Ce matin j'ai trop d'envies,de désirs, alors difficile de choisir, je pars à la dérive ou rencontre"d"Une île" de Brel, d'un poème de Rilke,ou encore d'une lecture du désir en prenant comme témoins, Nerval, Lautréamont, Apollinaire, Eluard , dans mon hésitation un peu de Jaccottet pour m'indiquer le chemin,
"chemins qui ne mènent nulle part
entre deux prés,
que l'on dirait avec art
de leurs buts détournés,
chemins qui souvent n'ont
devant eux rien d'autre en face
que le pur espace
et la saison"
Mais c'est Camus, avec cet extrait de "l'Etranger",que je vais vous lire. L'idée m'en est venue en parlant de la liberté, de Mouloud .Meursault se libère grâce à l'habitude, la prison n'est plus une prison, le manque plus un manque...il ne s'ennuie plus, il se souvient...
La question que je me pose, le monde dans sa quotidienneté ou tout est réglé par la routine et l'habitude, ce monde qui devient lui-même prison ,dans ce monde sait-on encore parler avec désir du désir ?
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