Pas su, ni pu, résister à mettre ce billet, un des classiques du blog . Hier, quelques achats dans une jardinerie, et vous ne me croirez pas, la recherche d'un nouvel arrosoir ...
Les mois de mars, avril, mai et juin créent des pulsions archaïques vers le travail de la terre. C’est ainsi que débute la quête de l’outil. Le choix impose la torture d’opter pour un seul objet alors qu’on nous en propose des dizaines les uns plus beaux que les autres. J’arrive donc à demander conseil pour l’achat aussi banal que celui d’un arrosoir. Mon truc c’est le sondage… Mais on ne m’y prendra plus à dilapider les grains de café du Brésil et les grains d’anis fermentés pour un résultat nul. Même mon amie la plus proche dans un délire de psychologie freudienne qu’elle a attrapé en fréquentant un clone de Woody Allen, m’a lancé à la figure :
" Un arrosoir est un symbole phallique. Si tu as tant besoin d’un arrosoir c’est que tu cherches ce qu’il y a de masculin en toi. Vouloir un arrosoir, c’est montrer son insatisfaction à ne pas être un homme un vrai "
Je suis allée malgré tout à la jardinerie. Lunettes noires sur le nez, foulard hermétique noué sur la tête, genre Catherine Deneuve jeune fille. Quel bel accueil dans le chant des oiseaux enregistrés et une haie de cigognes en plastique. " Madame veut un arrosoir ? Émaillé ? En tôle galvanisée ? En cuivre ? En laiton ? Avec pomme en laiton et corps en tôle ? Quelle contenance ?
Des questions comme au bac, d’ailleurs je réfléchis encore, j’étudie le problème sur internet, je prie pour trouver la solution. Le ciel m’a entendue, il pleut, je n’ai plus besoin d’arrosoir, il y avait bien une promo dans un magasin de fauteuils " un achat , un arrosoir", je n’ai pas pu profiter de l’offre. On m’a dit: " Vous êtes une femme seule ? Désolé, notre cœur de cible est le couple ! " Voilà comme dirait l’adage " Pas de service, pas de pourboire, pas de mari, pas d’arrosoir "
Bonne journée !
(Librement inspirée d’une chronique de H. Dreikaus)
Commentaires
Rien n'est simple...
Pas même l'achat d'un arrosoir !
Pas su, ni pu, résister à mettre ce billet, un des classiques du blog . Hier, quelques achats dans une jardinerie, et vous ne me croirez pas, la recherche d'un nouvel arrosoir ...
Les mois de mars, avril, mai et juin créent des pulsions archaïques vers le travail de la terre. C’est ainsi que débute la quête de l’outil. Le choix impose la torture d’opter pour un seul objet alors qu’on nous en propose des dizaines les uns plus beaux que les autres. J’arrive donc à demander conseil pour l’achat aussi banal que celui d’un arrosoir. Mon truc c’est le sondage… Mais on ne m’y prendra plus à dilapider les grains de café du Brésil et les grains d’anis fermentés pour un résultat nul. Même mon amie la plus proche dans un délire de psychologie freudienne qu’elle a attrapé en fréquentant un clone de Woody Allen, m’a lancé à la figure :
" Un arrosoir est un symbole phallique. Si tu as tant besoin d’un arrosoir c’est que tu cherches ce qu’il y a de masculin en toi. Vouloir un arrosoir, c’est montrer son insatisfaction à ne pas être un homme un vrai "
Je suis allée malgré tout à la jardinerie. Lunettes noires sur le nez, foulard hermétique noué sur la tête, genre Catherine Deneuve jeune fille. Quel bel accueil dans le chant des oiseaux enregistrés et une haie de cigognes en plastique. " Madame veut un arrosoir ? Émaillé ? En tôle galvanisée ? En cuivre ? En laiton ? Avec pomme en laiton et corps en tôle ? Quelle contenance ?
Des questions comme au bac, d’ailleurs je réfléchis encore, j’étudie le problème sur internet, je prie pour trouver la solution. Le ciel m’a entendue, il pleut, je n’ai plus besoin d’arrosoir, il y avait bien une promo dans un magasin de fauteuils " un achat , un arrosoir", je n’ai pas pu profiter de l’offre. On m’a dit: " Vous êtes une femme seule ? Désolé, notre cœur de cible est le couple ! " Voilà comme dirait l’adage " Pas de service, pas de pourboire, pas de mari, pas d’arrosoir "
Bonne journée !
(Librement inspirée d’une chronique de H. Dreikaus)