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Encore un tout petit peu de patience, Mars nous conduit à son rythme sur la route du printemps,
et à nouveau nous pourrons fredonner:
” Pour une fleur, un sourire, un serment, pour l’ombre d’un regard… “ (Jacques Brel)
Il est des mots au fil du temps qui passe qui nous rappellent que le printemps est amour,
que la vie se tisse au vertige d’une valse à trois temps qui s’offre à nous au rythme d’une saison.
Le printemps, émerveillement d’un retour aux sources, la pointe têtue d’un crocus,
la robe froissée de l’iris, les ombres portées par les feuillages naissants, le chant de l’oiseau.
Leçon de vie, battements de mots parfumés à la couleur évaporée d’une rose.
Promesses, frémissements, effervescence…
Gourmandise à fleur de peau, tout change et tout est pareil.
Le cœur ensoleillé, le nez au vent, giboulées de mars, passions d’avril.
Baisers de printemps…
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Promesse et le coeur s'envole aux premières senteurs
Belle Journée AA
Rédigé par : Arlette A | 06/03/2016 à 01:00
Si belles senteurs.... jusqu'ici....
Douce soirée Elisanne.
Gros bisous.
Den
Rédigé par : Den | 06/03/2016 à 01:00
Merci Elisanne... tes prévisions sont belles et font envie ; elles nourrissent notre envie et notre imaginaire.
Magnifique photo et tes mots lui vont comme un gant de velours !
Rédigé par : Christine | 07/03/2016 à 01:00
« Vous cherchez du côté du plus grand… C’est tellement plus simple : J’attends le printemps. Ce que j’appelle le printemps n’est pas affaire de climat ou de saison. Cela peut surgir au plus noir de l’année. C’est même une de ses caractéristiques : Quelque chose qui peut venir à tout moment pour interrompre, briser – et au bout du compte, délivrer..
...Le printemps n’est rien de compréhensible – c’est même ce qui lui permet de tenir dans trois fois rien – un bruit, un silence, un rire.
Il se moque de conclure. Il ouvre et ne termine jamais. Il est dans sa nature d’être sans fin.
Ce que j’appelle le printemps ne va pas sans déchirure. C’est une chose douce et brutale. Nous ne devrions pas être surpris de ce mélange. Si nous le sommes, c’est que la vie nous rend distraits. Nous ne faisons pas assez attention.
Si nous regardions bien, si nous regardions calmement, nous serions effrayés par la souveraineté de la moindre pâquerette : elle est là, toute bête, toute jaune. Pour être là, elle a dû traverser des morts et des déserts. Pour être là, toute menue, elle a dû livrer des guerres sans pitié..
....ce que j’appelle le printemps est une chose du même ordre…
Dans le printemps, rien de tranquille ni de gagné d’avance. Lorsqu’il arrive, nous ne nous y retrouvons plus. Presque rien n’a changé et ce presque rien change tout.
Nous nous accoutumons trop vite à ce que nous avons.
Dieu merci, le printemps vient remettre du désordre dans tout ça. Nous découvrons que nous n’avons jamais rien eu à nous, et cette découverte est la chose la plus joyeuse que je connaisse."
~ Christian Bobin.
Rédigé par : Christine | 07/03/2016 à 01:00
Bon printemps à vous Arlette !
Rédigé par : double je | 07/03/2016 à 01:00
Ce matin lundi le soleil était présent mais déjà de gros nuages estompent les couleurs...
Bonne journée,
Gros bisous
Rédigé par : double je | 07/03/2016 à 01:00
merci Christine pour ce bel écho à ce billet "qui désire entre en joie"
le printemps entre dans les coeurs en toutes saisons, il suffit d'un je ne sais quoi
et tout change alors que tout est pareil.
Bonne semaine,
bisous
Rédigé par : double je | 07/03/2016 à 01:00
Un matin...lundi...;
mais jours sans grande importance ici...où on attend la pluie...depuis presque 3 mois....:
Résignation: encore plein soleil !!
Et une réflexion, attribuée à Groucho Marx, ...et traduite...
" Chaque matin, quand j’ouvre les yeux, je me dis que moi seul, et non les évènements, ai le pouvoir d’être heureux ou malheureux en ce jour »
Bon vent....; mais lequel ??
Bon vent
Rédigé par : Amx | 07/03/2016 à 01:00
Suis d'accord avec la réflexion de Groucho Marx
quand au vent des images de Djémila me reviennent avec les mots de Camus
pourquoi cette association? à cause de la confusion du vent et du soleil peut-être ?
"Mais le vent souffle sur le plateau de Djémila. Dans cette grande confusion du vent et du soleil qui mêle aux ruines la lumière, quelque chose se forge qui donne à l’homme la mesure de son identité avec la solitude et le silence de la ville morte."
Bon vent !( celui de l'interprétation, l'innocence de la réplique)
Rédigé par : double je | 07/03/2016 à 01:00