Je devrais plutôt parler de la baisse brutale des températures, de l’envie de faire un feu dans la cheminée pour l’ambiance, des jours qui ne se poursuivent plus en belles soirées à regarder les étoiles le soir au jardin .
(Ou peut-être du week-end de rêve de mon fils dans une suite au Monte Carlo Bay et sa piscine lagon à fond de sable...)
Pourtant je n’arrive pas à me résigner, pas encore, moi j’aime…
J’aime la mer, m’asseoir sur le sable chaud, dans les rochers, laisser mon regard se perdre au loin sur cet infini, sur la douceur de ce clapotis argent ou azur qui finit par se confondre avec le ciel, instant de paradis volé qui ouvre la porte à tous les imaginaires, réveille toutes les envies d’ailleurs, tous les rêves.
J’aime les longues balades,marcher sur les plages de toutes les saisons, les ensoleillées, les douces,les chaudes,cheveux au vent qui donnent l’impression de vivre intensément, de faire pleinement partie de cette symbiose entre l’eau, le sable et l’air, appartenir à ce décor comme la mouette qui rit dans le ciel, le voilier blanc qui glisse au loin ,et où le bruit des vagues n’est qu’une forme de silence, mais aussi celles solitaires, quand le ciel est bas, quand la mer lâche ses vagues d'écume blanche comme un vaste troupeau de moutons pressés.
Et quand en fin de journée mon regard s’étire jusqu’à l’azur, tendu vers l’horizon lointain où sombre le soleil en se couchant, pour apparaître encore le lendemain, ailleurs, mais sur un horizon tout semblable...
J’aime la nature, la mer, les ciels, la méditation des soirs d’été.
"J'apprenais qu'il y avait en moi un été invincible" Albert Camus
Au moment où je termine ce billet comme un signe, un rayon de soleil illumine le bureau .