Souvent les mots des autres sont un écho à ceux que j’aimerais formuler, et puis il y a aussi les mots perdus qui sont comme les moments perdus, j’en garde une nostalgie, mais ne les retrouve plus,
mais où vont-ils donc ces mots oubliés ?
Et puis il y a aussi les mots que je n’entends pas, juste parce que ce n’est pas le moment, parce que je ne suis pas prête à les entendre ou qu’ils me font peur et me renvoient justement vers un de ces moments oubliés qui refait brusquement surface.
Et ceux que je veux entendre, que j’entends et qui n’ont pas été dits.
Et puis il y a les mots d’amour, les mots passion, les mots désir, les mots regrets, les mots chagrin, les mots du manque, les mots du temps qui passe, les mots de la fin , et les plus beaux , les mots cadeaux, les mots justes, ceux qui ont le goût de l’infini.
Alors j’écris mes passions, mes désirs, mes regrets, mes états d’âme, mon exigence, mon impatience, mes attentes trop vives perdues à la violence des demandes, mes révoltes qui s’enflamment dans un rien, mon attachement à l’imprévisible, mon plaisir à naître dans un élan fou.
“Et vivre, c’est ne pas se résigner.” Albert Camus
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