Avec la fin de la matinée et les nuages dissipés,
la lumière blafarde des après-midi d’hiver est revenue.
Un long dimanche comme il n’y en avait pas eu depuis longtemps.
Quand les aiguilles sur la montre n’avancent plus.
Quand on s’assied un peu las de la course de la vie.
Quand on a envie de rester comme ça.
Toujours.
De ne plus songer à rien.
Rien de sérieux.
Prendre la vie comme elle vient.
Juste un peu plus difficile cette semaine.
Il paraît que mon intérieur me ressemble.
Qu’on y est bien.
C’est que lorsque j’arrose les plantes,
je le fais aussi pour toi.
Pour quand tu viendras.
Il y a des fleurs qui ne vivent qu’un jour !