et les mojitos de la Bodeguita del Médio,
la Finca Vigia sa résidence sur les hauteurs où il recevait les stars d’Hollywood au bord de sa piscine.
Je vous invite sur ses traces, sur cette île au charme fou, dans cette ville hier belle et dépravée, aujourd’hui meurtrie et déchue,La Havane éternelle !
Promenade dans la nuit tiède sur le Malecon bordé de belles demeures aux façades décrépies, où l’Océan jette ses embruns en se frottant aux rochers. Ville toute en contraste entre rires et larmes, entre misère et volupté. Ville de sourires, de rires, de fièvre des sens où musique et corps dévoilés attisent le désir au Tropicana, le plus grand cabaret du monde à ciel ouvert installé dans sa légende, Nat King Cole, Dean Martin se produisaient au milieu de vestales affolantes…caliente…caliente… Musique omniprésente… Ah la nuit cubaine ! Au delà de la moiteur des nuits, de leur odeur de serre chaude et de fleurs pâmées, des rues encombrées et désertes de La Habana Vieja de ses arcades, de ses bancs, il y a les bars surchauffés lorsqu’ ils ne sont pas climatisés, ou couvrant les épaules d’une chape de fraîcheur, lorsqu’ils le sont.Mais le premier est le Floridita, “la meilleure rade des Caraïbes”.
Imaginez l’ambiance de ce lieu mythique, assis là sur un des tabourets du bar ou dans un fauteuil confortablement installé sirotant un de ces fameux daïquiris glacés dont raffolait Hemingway. Il fait chaud, le regard des hommes s’attarde sur les épaules dénudées des femmes, des parfums lourds et capiteux, des saveurs jasminées de Mariposa s’évaporent dans le brouhaha des voix, les volutes de fumée des cigares de chez Partagas, contribuent à cette ambiance irréelle d’un autre siècle, celui ou Gary Cooper, Errol Flynn accompagnaient Hewimgway, les photos en témoignent. Je ne connais pas de meilleure manière de ” Briser la glace ” avec la grande îLe. Nul besoin de vous dire que j’avais apprécié mon voyage sur cette Île qui remonte à l’année 1994,le tout début du retour du billet vert. Que de changements sûrement depuis. Relire Hemingway avec Cuba dans la tête, le corps, le coeur. Relire Le vieil homme et la mer ,relire Paris est une fête et penser à Cuba, chercher Cuba dans Le jardin d'Eden, dans les pages de Iles à la dérive retrouver le trajet qui sépare La Havane de la Finca. " C'était en fait pour cette partie de la route, qu'il emportait son verre. Je bois songea-t-il, contre la pauvreté, la crasse, la poussière vieille de quatre cents ans, les enfants morveux, les feuilles craquelées des palmiers, les toitures de tôle ondulée...."Pour terminer un petit tour à la Finca Vigia photos prises en 1994
Notre chauffeur...
Entrée de la Finca Vigia
Tour dans laquelle il avait son bureau. La légende dit qu'il y écrivit "Le vieil homme et la mer" Piscine de la Finca
Salon de La Finca
Chambre d'Hemingway et la célèbre "Corona" sur laquelle il écrivait debout.
et son bateau le Pilar Grégorio Fuentes vivait encore à l'époque de mon voyage dans l'Ile.