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Quand j’écris les silences et que surgissent les images j’éprouve un étonnement devant les mots qui viennent à ma rencontre. Sur la feuille blanche la plume dessine des lointains où s’essouffle le vent,
la vie toute entière se concentre et circule dans ma main qui écrit.
Une image réveille mes envies d'ailleurs, et le rêve prend forme.
Je m’évade loin du réel, dans cet instant de paradis volé, mon imagination s’ouvre sur cet infini, symbiose parfaite d’eau, de sable, de roche, d’air,qui me donne l’illusion d’appartenir à ce décor, comme la mouette qui rit dans le ciel, le voilier qui glisse au loin, là où le bruit des vagues n’est qu’une forme de silence. Le clapotis argent ou azur finit par se confondre avec le ciel.
Quand la mer lâche ses vagues d’écume blanche comme un vaste troupeau de moutons pressés, quand mon regard s’étire jusqu'à l’azur, tendu vers l’horizon lointain où sombre le soleil en se couchant pour apparaître le lendemain, ailleurs, sur un horizon semblable, je sais que mes rêves ressemblent à la réalité. Ivresse d’images, les horloges tournent dans le bon sens, pas de vague,
la mer continuera sa chanson d’écume.
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Mille milliards
De gouttes d'eau rafraichissantes,
Mille milliards,
De petits miroirs étincelants,
Forment une vague menaçante.
C'est le grand océan.
Juste un petit clin d'oeil en passant !
Rédigé par : Pondichéry | 25/02/2016 à 01:00
Sympa le petit clin d'oeil en passant, j'apprécie !
Rédigé par : double je | 25/02/2016 à 01:00
Magnifique texte, Elisanne, j'aime beaucoup.... vraiment..
Merci de nous l'offrir.
Bonne soirée.
Je t'embrasse.
Den
Rédigé par : Den | 25/02/2016 à 01:00