Le temps n’est jamais l’heure, trop tt, trop tard, en porte faux toujours ?
Comme le dsir.
Mais qui comprend le dsir ?
Et qui comprend le temps ?
« Ce qu’il n’a pas, dit Platon dans le Banquet, il le dsire »
Autrement dit, lorsqu’on la, on ne dsire plus
Autant savoir ce qui en dcoule :
On ne dsire que ce que l’on a pas.
Le temps de son cot en modifie la courbe.
L’a-t’on trop tt, on ne la pas assez dsir
La jouissance y fait dfaut
Trop tard on n’en veut plus
Question d’instant ;
Pour que s’opre la jonction du dsir et du temps il faut ce ncessaire et permanent miracle le « timing »
Quelque chose entre l’instant d’avant et l’instant d’aprs, l’instant d’incandescence.
Hors de ce point parfait, le point d’avnement des choses, rien ne se passe, rien ne s’enflamme, rien ne nat
Encore faut’il pour provoquer la mise feu du systme qu’un dtonateur commun lui en face l’tincelle.
C’est le langage.
Et le dsir n’existe que d’tre dit.
Mme s’il est impossible dire.
Pour tre le dsir besoin de temps.
Le dsir ne peut passer que par la demande.
Et que la demande implique l’autre avec ou sans grand A
Quel autre, un Autre qui en devient la cl.
Mots glans dans « Le dsir » de Pierre Rey
Et rflexion la suite de la lecture des notes dans les blogs