Une heure de lecture le temps de s'inviter au sens du voyage et de parcourir le trajet de cette nouvelle de 92 pages de Francis Dannemark
*"Du train où vont les choses à la fin d’un long hiver "
et de se mêler à la conversation entre Christopher et d'Emma.
"Je croyais avoir besoin de voyager seul et de rester silencieux vingt-quatre heures pour regarder en face le temps qui passe. En réalité, j’avais besoin d’autre chose. J’avais besoin, je crois, de partager un peu de temps volé avec une aimable inconnue »
Voyage en train entre Bruxelles et Lisbonne à la fin de l’hiver. Un homme s’enfuit paisiblement, il ne sait peut-être pas ce qu’il cherche, mais il sait que le temps est venu de partir, de dire non à un monde dans lequel il ne trouve plus sa place et qui le fatigue.
En face de lui, une inconnue.
Au fil des heures ils vont se demander comment ils vont.
" Mais vous savez , je crains de m’y connaître mieux en musique qu’en amour…Je pourrais dire du jazz que c’est un mélange d’élégance et de souplesse, que c’est la magie de l’instant, comment dire ? un léger détachement, un équilibre fragile et émouvant…Quelque chose comme ça. Mais l’amour, je ne sais pas.
-C ‘est peut-être la même chose, vous ne croyez pas ?
-Je n’y avais jamais songé… "
"La vie ne s’occupe pas de nos désirs mais elle s’arrange, parfois de manière très inattendue, pour répondre toujours à nos besoins."
*éditions Robert Laffont