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Comme à son habitude dès les premières lueurs de l’aube, fenêtre grande ouverte,
elle laisse pénétrer doucement la lumière et les premiers rayons qui viennent se poser sur elle
comme une caresse. Elle a cette chance, la position du lit dans la chambre permet cela.
Elle aime ce moment où tout doucement la vie reprend son cours laissant derrière elle les rêves
et les cauchemars de la nuit.
Mais aujourd’hui est un jour particulier, sa valise est prête, elle lit les dernières notes consignées
dans son cahier, tous les moments forts et difficiles de ces derniers jours.
Sa décision est prise de prendre soin d’elle pour pouvoir continuer le rôle qu’elle a accepté.
Cette décision n’a pas été sans douleurs, sans larmes, sans culpabilité, mais dans sa fragilité
apparente elle a trouvé les ressources nécessaires en elle.
Pour cela elle s’est fait accompagner, elle connaît le pouvoir des mots et le besoin de les dire pour
les entendre se dire, elle sait qu’elle seule est maître de ses choix.
Elle referme le cahier, s’allonge et se rendort, prête pour de nouveaux rêves.
Ce billet inspiré par la photo, j'aurais pu l'écrire aujourd'hui, il n'a pas pris de rides,
mais aujourd'hui j'ai l'impression de ne plus savoir, dire, écrire, les mots me fuient,
j'ai trop de brouillard dans ma petite tête,il va falloir que j'y mette de l'ordre ,
car écrire c'est l'ombre et la lumière d'une vie, de la mienne !
Photo de Richard Tuschman
inspirée de la peinture de Hopper
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Les tableaux de Hopper sont incroyablement scéniques, je trouve.
Ils titillent la narration.
Belle journée.
Valérie
Rédigé par : Valérie | 27/01/2016 à 01:00
oui, il est assez facile d'inventer une histoire à partir de ses toiles...
belle journée à vous .
Rédigé par : double je | 28/01/2016 à 01:00