"On croit que tout est perdu et voilà qu'un oiseau se met à chanter"...
Il y a des matins où les mots viennent croiser d’autres mots et soudain comme une étincelle qui embrase mes pensées, l’envie d’écrire me prend .
Saltimbanque de mes vertiges, tantôt clown blanc, tantôt auguste, les contraires embroussaillent mon chemin. Images ondulantes et vagues empreintes dans la mémoire, passé, présent emmêlés, mais le verbe Etre qui s’ennuie sur les chemins trop balisés, ce verbe joyeux qui rime avec sourire, ce verbe chaud qui laisse entrer le désir et toute la saveur acidulée de la vie, ce matin ce verbe prend toute sa signification.
Alors être l’image et son reflet dès lors que l’on explore l’intégralité des choses, quand tournant le dos au miroir, et que tout disparaît, se dire encore que des regards et des visages tentent de voyager l’un vers l’autre par delà la rondeur de la terre….
Ecrire comme un conte, pour les mots d’indicible douceur, pour conserver le rêve, pour que l’écho le porte aux quatre coins du monde. Donner le pouvoir à l’immensité du net d’estomper les leurres, et au ciel prendre couleur.
toile de Magritte