Les mots se bousculent dans ma tête, ils se voudraient légers mais sont
graves.
Mes rêves m’ont délaissée pour faire place à des nuits sans sommeil peuplées de
cauchemars.
J’aimerais me souvenir des matins radieux promesses de nuits bleutées,
mais les
questions sont là, insidieuses, depuis que je sais.
Il y a l’inconnu des peurs, les blessures cachées, les combats invisibles, les
cris silencieux,
les soleils cachés immobilisés d’espoirs,l’incertitude, l’attente grise teintée
d’orange ,
les peines aux blessures insondables. Le temps s’étire et le
silence est long.
Plus rien ne sera comme avant, pourtant je suis la même qu’hier,
la seule
différence, maintenant je sais !
Mais peut-être ne suis-je pas éveillée ?
Peut-être ai-je fait un mauvais rêve ?
crédit photo Philippe Charpentier