots rsonnent dans ce cabinet feutr où je n’arrive pas me mettre l’aise, je suis comme un animal qui tourne en rond dans une cage et pourtant je dois sortir de moi cette souffrance par des mots, mes mots.

Ma tte est vide, j’ai l’impression de voir de la brume autour de moi, en moi…

-Cela vous fait penser quoi ce mot brume ?

Je me revois assis sur un banc le long du canal, quelques jours avant Nol, sans le sou, seul dans cette ville, j’avais 22 ans, un couple est venu s’asseoir ct de moi, m’a parl, j’ai pris confiance, je les ai cout et accept leur proposition, ils allaient m’hberger, m’ont donn 500francs de l’poque, c’tait le dbut de ma descente aux enfers.

Je me suis prostitu, il faut dire que j’tais mignon, je plaisais aux hommes, j’ai t Sali, meurtri, je n’en peux plus, personne ne m’appelle par mon prnom, j’aimerais tant entendre une fois « Dominique ».

Mais je ne suis qu’un objet de plaisir, personne ne voit  la douleur qui me ronge, je veux exister comme tout le monde, aimer la lumire du jour, ne plus me cacher, Vivre…..

De temps en temps l’analyste en face de moi tmoigne de sa prsence par des OUI… ET ENCORE…

Et voil comme un fleuve qui se dverse dans la mer, les mots viennent, ma tte me fait mal, je la soutiens avec ma main, l’autre main doucement se dtend et se pose sur ma cuisse.

-C’est tout pour aujourd’hui, DOMINIQUE

Tout d’un coup la brume dans ma tte se dissipe et j’entrevois travers l’nonc de mon prnom l’esquisse d’un rayon de soleil.

-A jeudi……
                                                                                                
                                                                                                note dj poste le 2 mars 2004

 

 

 

 

 

"L'HOMME BLESSE"

Mouvement perptuel

 

CE PERPETUEL MOURIR QU'ON APPELLE

FAUTE DE MIEUX

LE PRESENT                                                                           Louis ARAGON

Mouvement perptuel

Je tenais par la main celle...

Louise Amour

 

Je ne peux rsister vous faire partager quelques extraits du dernier roman, oui, car cette fois-ci c’est un roman et non un recueil de nouvelles de Christian Bobin.

4^me page de couverture

« Nous tions dans la ville des rois et dans la maison de Dieu. Je tenais par la main celle qui, sans avoir besoin de rien faire, les surclassait tous »

 

Quand il la rencontre, prcde d’un sourire qui enveloppe ‘son visage d’une chaste cornette de lumire’ le narrateur comprend que cette cratrice de parfums, d’une anglique beaut est’le mal le plus grave qui puisse (lui) arriver et en mme temps le seul remde son mal’

Elle vient de lancer un parfum s’inspirant d’un de ses livres. Le monde la fois raffin et mondain où elle l’introduit attire et heurte le solitaire qu’il est, le lecteur d’Evangiles, l’ternel enfant en qute d’une impossible puret.

Un texte frmissant et grave où l’on entre comme dans un palais.

 

Extraits :

 

Je m’tais fait dans mon enfance une ide de la beaut qui ne devait rien aux visages hautains des vendeuses de parfumerie…

 

La rudesse distraite de quelques fleurs des champs, leur allure invinciblement libre composaient un bouquet d’un clat bien plus pur que celui des roses rouges martyrises par l’industrie…

Gruissan avril 2004

 

Les chemins les plus profonds, ceux qui s’engagent le plus loin dans la fort de cette vie sont souvent choisis pour de toutes petites raisons trs gaies…

 

Je devins fou et personne ne s’en aperut, le visage de Louise Amour remplissait le monde ras bord. Il n’y avait plus rien d’autre…

 

Son sourire surtout me fascinait, il semblait  me dire, je suis l pour toi seul, je pousse mes rayons partout dans les tnbres de ton me…

 

Sa voix s’tait engouffre comme une abeille d’or dans les alvoles de mon crne, et, bourdonnant, infatigable, avait satur aussitt toutes mes penses…

 

Sa voix, sans qu’elle eut besoin de forcer, promettait des ftes charnelles faire rougir les anges.

 

 

 

 

 

 

Je tenais par la main celle...

" Soleil et grisaille "

village perch Provence
                                                                       huile JP.A mars 2004

Un peu de soleil dans cette grisaille ambiante

accompagn de "Home" de et  par Michel Petrucciani....ambiance

" Soleil et grisaille "

"HONNEUR ET PAIX "

l'Ayrolle avril 2004

 

LES HOMMES ONT INVENTE L'HONNEUR DE MOURIR

PAR CE QUE CELA PERMET D'ASSASSINER EN PAIX...
                                                                                                         Claire Martin

                                                                                                         extrait "Les morts"

"HONNEUR ET PAIX "