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Rédigé à 17:08 | Lien permanent | Commentaires (2)
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Voici ma version ,fiction, rêve éveillé, réalité, jeu d'écriture, allez savoir !!! "Vous viendriez ?"
Elle ne savait que répondre à cette question, elle aimait correspondre avec cet homme, il trouvait les mots, les auteurs qu’elle aimait lire, elle était sous le charme des mots… Cela faisait longtemps qu’elle n’avait éprouvé une telle envie de communiquer, de dialoguer. Oh bien sûr, elle ne se livrait pas, enfin elle ne savait pas qu’elle donnait tant d’elle-même. -« J’ai besoin de savoir ! » Elle aussi avait besoin de savoir, mais tout allait si vite, elle avait besoin de plus de temps, elle aimait approfondir, se laisser apprivoiser, apprivoiser à son tour, et pourtant elle n’hésita pas.
Elle aimait l'endroit du rendez-vous qu’elle connaissait parfaitement, l’hôtel où elle descendait quand elle montait à Paris se situait rue de Valois à deux pas de la Pyramide, de sa chambre elle voyait scintiller la tour Eiffel et au loin apercevait le Sacré-Cœur.
Paris était sa ville de cœur, la ville de son premier amour, celui que l’on n’oublie pas.
Elle était un peu en avance, elle avait peur, elle ne savait pas encore si elle allait franchir le pas, elle avait trop peur d’elle –même, de se lancer dans une histoire qui pourrait bouleverser sa vie.
Elle sut d’emblée que c’était lui, cet homme qui souriait, un peu gauche avec sa serviette à la main pour se donner une contenance. Elle se l’était imaginé, grand, mince, les cheveux grisonnants avec dans son regard un je ne sais quelque chose qui lui plut.
Ils étaient noyés tous deux dans la foule mais pour elle, lui seul existait.
Elle savait en le voyant que toute histoire qui commence porte en elle déjà sa fin, elle prit peur, elle le regardait, avait une envie folle d’aller vers lui, lui dire c’est moi, se jeter dans ses bras Elle allait traverser la rue de Rivoli quand dans un dernier sursaut de lucidité elle sut qu’il ne fallait pas, elle ne voulait pas souffrir. Ils se sont croisés, elle sentit son parfum, elle le frôla… De retour dans sa chambre d’hôtel elle pleura, elle lui adressa un message lui disant qu’elle n’avait pu se libérer, qu’elle regrettait…
Dans ses rêves, qui immanquablement la conduisirent au même endroit, elle imagina leur rencontre quelque temps plus tard. Elle ne s’était sentie depuis longtemps si fébrile. Doucement ils se sont apprivoisés, prirent confiance en eux, la magie du premier rendez-vous opérait, avec elle promesses d’émotions, de pleins et de manques...
Comme dans la chanson de Brel : Elle vivra de projets, qui ne feront qu'attendre, la revoilà fragile...
Rédigé à 11:37 | Lien permanent
Voici ma version ,fiction, rêve éveillé, réalité, jeu d'écriture, allez savoir !!! "Vous viendriez ?"
Elle ne savait que répondre à cette question, elle aimait correspondre avec cet homme, il trouvait les mots, les auteurs qu’elle aimait lire, elle était sous le charme des mots… Cela faisait longtemps qu’elle n’avait éprouvé une telle envie de communiquer, de dialoguer. Oh bien sûr, elle ne se livrait pas, enfin elle ne savait pas qu’elle donnait tant d’elle-même. -« J’ai besoin de savoir ! » Elle aussi avait besoin de savoir, mais tout allait si vite, elle avait besoin de plus de temps, elle aimait approfondir, se laisser apprivoiser, apprivoiser à son tour, et pourtant elle n’hésita pas.
Elle aimait l'endroit du rendez-vous qu’elle connaissait parfaitement, l’hôtel où elle descendait quand elle montait à Paris se situait rue de Valois à deux pas de la Pyramide, de sa chambre elle voyait scintiller la tour Eiffel et au loin apercevait le Sacré-Cœur.
Paris était sa ville de cœur, la ville de son premier amour, celui que l’on n’oublie pas.
Elle était un peu en avance, elle avait peur, elle ne savait pas encore si elle allait franchir le pas, elle avait trop peur d’elle –même, de se lancer dans une histoire qui pourrait bouleverser sa vie.
Elle sut d’emblée que c’était lui, cet homme qui souriait, un peu gauche avec sa serviette à la main pour se donner une contenance. Elle se l’était imaginé, grand, mince, les cheveux grisonnants avec dans son regard un je ne sais quelque chose qui lui plut.
Ils étaient noyés tous deux dans la foule mais pour elle, lui seul existait.
Elle savait en le voyant que toute histoire qui commence porte en elle déjà sa fin, elle prit peur, elle le regardait, avait une envie folle d’aller vers lui, lui dire c’est moi, se jeter dans ses bras Elle allait traverser la rue de Rivoli quand dans un dernier sursaut de lucidité elle sut qu’il ne fallait pas, elle ne voulait pas souffrir. Ils se sont croisés, elle sentit son parfum, elle le frôla… De retour dans sa chambre d’hôtel elle pleura, elle lui adressa un message lui disant qu’elle n’avait pu se libérer, qu’elle regrettait…
Dans ses rêves, qui immanquablement la conduisirent au même endroit, elle imagina leur rencontre quelque temps plus tard. Elle ne s’était sentie depuis longtemps si fébrile. Doucement ils se sont apprivoisés, prirent confiance en eux, la magie du premier rendez-vous opérait, avec elle promesses d’émotions, de pleins et de manques...
Comme dans la chanson de Brel : Elle vivra de projets, qui ne feront qu'attendre, la revoilà fragile...
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Rédigé à 16:10 | Lien permanent